L’auteur fait partie des valeurs très sures en matière de roman policier. Inutile de lire la quatrième de couverture quand un des nouveaux romans de Deon Meyer sort tout chaud de l’imprimerie. A chaque fois, il s’agit d’un investissement garantit pour quelques magnifiques heures de lecture. Cette qualité rare s’explique par une prodigieuse recherche documentaire et une histoire qui arrive à accrocher le lecteur par les neurones.
Avant d’écrire de la littérature noire, Deon Meyer a été journaliste et rédacteur publicitaire, ce qui a pour conséquence un sens aigu de la narration et un souci du choc des mots. L’écriture fluide et le récit très bien articulé amènent le lecteur à attendre le plus longtemps possible de refermer la page quand on sait pourtant que le réveil sonnera comme chaque matin.
Benny Griessel appartenait à la catégorie des très bons enquêteurs avant de sombrer dans l’alcool et il a dû choisir entre la cure de désintox’ et le statut de clodo avec son caddy à roulettes. Il a déjà détruit sa famille à cause de l’alcool et il rejoint les AA où il rencontre Alexa, une chanteuse déchue. Ils vont se soutenir l’un l’autre pour ne pas replonger.
Le chef de Benny décide de lui redonner une chance depuis qu’il est devenu « sec » et l’enjeu est d’importance puisqu’un fou furieux a décidé de tuer des flics si une enquête n’est pas réouverte. Elle concerne le meurtre d’une jeune et séduisante avocate d’affaire et rien n’a permis de découvrir son assassin.Le mystérieux malade envoie mail sur mail en fournissant des pistes aux policiers.
Benny flaire la grosse embrouille et son chef décide de l’intégrer dans les troupes d’élite de la police avec des moyens dont il ne soupçonnait même pas l’existence.
L’enquête va alors aller très, très vite pour le plus grand bonheur du lecteur.
480 pages, Seuil Policier, 22,00 € 
Format 14 X 23, broché
Dominique LE FUR
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Image à la une –Deon Meyer dans les rues du Cap Afrique du Sud ( source le figaro.fr)
