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SUZUKI KIZASHI SPORT La puissance et l’élégance

En 2008, elle aurait dû défrayer la chronique mais la crise a brisé net son bel élan. Taillée pour devenir une référence au niveau mondial, elle reste la berline haut de gamme de Suzuki.

Une sportive tout en douceur

En japonais, son nom signifie « Signe de grands changements ». Quand les ingénieurs nippons s’aventurent avec une telle appellation, il ne s’agit pas d’en mettre plein les yeux sans que le produit ne tienne ses promesses. La Kizashi ne laisse personne indifférent car sa ligne tranche avec la fadeur ambiante. Elle affiche son caractère sportif et se révèle d’un rare plaisir à conduire. Son moteur essence de 2,4 l délivre cent soixante-dix-huit ch qui ne demandent qu’à s’exprimer sur circuit ou une autoroute gratuite allemande. Elle révèle également son caractère en version à quatre roues motrices sur les routes de montagne où sa tenue de route laisse pantois car elle ne se fait jamais prendre en défaut. Très peu de voitures peuvent aujourd’hui offrir autant de plaisir à son conducteur.

Politiquement borderline

Si la conjoncture lui avait souri, un très joli break et un SUV devaient voir le jour. Selon les responsables de la marque, ces deux dérivés étaient de toute beauté et il y n’y a pas de raison d’en douter à la vue de la berline Kizashi. A l’intérieur, les sièges comme la planche de bord respirent le luxe. Au volant, elle procure des accélérations fantastiques (0 à 100 en 7,8 sec) et avale les virages avec une tenue de route époustouflante due à ses quatre roues motrices (vitesse maxi 215 km/h). Dans ce cas, mieux vaut ne pas regarder la consommation instantanée. Le moteur de 2,4 l fait des merveilles et procure un réel plaisir. Par contre, 193 g de Co2 ne font plus partie de la norme à l’exception de certains utilitaires. Bien qu’elle fasse partie du segment D, elle paraît très compacte et affiche des dimensions tout à fait normales avec une longueur de 4m65, une largeur de 1m82 et une hauteur de 1m47.

Pas de diesel ni d’hybride

Le grand Vitara reçoit le bruyant 1,9 diesel de Renault, mais la Kizashi reste uniquement disponible en version essence. Il s’agit d’une voiture réellement très attachante pour qui aime conduire de belles voitures, mais elle s’est arrêtée au stade de son lancement. La planche de bord n’affiche aucune information en LED. Elle ne possède pas non plus de phares adaptatifs ou d’un système Stop and Start. La Kizashi n’a pas évolué au niveau des équipements que possèdent ses concurrentes actuelles, malgré son prix de 32 000 €. Elle reste pourtant une voiture très à part et très sympathique à conduire et la couleur noire lui va à ravir.

D. LE FUR

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