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Programmation Théâtre à La Loge du 19 au 28 juin – Paris 11ème

NOTRE BESOIN DE CONSOLATION EST IMPOSSIBLE À RASSASIER
Mardi 19 juin à 19h / Mercredi 20 juin à 19h / Jeudi 21 juin à 19h / Mardi 26 juin à 19h / Mercredi 27 juin à 19h / Jeudi 28 juin à 19h
Tarifs : 14 euros plein, 10 réduit (étudiants, chômeurs)
Compagnie La Surface de Réparation
Texte de Stig Dagerman
Mise en scène, scénographie et interprétation : Assane Timbo
Musique : Jérémie Lapeyre aka Loki Starfish
Vidéo : Natalia Dufraisse
Maquette : Hélène Rigny
Construction : Sara Monvoisin
Durée : 30 minutes
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier est un texte bref, retrouvé après la mort de Dagerman, et dont on ne sait quelle était la nature : lettre de suicide, notes prises à la volée, essai ? Il semble en tout cas ne participer que d’un seul et même geste d’écriture.
Rédigées deux ans avant la mort de l’auteur, ces quelques lignes constituent le cri de désespoir d’un homme brillant arrivé au bout de lui-même, à bout de forces, vidé par ses multiples tentatives d’être heureux.
Plus qu’un cri, ce chant, tant la langue en est maîtrisée et les images précises, transpire de la douleur d’une enfance déchirée par l’abandon et l’absence de bras dans lesquels s’endormir paisiblement.
Dans ce texte, Stig Dagerman interroge son temps, la création, l’amour, la beauté, et bien évidemment la question de Dieu.
« Tout est douleur d’enfant espérant le secours » écrit le poète dans un texte de commande. « Tout est douleur d’homme sachant y renoncer » ajoute-t-il, plus loin

 

 

BRUITS – THÉÂTRE
Collectif Le Bruit Qui Court
19 Juin à 21h / 20 Juin à 21h / 21 Juin à 21h / 26 Juin à 21h /
27 Juin à 21h / 28 Juin à 21h
Ecriture collective
Mise en scène et scénographie : Iris Trystram
Avec : Margot Alexandre, Nans Laborde-Jourdàa,
Valentine Vittoz, Magali Woch
Création sonore : Florent Demeure
Administration : Valentine Gressel
C’est l’histoire d’un monde qui change sans qu’on s’en
aperçoive.
D’un monde, où l’on devient de plus en plus silencieux,
sans sourciller.
D’un monde, où on laisse le pouvoir nous couper la parole.
D’un monde clos, où le privé et le public ne font plus qu’un.
C’est l’histoire d’une journée de travail.
C’est l’histoire de toute une vie.
C’est l’histoire d’un atelier de construction de haut-parleurs.
D’un lieu où l’on travaille côte à côte sans pouvoir se sauver.
D’un lieu où l’on répète les mêmes gestes inlassablement.
C’est l’histoire de quatre personnages, de quatre trajectoires qui se transforment.
De celui qui veut bien faire.
De celui qui aime l’autre.
De celui qui ne trouve plus sa place.
De celui qui est toujours d’accord.
C’est l’histoire de ce qu’ils ne disent pas.
Des mots qui s’arrêtent au bout de la langue.
Des bruits dans leurs têtes, qui cognent à l’intérieur.
Le décalage entre ce qu’ils vivent et ce qu’ils désirent.
Ils ont voulu crier, mais se sont tus, du verbe mourir.

INFORMATIONS PRATIQUES
LA LOGE
Direction : Alice Vivier & Lucas Bonnifait
77 rue de Charonne – Paris 11e
Contact presse : Nadia Ahmane
06 03 51 48 20 – laloge.presse@gmail.com
www.lalogeparis.fr
M° Charonne / Ledru-Rollin / Bastille

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