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Exposition : Arménie 1915, centenaire du génocide

Organisée à l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.

 

 

Extrait de l’affiche de W B King collecte de fonds du NER au profit des réfugiés arméniens © Library of Congress

LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES.
Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en œuvre son programme génocidaire.

 

Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences.
Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915.

 

De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux.

 

Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916.

 

À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.

Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet.

 Exposition //Hôtel de Ville

Place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération
75001 Paris

 

Jusqu’au 4 juillet 2015

Tous les jours sauf dimanche et jours fériés

De 10h à 18h30

  • Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m)Ligne 4: Cité (302m)
    • 7 place de l’hôtel de ville – 75004 paris (94m)3 rue Lobau – 75004 paris (169m)

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Crédits photos : 

Réfugiés arméniens de Kessab sur la plage de labaie de Bazit attendant leur rembarquement sur le croiseur Le Michelet, avril 1909 © Musée-Institut du Génocide Arménien

Une du Petit Journal n° 1303 du 12 décembre 1915.  ©Bibliothèque Nubar

source //Que Faire à Paris//Mairie de Paris

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