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Taxis Parisiens

De jour comme de nuit, sur un appel de la centrale ou par un simple signe de la main, les chauffeurs de taxi vous prennent en charge. À eux de vous conduire à bon port dans les meilleurs délais.
Dans la Capitale, en 2012, 17 137 licences de taxi et 488 cartes de voitures de tourisme avec chauffeur ont été délivrées par la préfecture de police.
C’est à l’attention de ces professionnels qu’un salon s’est déroulé les 9 et 10 février derniers, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris (15e) attirant sur le stand de la préfecture de police plus de 2 500 personnes en deux jours.
Le « bureau des taxis »L’administration des taxis parisiens incombe à la préfecture de police et plus particulièrement au bureau des taxis et transports publics (BTTP) de la direction des transports et de la protection du public (DTPP), son directeur, Alain Thirion, détaille l’activité de ce service.• Quel est le domaine de compétence du BTTP?Le bureau des taxis et transports publics assure la gestion administrative de la profession réglementée de chauffeur de taxi dans la zone des taxis parisiens (Paris et 80 communes) et veille, en lien avec les services de police, à ce que l’activité de transport public (conducteur de voitures de tourisme « avec chauffeur » et de véhicules motorisés à deux ou trois roues) se fasse dans le respect des règles, notamment la nécessité d’une réservation préalable avant le transport.
Les enjeux du bureau sont de trois ordres : encadrement réglementaire d’une profession, accueil du public et gestion des relations avec les représentants de la profession.
De plus, hormis la gestion quotidienne et importante des chauffeurs de taxis, l’activité liée aux missions de transport public de personnes est en augmentation et devient un enjeu du bureau au regard du développement des modes de transports alternatifs (et divers) aux taxis.
• Quelques chiffres?38 agents répartis en trois pôles : « Examens de taxis », « Accueil du public » et « Discipline et relations clients des taxis » ont traité en 2012 18 199 inscriptions aux examens (contre 14 688 en 2011 soit une progression de 24%) et accueilli aux guichets 58 944 personnes (contre 46 320 en 2011, soit 27% de plus).• Quels conseils donneriez-vous aux utilisateurs de taxis ?

La recommandation de base consiste à rappeler que les taxis autorisés à prendre en charge des clients stationnent sur les emplacements indiqués par un panneau et sont équipés d’un lumineux. Tout prétendu chauffeur n’ayant pas de véhicule équipé est un faux taxi, ce qui peut entraîner une course plus chère, un défaut d’assurance, etc. ; les clients ne doivent donc jamais répondre à une sollicitation directe. Je rappellerai à cet égard que l’ensemble de nos conseils sont rassemblés dans une plaquette consultable en ligne sur le site Internet de la préfecture de police.

La « police des Taxis »

Pour faire appliquer cette réglementation, la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) dispose d’une unité spécialisée « le groupe taxi-transport de personne », plus communément appelé « les boers ». Ils sont chargés de la surveillance, du contrôle et de la répression des taxis et des autres véhicules relevant des réglementations du transport payant de personnes.
Au nombre de 70, ils opèrent en civil 7j/7, 24h/24.

• Le bilan 2012 : 5 561 infractions, dont 868 délits

Au-delà des simples contraventions relevées à l’encontre des taxis indélicats, les « Boers» participent activement à la lutte contre le travail illégal par le biais, notamment, de la répression des taxis clandestins. Ainsi, en 2012, 452 délits d’exercice illégal de l’activité de taxi (particuliers racolant les clients à bord de leur véhicule personnel, chauffeurs de véhicules de tourisme avec chauffeurs travaillant à l’insu de leurs employeurs…) ont été constatés et sanctionnés.
D’autres pratiques illégales qui faussent la concurrence, comme la dissimulation d’activité ou d’emploi salarié, ont également été sanctionnées à 130 reprises par ces policiers.
Sont aussi dans leur collimateur, les contrevenants qui mettent en péril la sécurité de leurs passagers (défaut d’assurance, conduite sans permis…).

• Aéroports

En jannvier, les « Boers » ont organisé, avec le concours de la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF), une série de contrôles intensifs de véhicules de transport de voyageurs sur les secteurs des aéroports Roissy-Charles de Gaulle (93) et d’Orly (94).
Leurs objectifs : veiller à la réglementation des motos transportant des personnes et des véhicules de tourisme avec chauffeur, mais aussi combattre le travail dissimulé et les taxis clandestins.
Bilan : 300 policiers mobilisés, près de 840 véhicules contrôlés, 21 délits constatés pour travail dissimulé ou exercice illégal de la profession de chauffeur de taxi (défaut de carte professionnelle, d’autorisation, prise en charge illégale…) et près de 182 infractions liées à la réglementation du transport de personnes relevées.

• Gares

Les gares parisiennes font aussi l’objet d’opérations spécifiques. Le 14 janvier dernier, ce sont les véhicules circulant aux abords des gares du Nord (10e) et de Lyon (12e) qui ont été ciblés.
Bilan : 90 véhicules ont fait l’objet d’une vérification, 21 contraventions et un délit de conduite en dépit d’une annulation de permis de conduire ont été sanctionnés.
Ces opérations d’ampleur – ciblées et intensives – seront régulièrement menées sur les plates-formes aéroportuaires et aux alentour des gares.

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