Trafic : L’A1 est encore fermée pour un entretien des chaussées entre Porte de La Chapelle (périphérique) et Roissy (A3) ; de 21h à 6h vers Paris et de 21h30 à 5h30 vers la province.
Les pontes de l’intelligence artificielle réunis à Paris
Jusqu’à mardi, Paris accueille la Semaine pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), avec comme point d’orgue le Sommet pour l’action sur l’IA, qui se déroulera lundi et mardi au Grand Palais. Les plus grandes entreprises du secteur, des politiques et décideurs du monde entier seront présents.
- Pour la France, l’organisation de ce Sommet est une façon de faire entendre sa voix et de lancer un « réveil européen » dans le secteur, selon les mots de la présidence de la République, face aux mastodontes américains et chinois.
- •Ces événements « visent à renforcer l’action internationale en faveur d’une IA au service de l’intérêt général », précise l’Elysée, qui se positionne pour une technologie ouverte, éthique et durable.
- •Il s’agit aussi de valoriser les entreprises françaises auprès d’investisseurs étrangers.
- •En marge de ce sommet, le gouvernement a annoncé la création de l’Institut national de l’évaluation et de la sécurité de l’IA et d’une fondation consacrée au développement de l’IA pour l’intérêt général, qui promet de lever 2,5 milliards d’euros en cinq ans.
UNE PLÉIADE D’INVITÉS
- •Sam Altman, patron d’OpenAI (créateur de ChatGPT) se déplacera, aux côtés de Sundar Pichai, PDG de Google ou du président de Microsoft Brad Smith. L’incertitude demeure sur la présence d’Elon Musk et du fondateur de DeepSeek, start-up chinoise d’IA générative qui révolutionne le secteur.
- •Côté politique, le vice-président américain J.D. Vance, le premier ministre indien Narendra Modi ou la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sont attendus à Paris.
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L’IA EN FRANCE
•Selon l’association France Digitale, la France accueille 751 start-ups liées à l’IA en 2025 (+ 27 % par rapport à l’an dernier).
- •Plus de 36 000 personnes sont employées dans le secteur en France.
- •L’Île-de-France accueille 63 % des start-ups françaises.
- •13 milliards d’euros ont été levés par ces entreprises depuis leur création.
Pianos en gare : participez dès maintenant au grand concours
La dixième édition du concours national de piano dans les gares À vous de jouer est inauguré aujourd’hui à Paris, Gare de Lyon, en présence d’artistes de renom. Les amateurs ont jusqu’au 16 mars pour tenter leur chance.
- Ce jeudi à 11h, le gestionnaire SNCF Gares & Connexions relance le grand concours national À vous de jouer à Paris Gare de Lyon.
- •L’auteur-compositeur André Manoukian jouera quelques notes sur le piano Yamaha flambant neuf de la gare, en compagnie de l’actrice Julie Gayet.
- •Dix ans après sa première édition, ce grand concours de musique gratuit invite tous les joueurs de piano amateurs à venir exposer leur talent.
COMMENT PARTICIPER ?
- •Pour participer, filmez-vous sur le piano de la gare de votre choix. Retrouvez ici la liste de gares équipées.
- •Ensuite, postez votre performance en public sur Instagram avec les hashtags #PianoEnGare et #AVousDeJouer2025 avant le 16 mars prochain.
- •Enfin, envoyer le lien de votre post sur la plateforme MaGare+.
TROIS PRIX EN JEU
- •Le concours vise à soutenir la création artistique et à souligner l’importance du piano comme vecteur de rencontre et de partage dans les gares françaises.
- •Cet été, le public votera pour son candidat favori parmi les 12 finalistes régionaux. Puis, un jury national présidé par André Manoukian et Julie Gayet sélectionnera les trois gagnants.
- •En jeu, trois pianos Yamaha, une session d’enregistrement en studio et une première partie de concert pendant un festival.
Un trésor menacé dans un supermarché
Un passionné du patrimoine a récemment partagé dans une série de postssur X (ex-Twitter) son inquiétude relative au mauvais état d’une mosaïque située dans un bâtiment du 4e arrondissement, juste à l’entrée d’un supermarché.
LE CONTEXTE
- •Baptiste Gianeselli, qualifié par France Culture de « lanceur d’alerte au sujet des monuments historiques », partage régulièrement sur son compte Xses observations, coups de cœurs ou coups de gueule, au sujet du patrimoineparisien.
- •Le 29 janvier, c’est sur une mosaïque que son intérêt s’est porté. L’oeuvre est située à l’entrée d’un Franprix du quartier de la Bastille, située 17 boulevard Henri IV.
- •L’immeuble concerné se trouve sur le Site Patrimonial Remarquable (SPR) du quartier, et est noté type A. Il présente de fait un grand intérêt patrimonial, et ses éléments de décor doivent de facto être « maintenus, restaurés ou améliorés ».
LES FAITS
- •Or, photographies à l’appui, Baptiste Gianeselli a montré que la mosaïque est en mauvais état, du fait du passage constant des clients et des fournisseurs.
- •Les tesselles (les petits carreaux composant le dessin) se détachent, et les vides sont comblés à l’aide de ciment, sans considération pour l’intégrité de l’œuvre.
- •Baptiste Gianeselli milite depuis 2021 pour qu’elle soit restauréeet protégée, sans succès.
QUI POURRAIT AGIR ?
- •Baptiste Gianeselli a contacté le propriétaire. Ce dernier n’ayant pas enclenché de procédure de restauration, il a alors tenté de contacter l’organisme chargé de faire respecter le règlement du SPR.
- •Tour à tour, il sollicité les Architectes des Bâtiments de France et la DRAC. Mais ses tentatives de prise de contact se sont soldées par des fins de non recevoir.
- •Le 30 janvier, après avoir de nouveau sensibilisé ses abonnés, il a reçu une réponse de Karen Taieb, adjointe au Patrimoine à la Mairie de Paris, qui lui a répondu qu’elle allait « se renseigner » et qu’en tout état de cause, la mosaïque « doit déjà être recouvert d’une protection puisque c’est une zone de passage« .
- •L’avenir de la mosaïque est toujours incertain, mais l’Observatoire du petit patrimoine parisien pourrait se saisir du cas comme l’a laissé entendre Karen Taieb.
Une galerie d’art pour les plus jeunes inaugurée dans le 6e
Le Grand Coloriage, une nouvelle galerie d’art à destination des enfants, ouvre ce jeudi à 18h dans le 6e arrondissement. Le lieu fête son inauguration avec une exposition consacrée à M. Chat.
LE PROJET
- •Le Grand Coloriage est le nouveau lieu de la société Art Kids Company, qui organise des ateliers artistiques à destination des enfants, et édite un magazine spécialisé, Art Kids.
- •Situé dans le 6e, dans le quartier des galeries d’art contemporain, l’espace se veut « une galerie et un lieu de vie et de rencontres », détaille Martine César, directrice de la société et de la galerie.
- •« Depuis le confinement, on a développé des ateliers à faire à la maison pour les enfants. Ce lieu va nous permettre de multiplier les rendez-vous avec des artistes ou des historiens de l’art », complète-t-elle.
- •La première exposition de la galerie, M. Chat en Seine, du 6 février au 31 mars, fera replonger les visiteurs dans l’univers du chat jaune le plus célèbre du street art, qui s’affiche sur de nombreux murs de Paris.
- En plus de l’exposition qui lui est consacrée, le créateur de M. Chat, le peintre d’art urbain suisse Thoma Vuille, encadrera des ateliers dans la galerie mercredi 12 février, toute la journée.
- •En mars, Invader, célèbre mosaïste qui appose ses créations, les « Space Invaders », dans les rues des plus grandes métropoles depuis près de 30 ans, sera au centre d’un événement à la galerie.
- •« Nous projetons aussi d’accueillir des ateliers d’art thérapie dans un futur proche », complète Martine César.
Y aller : 19 rue de Seine, Paris 6e. Du mardi au samedi, de 10h à 19h30.
Il y a 80 ans : Brasillach, écrivain est fusillé
Il y a 80 ans jour pour jour, le 6 février 1945, Robert Brasillach, écrivain français, était fusillé au fort de Montrouge, à Arcueil. Sa grâce, demandée par de nombreux hommes de lettres, avait été refusée par le général de Gaulle.
- Écrivain réputé, finaliste du prix Goncourt en 1939 pour Les Sept Couleurs, Robert Brasillach est surtout connu pour avoir été l’une des figures de la collaboration littéraire en France.
- •Après avoir travaillé pour L’Action française, il devient en 1937 rédacteur en chef de l’hebdomadaire Je suis partout, ouvertement antisémite. Sous son impulsion, le titre va devenir le principal journal collaborationniste sous l’Occupation.
- •D’abord mobilisé dès septembre 1939, il est capturé en 1940 puis relâché quelques mois plus tard. Il reprend alors son poste et sa plume, et rédige des articles laissant libre cours à sa haine des Juifs et du Front populaire.
CONDAMNATION ET DÉBAT
- •Après la Libération, il est emprisonné à la prison de Fresnes et poursuivi pour «intelligence avec l’ennemi ».
- •Il est condamné à mort lors d’un procès éclair, long de 6 heures, le 19 janvier 1945.
- •Une pétition d’intellectuels et artistes de renom, à l’initiative de François Mauriac, Jean Anouilh et Marcel Aymé, demande sa grâce. Elle est signée par Albert Camus, Colette ou Paul Valéry.
- •Le général de Gaulle refuse de commuer la peine. Robert Brasillach est fusillé au fort de Montrouge le 6 février 1945, à l’âge de 35 ans.
Avec un courage qui force l’admiration de tous, il poursuit ses travaux entre les quatre murs de sa prison, les fers aux pieds, sur de petits bouts de papier. Il produit ses poèmes les plus pathétiques, qui ont été réunis après sa mort sous le titre des Poèmes de Fresnes.
Ils s’achèvent par un dernier texte en prose : « La mort en face ». L’un de ses derniers textes s’intitule « Aux morts de février », et rend hommage aux 17 Français assassinés par la République onze ans plus tôt, le 6 février 1934 :
Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.
- Inhumé au cimetière des condamnés à mort de Fresnes, sa sépulture est ensuite déplacée au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, puis au cimetière voisin de Charonne, dans le 20e.
- •Des décennies après sa mort, des admirateurs issus souvent de groupuscules d’ultra-droite viennent encore fleurir sa tombe, notamment lors de la date anniversaire de son exécution, comme le racontait FranceInfo en 2019.
- •Le cimetière de Charonne est l’un des deux seuls à Paris qui entourent une église, en l’occurence l’église Saint Germain de Charonne. Y reposent aussi les restes de près de 700 communards fusillés au mur des Fédérés en 1871.
Revue de Presse
Le Maroc invité d’honneur du Salon de l’agriculture à Paris
« Pour la première fois, un pays étranger est mis à l’honneur au rendez-vous annuel de l’agriculture française », écrit Le Monde après l’annonce du Salon international de l’agriculture, qui se déroulera du 22 février au 2 mars, d’accueillir le Maroc comme invité d’honneur.
La préfecture de police de Paris dresse son bilan 2024
Comme chaque année, la préfecture de police de Paris a tiré son bilan de l’année écoulée. Baisse des vols, augmentations des violences sexuelles, plus de répression face aux stupéfiants… Le Parisien a compilé les informations à retenir.
