En profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris, Les Femen ont sans doute mené l’action coup de poing de trop. Mardi matin, huit femmes nues ont manifesté en hurlant des diatribes antichrétiennes dans la nef de l’édifice religieux afin de « fêter » le départ du pape Benoît XVI. Pour Bruno Roger-Petit, « ce mouvement n’a rien à faire en France parce qu’il ne correspond pas à la France ». Devant l’ampleur du scandale, plusieurs personnalités socialistes ont dû se désolidariser du groupuscule gauchiste. Manuel Valls a fait part de sa « consternation ». Le ministre de l’Intérieur « a condamné cette provocation inutile et témoigne de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier ». Tandis que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a également condamné cette action et fait part de sa « tristesse ».
En déclarant sur Twitter, « on attend avec impatience les Femen à la mosquée de Paris vendredi juste pour le fun… », le député des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, a ironisé sur le fait que les Femen n’auraient pas eu le courage de mener une telle action contre les musulmans dans une mosquée. Même type d’ironie de la part de Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire. Ces deux réactions sont citées hier matin dans l’émission Vu du net d’Europe 1
Les sujets de mécontentement sont bien réels pourtant. Comme protester contre l’islamisation de l’Europe, le sort de la femme dans une culture islamique ou la montée de l’islamisme en Tunisie, Egypte ou en Syrie suite à la désinformation du « printemps arabe ». Les Femen préfèrent s’attaquer systématiquement aux catholiques, proies faciles et parfois dociles en Europe. Des voix, nombreuses, s’élèvent désormais afin de réclamer des poursuites et des condamnations à l’encontre de ces activistes de gauche originaires d’Ukraine. A l’image du « Collectif Femen, ça suffit ! ».
Pour ce rassemblement, les « Femen se sont rendues coupables d’au moins deux délits : « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse » (loi 1881 : art. 23 et 24 al. 8), « exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public » (article 222-32 du Code pénal). Elles doivent être poursuivies et condamnées », peut-on lire en introduction d’une pétition accessible ici.
source -Novopressinfo