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Attaque du RER : il est temps de remettre de l’ordre !

 

Mes amis, je vous préviens tout de suite : ne stigmatisons pas ! Bon d’accord, une vingtaine de jeunes, sans doute en grande difficulté sociale, a attaqué le RER D à hauteur de Grigny dans l’Essonne. Toute la presse affirme qu’ils sont « jeunes », ces encagoulés… Peut-être un groupe d’étudiants polonais, il faut se méfier de ceux-là. Ou des touristes norvégiens en mal de sensations ? En tout cas, sûrement pas des néo-nazis : des manifs auraient été organisées le soir même dans tout le pays, et dans nos écoles, on aurait observé une minute de silence…

 

attaque-diligence

 

Moi je penche plutôt pour des « sensibles » comme les appelle si joliment Renaud Camus. Des « sensibles » qui viennent des zones du même nom.

On imagine la scène, samedi soir vers 22 heures. Des loups dans une bergerie. Ils ont pour eux l’assurance de l’impunité, ils sont forts, agiles, vivent en meute. Face à eux, des individus isolés, la gorge nouée par la violence de l’assaut, paralysés dès les premières secondes. Des moutons sans réactions attendant que l’égorgement se passe le plus vite possible. Certains passagers lobotomisés par la télé ont, qui sait, pensé à ce que dit Aymeric Caron à longueur d’antenne : pas d’amalgames, surtout pas d’amalgames !!!

« Après ça, tout le monde avait peur de sortir, on ne savait pas s’ils étaient partis ou pas. Ils s’en sont pris à tout le monde. Un vieil homme pleurait. Ils lui avaient volé ses clés et il ne savait pas où dormir. J’ai aussi vu une étudiante qui avait la main en sang. » raconte un témoin.

Selon un policier, « Cela ressemble à une attaque de diligence de l’époque mo­derne. Mais de cette ampleur, ce n’est pas habituel. » Pas « habituel » ? T’inquiètes, ça va le devenir. Et pour le moment, que les victimes ne la ramènent pas trop, elles ont survécu. Faut pas non plus faire sa chochotte, du gaz lacrymo dans les yeux, des pains dans la tronche, des arrachages d’iPhone ou de sacs, une ponction de pognon, c’est pas la fin du monde ! Les « agresseurs » — encore que je trouve que ce mot soit un peu stigmatisant — sont sûrement des jeunes qui ont beaucoup souffert, faut les comprendre ces chérubins. Dans un futur « débat » télé, un curé comme Bruno Roger-Petit nous dira sans doute qu’il ne s’agissait pas d’un fait divers, mais d’un banal fait culturel. Faut pas stigmatiser je vous dis !

D’aucuns disent quand même que ça rappelle le Far-West. Sauf que, en ce temps-là, bien souvent, on retrouvait les voyous gigotant au bout d’un corde. Ce n’était pas encore l’époque de la réinsertion à répétition, de l’excuse à vie pour ces pauvres délinquants. Il y a quelques jours, deux crapules ont attaqué un bus au Guatemala. Ça a mal tourné pour un des deux lascars, lynché et brûlé vif par les passagers. Terrible retour de bâton. Stefan Zweig le disait en méditant sur le Berlin des années folles : au bout d’un moment, à force de laisser-aller, de déliquescence morale, le peuple voudra un retour à l’ordre….

Joris
Karl

Journaliste.

Image à la une-France 2 et Europe 1 ont réalisé une reconstitution de l’attaque du RER D par des jeunes dans l’Essonne.

source -Boulevard Voltaire

1 commentaire

  • J’apprécie vraiment votre texte. Mais pour les moutons que nous sommes, combien d’agressions comme cela faudra t-il pour qu’on se réveille.
    Il peut il y en avoir des milliers sans que nous les moutons, nous bougions face aux loups.

    L’état, les journalistes, l’école nous disent comment il faut penser, comme au temps de l’Eglise en France, ou du communisme, dans les pays communistes.

    Souvent cela prend un leader*. Sinon les moutons que nous sommes restons des moutons, en train de bêler quand nous nous faisons égorger.

    * comme dans « Le point de bascule: comment faire une grande différence avec de très petites choses  » de l’ouvrage de Malcolm Gladwell, a propos de la violence a NewYork…

    Luc

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