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Tapis rouge, en Chine, pour quatre « Pandas » venus de France.

Tapis rouge, en Chine, pour quatre « Pandas »
venus de France.

 

 

Clin d’œil de l’histoire … Après le zoo de Beauval, qui a accueilli, en janvier dernier, un couple de pandas prêté pour dix ans par la Chine, voici que la Chine, à son tour, reçoit des pandas en provenance de FranceParis

 

Nos pandas nationaux – le mâle, la femelle et leur progéniture – sont d’une espèce unique car modelée par le peintre et sculpteur Julien Marinetti, l’un des artistes français les plus en vogue.

 

Dès cet été, ces quatre imposantes sculptures vont être placées à Chengdu, la capitale du Sichuan (sud-ouest de la Chine), au cœur d’un audacieux complexe commercial et résidentiel qui ouvrira ses portes en août 2012.

 

Fruit d’une commande passée par un groupe chinois aux Galeries Bartoux* ces sculptures, au-delà de leur valeur marchande, témoignent surtout du rayonnement de Julien Marinetti, artiste-phare de l’art contemporain, sur les cinq continents.

La sagesse imposantes des quatre sculptures de Julien Marinetti

Ces « Pandas » ont leur place réservée à l’entrée principale du Shopping Center de Chendgu. Ces œuvres, sculpturales, en bronze peint et laqué, sont à la démesure du lieu, monumentales.

 

Le mâle Panda mesure 2,70 mètres de hauteur, pour un poids de plus d’une tonne ; tant qu’à la femelle plus petite, elle mesure tout de même 2,40 mètres ! Selon l’artiste “le mâle est irrémédiablement dominant (!) parce qu’il est le chef, le chef de famille, et vraisemblablement celui du règne animal. Le panda s’impose avant tout, par la sagesse qui émane de tout son être ; il est assis dans l’attente et dans la réflexion, celle d’un bouddha magistral. Telle sa femelle, il n’est nullement figé dans l’immédiateté, dans l’anecdotique, dans le factuel. Tous deux sont tournés vers l’avenir qu’ils affrontent, un avenir incertain, dans ce monde d’humains qui négligent souvent le règne animal. Les deux adultes protecteurs de leur descendance sont presque comme hors du temps, tels un symbole de la sagesse éternelle. »

 

Si Julien Marinetti respecte les couleurs et stigmates dominants du panda – le noir et le blanc – ce serait méconnaitre l’artiste que de limiter son art, sa palette et son fameux syncrétisme, qui consiste à marier parfaitement la peinture et la sculpture.

 

Toute ressemblance servile avec ledit panda ne serait, d’ailleurs, que pure perception hérétique, un impardonnable égarement d’amateur. En effet, bien au-delà de la ressemblance avec le panda, il insuffle une vie, une âme, à ses créations.

 

Porté par un animisme évident, tel un Auguste Rodin, Julien Marinetti puise son extrême exigence dans une       recherche fondamentale afin que ses sculptures rayonnent d’une indicible présence.

 

Héritier, aussi, des valeurs chères aux théoriciens du Bauhaus, Marinetti se pose, et s’impose, en artiste et en artisan. Tel l’ouvrier qui travaille, retravaille, il entend approcher au plus près de l’essence même de la sculpture, de l’évidence d’une existence.

 

« Je ne cherche pas la ressemblance mais l’existence ».

*Les Galeries Bartoux se distinguent par leur investissement constant en faveur de l’art contemporain. Elles encouragent et représentent la génération des artistes contemporains.

 

Julien Marinetti et l’art contemporain

 

Maitre du « Doggy John », son célèbre bulldog, sculpté et peint, qui se niche désormais dans les musées les plus prestigieux, Julien Marinetti est un travailleur acharné en perpétuel renouvellement.

 

Insaisissable, insatiable, il glisse sa patte partout.

 

Peintre, sculpteur, graveur, créatif jusqu’au bout des doigts, plasticien par essence il explore les multiples facettes de l’art.

 

Ses sculptures lui servent de support, un support en trois dimensions qu’il façonne dans le but ultime de les peindre.
Quand il peint, sa sculpture, tout comme sa toile, prend vie en traits rapides, dans un foisonnement de couleurs à la fois instinctives et brillamment maitrisées, où l’on perçoit ses couleurs de prédilections.

 

Son sens du volume est insolemment inné, et pourtant, il avoue être « toujours à la recherche de l’absolu de la composition architecturale, de l’équilibre des formes, de la symétrie, de l’harmonie. » On en est presque rassuré… Si l’artiste est omniprésent, omnipotent, l’homme est à fleur de peau de l’artiste, avec ses doutes et ses craintes. Un artiste plein d’humilité.

 

 

Généreux, prolixe, à l’image de Picasso

 

Eperdument épris du Quattrocento, Julien Marinetti a ciselé son parcours dans le creuset d’un classicisme flamboyant. Aujourd’hui, son œuvre va et vient, sans s’égarer, entre néo-cubisme et expressionisme, pour servir son fameux SYNCRETISME ARTISTIQUE.

 

Tout comme Picasso, l’un de ses maitres à penser, il travaille sept jours sur sept, de manière acharnée

 

« Oui, je suis insatiable et passionné, je crée quotidiennement plusieurs œuvre
jusqu’à 600 par an ».

 

« Je suis persuadé qu’un véritable artiste doit travailler sans relâche, pour mériter son titre. Il ne doit jamais se copier lui-même et rester en perpétuelle recherche. »

 

Dans son atelier, les quatre « Pandas », destinés à la Chine sont déjà baptisés.

 

Ils se nomment BA ; ce qui signifie en chinois le chiffre 8, qui signifie lui-même le bonheur et l’espoir, mysticisme ou non, le 8 écrit horizontalement représente le terme infini en mathématique ; bonheur infini et à venir.
Au mois de juin 2012, les pandas français de Julien Marinetti s’envoleront vers la gloire

 

Galerie  Bartoux
Élysées 26
26, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
10h30-20h00
Dimanche. 11h00-20h00

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