Dans ce roman, l’auteur se démarque clairement de la vague américaine des séries policières américaines comme « Homeland » ou des films du style « Skyfall ». Il inscrit son récit non pas au niveau du département mais du canton, dans le petit village de Saint-Ambroise qui dispose quand même d’une salle de presse et de deux médecins légistes.
Heureusement, la Seconde Guerre Mondiale fournit un filon apparemment inépuisable aux romanciers français. Dans « Le Testament Noir », le roman démarre avec la découverte d’une malle au trésor avec une croix gammée sur le dessus. Sa réapparition va entraîner de nouveaux meurtres dont celui de Judith De Synth, la teigneuse localière de la feuille de choux du coin. Elle avait annoncé qu’elle révélerait toute l’histoire de cette malle dans son journal.
L’atmosphère ne cesse de s’alourdir au point que l’adjudant-chef, Victor Kobolsian, ne sait plus où donner de la tête. En effet, son épouse, qui a été renversée par un automobiliste nonagénaire atteint par la maladie d’Alzheimer, se trouve dans le coma à l’hôpital et la Faculté ne peut dire si elle s’en sortira.
Sa jeune collègue vient de se séparer et elle ne conserve que le souvenir du voyage aux Maldives avec son ex. L’actualité criminelle du village fait aussi venir de nombreux camping-cars, véritable plaie sur les petites routes touristiques.
C’est le troisième roman de cet ancien libraire de Clermont-Ferrand qui collabora également au quotidien « La Montagne ». L’auteur a dédié son roman « Le Testament Noir » à son épouse Caroline.
Un polar provençal **
289 pages, Presses de la Cité, 19€
Dominique LE FUR
Bonsoir,
merci pour l’article mais je regrette hélas que vous l’ayez mal lu. St Ambrose n’a pas deux médecins légistes, ils viennent de Marseille et il n’y a pas de salle de presse non plus, la journaliste réquisitionne une salle vide de la mairie. Permettez moi de ne pas comprendre vos allusions à une comparaison avec Homeland ou Skyfall !!! Peut être me l’expliquerez vous?
Monsieur,
A propos des médecins légistes, le fait qu’ils soient de Marseille ne m’a pas sauté aux yeux et, pourtant, j’ai lu votre livre, comme tous les autres, de la première à la dernière page.
Les références à un film ou une série me permettent de situer un univers et m’évite de citer d’autres auteurs. Elles m’offrent la possibilité d’indiquer la valeur addictive et l’ambiance d’un livre.
Bien cordialement,
D LE FUR