VOLVO V40 Un parfum de sportivité

Auparavant la lettre V signifiait break et S berline. L’arrivée de la V40 brouille les pistes comme l’avait fait à la grande époque la P 1800 S rendue célèbre par la série télévisée « Le Saint ».

Entre temps, la C30 a fait son apparition avec un look résolument décalé, mais il s’agissait d’un coupé qui poursuit d’ailleurs sa carrière. La précédente V40 dont la production s’est arrêtée il y a une quinzaine d’année s’inscrivait comme un petit break de la même manière que la fameuse V70.

Cette fois, Volvo et son nouveau propriétaire chinois tourne résolument la page avec une berline élégante dont le but consiste à titiller, voire déloger l’Audi A3, la nouvelle Classe A, la 308, la DS4, la BMW série 1 ou la Golf 6. Autant dire que la Volvo V40 arrive sur un segment très encombré avec une concurrence de qualité.

Au premier coup d’œil, elle dégage un côté sportif et de ce fait la position de conduite est assez basse. L’arrière évoque celui de la C30 et elle fournit l’impression d’ensemble très harmonieuse. Au volant, elle se révèle très saine dans son comportement qu’il s’agisse de freinage d’urgence ou de petites routes sinueuses.

Avec son diesel à rampe commune D2 1.6 l de 115 ch qui ne dégage que 94 g de Co2, elle se situe dans la catégorie des véhicules peu polluants. Pourtant, son moteur n’a rien d’ anémique, bien au contraire, il est capable de franches accélérations tout en procurant au conducteur une assise très confortable.

La plateforme de la C30 lui convient parfaitement et la suspension plutôt ferme ne détonne pas. Les habitués de la marque aux chevrons auront certainement une appréciation différente. Elle mesure 4m37 mais donne l’impression d’être plus grande.

A la différence de ses concurrentes, la Volvo V40 joue beaucoup sur la sécurité active comme passive, notamment avec l’airbag piéton qui constitue une première mondiale. C’est une voiture très agréable à conduire et qui dispose de nombreux atouts en sa faveur comme les équipements.