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Essai: Fiat Freemont 4×4 bva LE TOUCH AMERICAIN

Fiat ne s’en cache pas, son Freemont dérive du Dodge Journey de la marque Chrysler. Fabriqué au Mexique, il ne pouvait pas arriver sur nos routes sans un certain nombre de modifications, en particulier à propos des suspensions et de la motorisation.

. A la croisée du Crossover et du SUV, il affronte une concurrence très fournie avec, dans le lot, des concurrents très sérieux comme le Chevrolet Captiva, Mitsubishi ASX ou Qashquai +2. Dans la gamme Fiat, il remplace à la fois la défunte Croma et le disparu Ulysse, sans parler de l’atypique et pourtant attachant Multipla avec son bec de canard.

Du côté des petits monospaces, il faudra encore attendre un peu et la base de la Linea pourrait bien servir de base.

Ce qui frappe le plus, une fois à l’intérieur, ce sont les sept vraies places avec de l’espace pour les jambes. Sa longueur de 4,88 m, son empattement de 2,89 et sa hauteur de 1,74 expliquent ce confort. La troisième rangée dispose de sièges et non pas de strapontins.

A bord, la marque italienne équipe son crossover haut de gamme d’une sellerie chauffante en cuir, du régulateur de vitesse, d’une climatisation automatique tri-zone ou encore des radars de recul (il faut opter pour une caméra de recul bien plus pratique)   et des rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants.

Un œil avisé reconnaîtra le design italien avec des trouvailles qui seront très appréciées par tous ceux qui voyagent en famille. Sous chacun des sièges des deux premiers rangs se cache un bac de rangement amovible. Les enfants peuvent ainsi y glisser leur bazar ou une barre chocolatée qui aura été oubliée quand le soleil brille très fort.

Dans ce cas, il sera toujours possible de nettoyer le rangement à grande eau. Quand il s’agit de faire des courses dans une enseigne suédoise célèbre, les sièges se rabattent très facilement y compris avec les appuis-tête, pour former un plancher presque plat. En outre, la gamme de moteurs s’enrichit grâce au lancement de la technologie 4X4 à transmission automatique, disponible sur le moteur diesel de 170 ch  (c’est celui ci que nous avons essayé) et le moteur essence de V6 280 ch.


Au niveau de la conduite, il existe peu de différences entre les deux puissances car l’excellente boîte de vitesse que l’on retrouve sur la Bravo ou la Giulietta, permet de jouer plus ou moins sur les rapports. Une nouvelle offre attractive pour les familles nombreuses ou recomposées.Nous avons essayé la Boîte automatique à 6 rapports un vrai régal ….pour cette grosse bête de plus de 2079 kg

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Bilan

Le Freemont propose des prestations de luxe (sept places, modularité, coffre) au prix d’un monospace compact. Il tire par ailleurs le meilleur parti de son moderne et brillant diesel Multijet, tant en termes d’agrément que de consommation . Son équipement ne fait aucune impasse et le confort est réel.

 

T.Youf

 

 

LA FICHE TECHNIQUE

 Poids tractable freiné : 1 100 kg

Volume du coffre : de 145 à 1 461 litres

LES PERFORMANCES

De 0 à 100 km/h : 12,3s

Vitesse maxi : 180 km/h

Consommation cycle mixte : 6,4 l

Co2 : 169 g/km

LE BILAN

+ Confort

+ Rangements

+ Clim 3 zones

– caméra de recul en option

Rayon de braquage

Malus de 2200€ à 8000 € pour un 3.6V6 280Lounge 4×4

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