Les radiofréquences perturberaient à long terme les fonctions de l’équilibre énergétique, le sommeil, la régulation thermique et la prise alimentaire
« Réveils fréquents, difficultés pour se rendormir, insomnie…
Photo : sudouest.fr / Ondes des antennes relais
Telle est la conclusion d’une étude scientifique française réalisée sur de jeunes rats, conduite par l‘Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV), publiée par la revue Environnement Science and Pollution Research, a été rendue publique le 3 avril dernier.
De tels effets des ondes électromagnétiques sur la santé sont dénoncés depuis longtemps par des associations comme le collectif Stop Antennes né à Bordeaux (photo ci-dessus), ou Robin des Toits, qui réclament la prise en compte de l’hyper électrosensibilité comme maladie, une meilleure protection de la santé des habitants et une législation renforcée pour l’installation des antennes en milieu urbain.
Qualité du sommeil ?
Selon les chercheurs, au des résultats de l’étude, ce fractionnement n’occasionne pas de troubles du sommeil. Ils n’ont noté aucune modification des paramètres de qualité du sommeil en terme de réduction du temps de sommeil, du nombre des réveils ou encore de la difficulté à se rendormir. « L »impact d’un fractionnement du sommeil paradoxal est « encore mal connu » mais il pourrait être « à l’origine de difficultés de mémorisation et de troubles de l’humeur« , ajoutent-ils cependant.
Appétit perturbé
De manière plus inattendue, les champs électromagnétiques agissent sur les mécanismes de la thermorégulation, avec comme effet indirect le déclenchement chez les animaux testés d’un « processus d’économie d’énergie comme s’ils avaient des besoins énergétiques accrus » et une sensibilité au froid accrue.
« Si les champs électromagnétiques semblent induire une sensation de froid chez l’animal, il n’est pas encore possible de dire si cet effet est transposable à l’homme », indiquent prudemment les chercheurs. « On observe également une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés: les mécanismes d’économies d’énergie pourraient conduire à une augmentation de la masse corporelle, mais cela nécessite d’être confirmé » selon l’Ineris et l’UPJV.
Une loi exigée par les électro-sensibles et les associations
Merci à Idealma