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La ville la moins stressante de France est….

Si la société d’aujourd’hui promeut souvent l’affairisme et la culture de l’effervescence, un rythme à 100 à l’heure ne convient plus à tout le monde, et de plus en plus de Français choisissent de prendre du recul. Au lieu de poursuivre une productivité incessante, ils laissent place à un mode de vie plus lent, le « slow living », donnant la priorité au bien-être, à la pleine conscience et à un mode de vie plus intentionnel.

Mais quelles sont les meilleures villes en France pour adopter le « slow living » ?

Afin de le découvrir, Unobravo a analysé les 30 villes françaises les plus peuplées et les a classées en fonction de critères tels que le pourcentage d’options de travail à distance, la pollution sonore ou encore le pourcentage d’espaces verts, révélant ainsi les villes françaises les plus propices au « slow living ».

Quelques points clés de l’étude : 

  • Limoges est la meilleure ville française pour le « slow living », proposant le pourcentage d’options de travail flexible le plus élevé du classement (73 %), ainsi que le pourcentage d’espaces verts le plus haut également (61 %).

  • Besançon se classe en deuxième position, avec une pollution sonore relativement basse (38) ainsi de 70% d’options de travail flexible,  favorisant un mode de vie lent et plus détendu.

  • En Europe, c’est Valence en Espagne qui prend la tête du classement, où les résidents travaillent en moyenne 26 heures par semaine et peuvent profiter de 11 heures d’ensoleillement par jour, de quoi faire le plein de vitamine D.

l’étude complète ici : https://www.unobravo.com/fr/blog/slow-living

Les meilleures villes européennes et françaises pour le « slow living »

  • Valence se classe comme la meilleure ville européenne pour le « slow living », avec une semaine de travail de 25,9 heures, tandis que Bruxelles est à la traîne en raison de peu d’espaces verts

  • En France, Limoges arrive en tête des meilleures villes pour le « slow living », tandis que Cergy-Pontoise se classe en queue de peloton, avec des niveaux élevés de pollution sonore

  • Une experte en psychologie explique les avantages de la vie plus lente et donne des conseils pratiques sur la manière de procéder à de petits changements pour adopter un mode de vie plus intentionnel

Dans le monde d’aujourd’hui, où le rythme effréné et la culture de l’effervescence sont souvent glorifiés, de nombreuses personnes commencent à prendre du recul. Ils choisissent de ralentir, de vivre plus intentionnellement et de donner la priorité au bien-être plutôt qu’à une productivité incessante. Cette tendance suscite d’ailleurs un intérêt croissant, avec 6,8 millions de posts Instagram utilisant le hashtag #slowliving et une augmentation de 34 % des recherches sur Google au cours de l’année écoulée.

Afin d’étudier comment et où ce mode de vie peut être le mieux adopté, le service de psychologie en ligne Unobravo a révélé les meilleures villes d’Europe et de France pour le « slow living ». Chaque ville est classée en fonction du pourcentage d’espaces verts, de la disponibilité d’options de travail flexibles, de la durée moyenne du travail par semaine, des temps de trajet pour se rendre au travail, du nombre de cafés, des heures d’ensoleillement et des niveaux de pollution sonore. En outre, le Dr Fiorenza Perris, psychothérapeute et directrice clinique d’Unobravo, donne des conseils pratiques pour aider chacun à adopter une vie plus lente, quel que soit l’endroit où il vit.

L’étude complète peut être consultée ici : https://www.unobravo.com/fr/blog/slow-living

Valence offre le meilleur environnement pour le « slow living », avec une semaine de travail courte, et beaucoup d’espaces verts et de cafés

Le top 10 des villes européennes pour le  « slow living »

Classement

Ville

% of d’espaces verts

% d’options de travail flexible

Heures moyennes travaillées par semaine

Temps de trajet moyen pour se rendre au travail (mins)

Nombre de cafés par 100 000 habitants

Nombre d’heures d’ensoleillement en été

Score de pollution sonore

1

Valence

41

70 %

25,9

21

35

10,5

34

2

Split

38

98 %

33,2

16

16

11,5

32

3

Grenade

42

92 %

25,9

29

50

12,2

60

4

Tallinn

29

87 %

25,9

24

23

10,4

32

5

Helsinki

43

67 %

29,4

25

26

9,9

23

6

Aarhus

46

63 %

25,9

28

14

8,5

25

7

Florence

42

71 %

30

28

73

11,5

46

8

Madrid

27

49 %

25,9

27

21

11,7

38

9

Reykjavik

31

99 %

33,6

21

48

6,7

20

10

Porto

40

66 %

34,3

24

72

10,2

35

Valence figure en tête du classement des meilleures villes d’Europe pour le « slow living », trouvant un équilibre parfait entre le travail et les loisirs. Avec un trajet pour se rendre au bureau de 21 minutes en moyenne et une semaine de travail de 25,9 heures, les habitants ont tout le temps de profiter des plaisirs simples de la vie, qu’il s’agisse de se détendre dans l’un des 35 cafés de la ville pour 100 000 habitants ou de se promener dans les 41 % d’espaces verts, dont le célèbre Jardín del Turia.

Split, la plus grande ville côtière de Croatie, arrive en deuxième position, où la semaine de travail légèrement plus longue de 33,2 heures est compensée par 98 % d’emplois offrant un travail flexible et un court trajet jusqu’au bureau de 16 minutes. Si l’on ajoute à cela un faible taux de pollution sonore (32), il est clair que Split offre un mode de vie paisible et tranquille.

Grenade complète le trio de tête, avec 12,2 heures d’ensoleillement par jour en été et 42 % d’espaces verts, parfaits pour se détendre en plein air ou s’évader dans les montagnes de la Sierra Nevada. Avec 50 cafés pour 100 000 habitants, la culture des cafés de Grenade complète son mode de vie décontracté et attentif.

Bruxelles est la pire ville pour le « slow living » en raison du nombre limité d’espaces verts et de cafés, ainsi que des niveaux élevés de pollution sonore

Bruxelles est la ville la moins propice à un mode de vie plus lent. Bien que les résidents bénéficient d’une semaine de travail relativement courte de 28,5 heures en moyenne, les options limitées de télétravail (43 %) et le trajet moyen pour se rendre au bureau de 37 minutes contribuent à une routine plus chargée et plus rigide. Pour ne rien arranger, Bruxelles affiche un score élevé de 56 en matière de pollution sonore et ne compte que 17 % d’espaces verts, ce qui complique la tâche des habitants qui souhaitent se détendre et se rapprocher de la nature dans un cadre paisible.

Paris, bien que mondialement connue pour sa riche sélection de cafés (109 pour 100 000 habitants, dont des lieux emblématiques comme le Café de Flore et Angelina), n’obtient pas non plus de bons résultats en matière de « slow living ». Son long trajet pour se rendre au bureau de 41 minutes en moyenne et la plus faible proportion d’espaces verts (14 %) font qu’il est difficile de trouver des moments de calme au milieu de la foule et de l’activité constante.

Londres se place sur la troisième marche du podium, avec le trajet moyen le plus long (45 minutes). Si l’on ajoute à cela le fait que seuls 41 % des emplois offrent la possibilité de travailler à distance, de nombreux Londoniens sont confrontés à de longs trajets quotidiens, ce qui leur laisse peu de place pour ralentir et privilégier l’équilibre dans leur vie de tous les jours.

Limoges arrive en tête des villes françaises où il fait bon vivre, avec 61 % d’espaces verts

Le top 10 des villes françaises pour le  « slow living »

Classement

Ville

% of d’espaces verts

% d’options de travail flexible

Nombre de cafés par 100 000 habitants

Nombre d’heures d’ensoleillement moyen en été

Score de pollution sonore

1

Limoges

61

73 %

61

7,9

38

2

Besançon

54

70 %

45

8,7

38

3

Aix-en-Provence

56

32 %

50

12,3

35

=4

Le Havre

46

60 %

50

9,7

38

=4

Tours

46

57 %

86

8

29

5

Montpellier

40

51 %

70

11,3

48

6

Toulon

37

48 %

55

12,1

54

7

Angers

54

57 %

50

7

29

8

Saint-Etienne

57

44 %

48

9,2

42

9

Nîmes

45

51 %

50

11,4

63

10

Clermont-Ferrand

40

54 %

70

8,4

41

Limoges, ville au riche patrimoine artistique et culturel, promeut un mode de vie où les habitants peuvent véritablement ralentir. Près des deux tiers de la ville sont couverts d’espaces verts, dont la Vienne qui traverse la ville et offre un lieu de pause tranquille. Sa configuration compacte, propice à la promenade, invite les habitants à flâner dans ses rues et à profiter de son impressionnante sélection de 61 cafés pour 100 000 habitants.

La deuxième place est occupée par Besançon, nichée dans un virage du Doubs. Avec 70 % d’emplois à distance, les habitants de la ville passent moins de temps à se déplacer et plus de temps à profiter des 8,7 heures d’ensoleillement par jour. Si l’on ajoute à cela le fait que 54 % de la ville est couverte d’espaces verts, dont les Fortifications de Vauban classées à l’UNESCO, on comprend pourquoi cette ville est idéale pour le « slow living ».

Aix-en-Provence complète le trio de tête, un joyau ensoleillé du sud de la France où les habitants bénéficient en moyenne de 12,3 heures d’ensoleillement par jour. Bien que seulement 32 % des emplois offrent la possibilité de travailler à distance, la ville est très agréable à parcourir à pied, le long de rues étroites bordées de bâtiments aux couleurs pastel.

Cergy-Pontoise est la pire ville française pour le « slow living », avec peu d’opportunités de travail à distance et des niveaux élevés de pollution sonore

Cergy-Pontoise est la ville française la moins idéale pour ceux qui recherchent un mode de vie plus attentif et plus équilibré. Située juste à l’extérieur de la capitale, elle connaît des niveaux élevés de pollution sonore (75 points), principalement en raison de l’importance de la mobilité pendulaire, alors que moins d’un tiers des emplois locaux offrent des possibilités de travail à distance. Avec seulement 16 cafés pour 100 000 habitants, les possibilités de se détendre et de se relaxer sont limitées, ce qui rend plus difficile l’adoption d’un mode de vie plus lent.

Strasbourg suit de près, offrant moins de possibilités de contact avec la nature malgré son charme indéniable. Connue pour son architecture pittoresque d’influence allemande et la tranquillité de l’Ill qui serpente à travers la ville, Strasbourg a un fort attrait visuel. Cependant, seuls 34 % de la ville sont couverts d’espaces verts, et avec une moyenne de seulement 7,6 heures d’ensoleillement par jour, les possibilités de profiter de l’extérieur peuvent sembler limitées.

Paris, la capitale de la France, arrive en troisième position pour ceux qui recherchent un rythme de vie plus lent. Bien qu’elle compte un nombre impressionnant de 109 cafés pour 100 000 habitants (soit 2 333 au total), son rythme effréné et son tourisme intense peuvent rendre difficile le fait de ralentir et de se détendre pleinement. Avec seulement 14 % d’espaces verts dans la ville et un taux de pollution sonore de 59, il n’est pas facile de trouver des moments de calme dans le mouvement constant de la capitale.

Une experte en psychologie partage cinq conseils pratiques sur la manière d’opérer des changements significatifs pour adopter un mode de vie plus intentionnel

Le Dr Fiorenza Perris, directrice clinique d’Unobravo, commente : « L’état d’esprit moderne encourage à travailler pour atteindre le sommet, à gravir les échelons de l’entreprise et à exceller dans tous les domaines de la vie. Mais la pression d’être toujours en action peut rapidement conduire à l’épuisement. La vie lente va à l’encontre de cet état d’esprit, en utilisant des pratiques telles que la respiration profonde, la connexion avec la nature et la désintoxication numérique pour activer le système nerveux parasympathique afin d’aider à réguler les émotions et à promouvoir la relaxation. Au fond, le « slow living » consiste à reprendre le contrôle de sa propre vie et à faire de l’espace pour expérimenter la fluidité, la concentration profonde et l’immersion ».

Voici cinq façons simples d’adopter la philosophie « slow living », où que vous soyez.

  1. Se concentrer sur ce qui compte vraiment :

  2.   « Il est facile d’avoir l’impression que tout ce qui figure sur votre liste de choses à faire est urgent, mais en réalité, ce n’est pas le cas. En éliminant les tâches inutiles, vous pouvez vous concentrer davantage sur les choses qui vous épanouissent. »

  3. Faire une détox digitale : « Une désintoxication numérique régulière peut aider à désencombrer l’esprit et vous permettre de vous engager pleinement dans le monde extérieur ».

  4. Prendre soin de soi est important : « Qu’il s’agisse de prendre une longue douche, de pratiquer la pleine conscience, de bouger son corps ou de savourer une tasse de thé en toute tranquillité, les petits gestes pour prendre soin de soi permettent de refaire le plein d’énergie et de favoriser la connexion avec soi-même. »

  5. Passer du temps en contact avec la nature : « Le temps passé au contact de la nature offre un sentiment de paix et de connexion qu’il est difficile de trouver ailleurs, ce qui permet de se reconnecter avec ses émotions.

  6. Faire de sa maison un lieu qui nous ressemble : « Un espace qui nous ressemble peut nous faire nous sentir bien et rassurés. S’entourer d’objets qui apportent une réelle valeur ajoutée à notre vie et ajouter des éléments tels que des plantes et des palettes de couleurs apaisantes peuvent créer un espace de retraite où l’on peut se ressourcer ».

À propos d’Unobravo

Fondée en 2019, Unobravo est une entreprise et une Benefit Corporation offrant un service de psychologie en ligne. Unobravo est un point de référence fiable, responsable et empathique dans la vie des gens, les aidant à atteindre le bien-être psychologique et les soutenant dans leur croissance personnelle, travaillant chaque jour pour briser la stigmatisation des problèmes de santé mentale, facilitant l’accès au soutien psychologique grâce à des prix abordables et à une sélection minutieuse de professionnels. Aujourd’hui, Unobravo compte plus de 7 200 psychologues, plus de 300 000 patients et une équipe principale de plus de 300 personnes.

Unobravo S.r.l. Benefit Company, Corso Vercelli 55, 20144, Milan.

Autorisation sanitaire : ATS Milan no. I-762/2022. Directeur de la santé : Dr. Barbara Mantellini inscrite au registre des chirurgiens de la province de Milan, no. 37532

Sources et méthodologie

Afin de révéler les meilleures villes pour le « slow living », Unobravo a analysé 50 des villes européennes les plus visitées ainsi que les villes françaises les plus peuplées, en les classant selon les facteurs suivants :

Les commentaires d’expert ont été fournis par le Dr Valeria Fiorenza Perris, psychothérapeute et directrice clinique d’Unobravo.

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