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LIRE – FÉTICHES De Mo HAYDER

Prix du polar SNCF en 2005, Mo Hayder, Anglaise trentenaire, vient d’échanger le TER pour le Thalys avec une brassée lauriers bien mérités car ce nouveau roman fait partie des très rares pépites de l’année 2013.

L’histoire se passe à Bristol, ville particulièrement riante dont seuls les Anglais ont le secret. Dans un hôpital psychiatrique soumis aux rigueurs budgétaires, des individus non seulement barjots mais surtout potentiellement très dangereux se mettent à disparaître.

L’établissement est dirigé par Melanie, une femme à la fois belle, ambitieuse et véritable bourreau de travail. Sous ses ordres se trouvent les infirmiers et leur chef, un certain AJ LeGrande, un Anglais d’origine haïtienne. Des patients se font la malle sans laisser de trace.

Alerté, le commissaire Jack Caffery ne se met pas tout de suite en route car il a d’autres chats à fouetter, en particulier une jeune beauté évanouie dans la nature depuis deux ans. Puis, Jack se retrouve dans une chambre d’hôtel avec sa mère, mais il dort sur le canapé. Pour qui connaît Jack cela n’a rien d’étonnant car il entre dans la catégorie des ours mal léchés.

Flea, une policière s’en ferait bien son en-cas mais il ne s’aperçoit même pas de l’intérêt qu’elle lui porte. Il y a aussi Penny, une femme mûre et néanmoins espiègle qui le reluque mais le commissaire ne se pâme que devant les pianos de cuisine de Penny qui dirige une petite affaire de confitures artisanales.

L’infirmier chef AJ vit avec sa tante Patience qui le traite comme un gamin. Lui ne s’occupe que de son clébard Stewart. Tout ce petit monde commence par s’agiter en se demandant si le surnaturel n’y était pas pour quelque chose et puis tout bascule quand on apprend qu’un parricide qui était enfermé, vient d’être libéré. Jack prend finalement l’affaire à bout de bras.

Entre temps, Melanie et AJ font picoti picota et tout devient très compliqué. Jack va quand même confirmer sa réputation de chieur mais aussi de bon enquêteur. C’est bien écrit, original et mené de main de maître. Un vrai plaisir !

Du polar top qualité DDDDD

 

422 pages, Presses de la Cité , 22 €

Format 14 X 22,5, Broché

Dominique LE FUR

crédit photo//

Jean Philippe Charbonnier//asile femmes

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