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EXPOSITION DALI A LA GALERIE MESSINE

SALVADOR DALI, Œuvres sur papier
Vernissage le jeudi 29 novembre 2012, de 18h30 à 22h.
Exposition du 30 novembre 2012 au 23 février 2013.

Le Corregidor et la Meunière, 1959, aquarelle, crayon
de couleur, encre de Chine, 50 x 31,6 cm

Le Centre Georges Pompidou accueille cet hiver en son sein l’oeuvre d’un des plus grands
maîtres du XXème siècle, Salvador Dali. A cette occasion, la galerie Messine à  choisi de prolonger
l’exploration de cette immense production artistique dans sa galerie, à travers un
accrochage d’une cinquantaine d’œuvres sur papier.
L’apport de cet ensemble varié de dessins, gouaches et aquarelles, en miroir avec les
tableaux phares de l’exposition du Centre Georges Pompidou, permettra d’étendre notre
regard et notre compréhension sur la personnalité singulière d’une création dont la force
réside avant tout dans le jeu, l’excentricité, l’audace.
Profondément classique dans son processus de création, admirant les grandes figures de la
seconde Renaissance pour leur sens aigu du dessin, Dali est aussi homme de son temps :
acteur du mouvement surréalisme et inventeur de méthodes et de techniques insolites ;
l’artiste aux mille visages n’a de cesse de questionner par la radicalité de son style.

L’ exposition dans la diversité de ses propositions, cherche à mettre en lumière la nature
d’une oeuvre qui d’un même élan offre une relecture des maîtres classiques, et ouvre l’art de
la peinture à une modernité délirante et grinçante.

L’oeuvre sur papier, l’exposition
S’il est de mise que la grande oeuvre éclipse l’homme qu’il y a derrière, la personnalité de
certains artistes est si prégnante qu’elle en infléchit notre regard. Chez Dali oeuvre et vie sont
intrinsèquement liées, au point que son existence est une stylisation qui prolonge et intensifie
tout ce qui est en germe dans sa création. Son champ d’expérimentation ne peut dès lors se
réduire au support : le geste artistique, l’affirmation de son esthétique débordent l’oeuvre.
« Dans ses oeuvres qu’elle soit peintes ou sculptées c’est toujours vers une autre dimension
qu’il se tournait et qu’il conviait le spectateur » ; « dans ses peintures, ses sculptures, ses
bijoux, ses costumes, il recherchait toujours la dimension de l’imaginaire ».1
L’artiste entremêle sans hiérarchie tout au long de sa carrière l’exercice du dessin, de
l’aquarelle ou encore de la peinture. Chez lui techniques et supports sont à entendre dans un
rapport de conciliation et de dépense (la prolifération) : rêve et imaginaire, religion et
mythologie, sensualité et féminité sont autant de thèmes que l’on retrouve dans ses oeuvres
papiers et ses toiles.
L’ exposition offre à voir une cinquantaine d’oeuvres sur papier allant des années 30 aux
années 80. Au fil de ce long cheminement à travers temps et style, resurgit tout l’imaginaire
de l’homme avec ses obsessions, ses fantasmes, ses traits de génie : Etude à l’architecture,
chevalier et personnages (1939), Les Tiroirs (1951), Composicion con Figura a Caballo
(1956), Etude à l’architecture, Illustration for Mao-Tsé-Tung (1966), Etude pour une Montre-
Bracelet (1981)…
Cet ensemble complexe d’études préliminaires, esquisses et dessins sera présenté dans un
souci d’accumulation et de pluralité, laissant transparaître chaque fois l’anarchie créatrice
d’une oeuvre aux orientations multiples.

Biographie
Dali est : érotique, scatologique, excentrique, animal, pictural, moustache, mystique,
médicastre et immortel.
Né en 1904 à Figueras, ville au nord de la Catalogne en Espagne, Salvador Dali y passe une
partie de son enfance avant de partir à Barcelone où son père possède une maison. La
région de l’Empurdan le marque au point d’influencer son oeuvre tout au long de sa vie.
Très vite sensibilisé à la peinture grâce à ses fréquentations, il suit dès 1917 les cours de
dessin de Juan Nunez et expose l’année suivante au théâtre municipal de Figueras où
plusieurs toiles suscitent un vif intérêt.
Son séjour à l’école des Beaux-arts de San Fernando de Madrid est écourté à cause de son
comportement : Dali est exclu de l’école en 1926, après avoir fait la connaissance du cinéaste
Luis Buñuel et du poète Federico Garcia Lorca. Cette même année il se rend à Paris où il

rencontre Picasso dont il devient l’immense admirateur.
En 1929 il retourne à paris à l’occasion de la réalisation d’Un chien andalou de Buñuel et fait
la découverte majeure du groupe surréaliste.
Après son coup de foudre pour Gala et des débuts financiers difficiles, le couple débarque à
New York. Les Américains sont subjugués par la personnalité de l’artiste et l’intensité de son
travail.
Dali est de retour dans son pays lorsque la guerre civile éclate, il parvient à s’en échapper en
1938 grâce à son ami Stephan Zweig. Dès septembre 1938, il réside dans la villa de
Gabrielle Chanel où il prépare l’exposition de New York à la galerie Julien Levy.
S’accommodant parfaitement au mode de vie Américain, il multiplie les rencontres d’artistes
et de grands hommes dont il peint plusieurs portraits.
Ce n’est qu’en 1948 que Dali revient chez lui pour travailler, il est mobile et se rend
régulièrement à Paris, New York ou Rome lors d’évènements majeurs. Après la mort de sa
Muse et compagne Gala, le peintre quitte sa maison. Il finit ses jours dans l’appartement de la
Torre Galatea. Il meurt à L’hôpital de Figueras le 23 janvier 1989. Son corps réside
actuellement au « Teatre-Museu » de Figueras, la majeure partie de son oeuvre et de ses biens
reviennent selon sa volonté, au gouvernement espagnol.

Informations
Messine
Galerie & Conseil
4 avenue de Messine
75008 Paris
Tél : 01 45 63 53 72
info@galeriemessine.com
Horaires de la galerie :
Lundi – vendredi 10h – 18h30
Le samedi sur rendez-vous

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