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LIRE – NICEVILLE De Carsten Stroud

A Niceville, il se passe de drôles de choses et le phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Les Indiens, premiers habitants de cette région qui fait partie de la Louisiane, se méfiaient déjà de cet endroit très particulier et ils avaient, semble-t-il, de bonnes raisons de se comporter ainsi. En revenant de l’école, le jeune Rainer Teague, onze ans, disparaît subitement sans laisser de trace alors qu’il admirait la vitrine d’un brocanteur.

La caméra de surveillance de la boutique confirme ce que les rares témoins disent avoir vu, un garçon certes flâneur mais pas du genre à prendre un chemin de traverse. Sur les images de la vidéo, le garçon apparaît et disparaît tout de suite. Nick Kavanaugh, le flic local, prend ce cas très au sérieux. Il a rejoint les forces de police après une brillante carrière militaire qui a pris fin après une histoire traumatisante en Irak. Marié à la belle Kate, fille de l’aristocratie de la petite ville, Nick coule des jours heureux jusqu’au jour où cette disparition le tracasse.

Très vite, d’autres faits d’hiver vont survenir dont une casse perpétrée de main de maître. Attaquer une banque en mobilisant toute la police sur un accident de la circulation, réclame un peu d’organisation mais pour tuer plusieurs policiers et surtout descendre l’hélico de la télé venu couvrir le sujet suppose du savoir-faire et une belle détermination.

Dans le même temps, un geek très barge ne supporte pas qu’un juge ait décidé de l’éloigner de sa femme et de sa fille. Nick avoue à son chef que l’armée lui manque et que, comme tous les hommes qui ont goûté à l’adrénaline du combat, il commence à s’ennuyer avec sa rombière. Les événements ne lui laissent pas le temps d’y penser plus. Tout le monde étanche sa soif avec de la Stella Artois, bière très connue aux USA et les Hummer y roulent à 240 km/h ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là et les rebondissements se multiplient.

Ce roman fait penser à un morceau de musique qui démarre à un rythme très rapide, se poursuit de la même manière et s’arrête tout d’un coup. Niceville se lit comme s’écoute un concert des Stomp !

 

Un polar tambour battant *****

 

502 pages, SEUIL, 22,50 €

 

Chez votre libraire préféré ou sur le site : www.lalibrairie.com à partir du 6 Juin 2013.

 

Dominique LE FUR

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