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à oublier d’urgence… L’étrange destin de Katherine Carr De Thomas H. COOK

L’auteur a été professeur d’histoire et secrétaire de rédaction à Atlanta, comme l’enseignement laisse beaucoup de temps libre dans ce pays aussi. Il a déjà écrit une petite trentaine de romans policiers et a obtenu le prix Edgar Awards, un prix littéraire américain qui comprend plusieurs catégories dont celui intitulé Best Fact Crime.

L’achat d’un triller se fait souvent en lisant la quatrième de couverture de manière à avoir un petit résumé et de se faire une petite idée de l’histoire. Dans le cas de ce polar, le lecteur a toutes les raisons de penser qu’il sera captivé de la première à la dernière page. Peu de livres offrent ce plaisir et il faut souvent attendre 50 ou 100 pages avant que l’histoire devienne très prenante.

Avec l’étrange destin de Katherine Carr, le récit stagne et l’ennui gagne à cause du style et des mots qui frôlent le prétentieux. Le pire arrive ensuite avec deux histoires qui se croisent et s’emmêlent. Pour assaisonner son récit, l’auteur revient à n’en plus pouvoir sur la peine et le chagrin que le héros trimballe car son fils Teddy fut aussi assassiné à l’âge de 7 ans.

Peut-être s’agit-il de poésie qui n’enchante pas ou d’une histoire étrange qui ne glace pas les sangs ? L’étrange destin se situe assez loin du roman policier. Ce roman donne aussi l’impression que l’auteur s’est régalé en écrivant et en citant « agapé », un des trois sens du mot amour chez les Grecques anciens.

 

Un polar très compliqué *

 

296 pages, Seuil Policier, 19,80 €

 

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 Dominique LE FUR

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