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Anne Sinclair : « Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage »

 

Fausses Rolex et faux prophètes. Faux écologistes, façon Hulot, vendeur de gel douche. Faux curé, manière l’abbé Pierre qui racontait plus, dans son dernier ouvrage, sa fréquentation des filles de joie que celles des Évangiles. Faux philosophe, genre BHL n’ayant pas son pareil pour raconter ce qu’il n’a pas vu et copier ce qu’il n’a jamais écrit. Et puis, les faux oracles de l’économie, sur le mode DSK qui, en quelques décennies d’exercice n’aura pondu qu’un livre « majeur », La Flamme et la Cendre, et pour le reste rien. Pourtant, les médias, sa puissante femme surtout, nous l’avaient prévendu comme étant le « meilleur économiste de France »… Un seul concept par lui pondu, paraît-il écrit « sur un coin de nappe de restaurant », les 35 heures, dont l’échec fut si patent qu’il en attribua ensuite la maternité à MartineAubry


On sait depuis ce qu’il est advenu du futur ex-président de tous les Français qui s’apprêtait à faire le don de sa personne à la patrie… Badaboum et patatras, Carlton et Sofitel. Et Rikers Island en guise de Sigmaringen ; à chacun son bâton de maréchal.

Les grandes tragicomédies peuvent faire de bons livres, mais pas toujours. D’où la sortie d’un opuscule hautement hallucinogène, Belle et bête, de Marcela Iacub. De quoi s’agit-il ? Tout simplement du récit de la liaison d’une juriste, chercheuse et essayiste et qui, accessoirement, a partagé la couche de Monsieur Sinclair. Et là, ça envoie du lourd, du Panzer, du V2…

Dans Le Nouvel Observateur, très en pointe dans l’histoire, on lit sous la plume de Jérôme Garcin : « Elle aime que cet animal répugnant lui permette de ne plus être une “humaine véritable” qui lui révèle “à quel point c’est beau d’être une truie dans le rêve interminable d’un porc”… » Là, de deux choses l’une, ou l’on appelle les urgences afin d’imposer à madame Iacub une cure de sommeil, ou l’on se dit qu’il s’agit d’un canular. Après enquête, la première hypothèse paraît être la plus plausible, sachant que cette « fille d’avocat et arrière petite-fille de rabbin », toujours à en croire Le Nouvel Observateur, assurait, le 21 avril 2012, lors de l’émission Réplique d’Alain Finkielkraut sur France Culture, « que le viol n’est pas toujours traumatique (…) Il y a des gens qui ont été à Auschwitz qui ont été traumatisés et d’autres non. » Certes, mais tout de même…

Toujours dans la même veine poétique, elle affirme à propos de son ex-Jules, ces deux sentences dont on est en droit de se demander si elles ne seraient pas un brin contradictoires :
Number one : « C’est un artiste des égouts, un poète de l’abjection et de la saleté… » Bref, un Pier Paolo Pasolini, les valeurs morales et l’œuvre en moins.
Number two : « Il maltraite le cochon qu’il y a en lui, il le méprise. Il est peut-être le citoyen le plus puritain de ce pays. »
Là, ce ne sont plus les urgences qu’il convient d’appeler, mais le RAID ou les pompiers…

Mais les hommes ne sont rien sans leur femme. D’où, dans le rôle de l’épouse morganatique, Anne Sinclair qui, en tant qu’égérie de la gauche féministe, profère ce réquisitoire sans appel à propos de « l’affaire » du Sofitel : « Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage… » Mais, selon l’ex-madame 7 sur 7 ou 5 à 7, on ne sait plus trop bien, à lire Marcela Iacoub, « pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés, et c’est normal… » Qu’en aurait conclu l’immense Jean Jaurès ? « Vive la Sociale ! »

Saint Thomas d’Aquin avait théorisé quelques neuf preuves de l’existence de Dieu. Fortuitement, il en avait oublié la dixième : grâce à la divine providence, le Rocco Siffredi du FMI n’aura jamais présidé au destin de cette France forte de deux mille ans d’histoire. Et toutes nos excuses au Rocco en question qui, lui au moins, en bon artisan, se contente de faire honnêtement son métier.

Il est un fait que cette dame aime à filer la métaphore animalière, ayant déclaré sur France Info, au micro de Philippe Vandel, le 23 février : « Non, je n’ai pas d’enfants, j’ai une petite chienne… » Une petite Lola, à en croire Le Nouvel Observateur, dont l’amour exclusif qu’elle lui portait aurait précipité sa rupture d’avec l’ancien patron du FMI. Quitter un « porc » pour s’occuper d’une « chienne », c’est aussi à cela qu’on reconnaît les « dindes »

Nicolas
Gauthier
Journaliste, écrivain.
Nicolas Gauthier est auteur avec Philippe Randa des Acteurs de la comédie politique. 29 € À commander en ligne sur francephi.com.
source-Boulevard Voltaire

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