La commune insulaire encourait le risque de figurer sur le Patrimoine mondial en péril de l’Unesco. La menace s’est dissipée mardi.
Le 11 juin dernier, on apprenait que l’Unesco envisageait de demander à la France d’améliorer son périmètre d’exclusion des éoliennes autour du Mont-Saint-Michel et de modifier le projet de passerelle censé remplacer l’actuelle digue-route entre le rocher et la côte en 2015.
Or, Paris a visiblement satisfait les attentes de l’institution onusienne. La 36e session du comité onusien, organisé à Saint-Pétersbourg, en Russie, jusqu’au 8 juillet, a salué les engagements de la France : une « zone tampon, étendue, interdisant les éoliennes sur une distance de 40 km sur 20 km (autour de la baie), pour éviter la pollution visuelle, et les efforts diaboliques réalisés pour rendre son caractère d’île au Mont », a commenté Francesco Bandarin, directeur de la culture de l’Unesco.
Toutes les questions ne sont pas réglées
Cela dit, « le débat sur la hauteur du terre-plein au pied du Mont et celle de la future passerelle courant jusqu’à la berge n’est pas tranché. » L’Unesco recommande une hauteur de 6,80 m : « Il est question d’un site d’une valeur universelle exceptionnelle », insiste Francesco Bandarin.
source: culturebox