C’est l’offre actuelle faite par la Ministre de l’Écologie qui connaît bien le marché de la voiture électrique puisque le sauvetage de l’entreprise Heuliez n’avait pas fonctionné du temps où elle était Présidente de la région Poitou-Charentes…
Il s’agissait pourtant de la filière dite zéro émission. Outre le fait que ces sous-là, ils viennent des taxes à la pompe. C’est quand même étonnant que le prix du brut a été divisé par deux alors que celui du litre de gasoil est resté pratiquement égal dans les stations normales.
Sur les autoroutes, autre cheval de bataille de la Ministre, les péages continuent d’augmenter avec la disparition des préposées au péage, ce qui n’est pas sans conséquence sur le fléau que représente l’hypovigilance.
Mais cette lutte pour le pouvoir d’achat des Français a très vite été abandonnée car les taxes prélevées par l’état sur les opérateurs autoroutiers sont très juteuses. Alors voilà, une prime de 10 000 € quand les caisses de l’état sont en déficit, ça fait bizarre. Surtout quand il s’agit d’acheter un véhicule électrique avec l’autonomie que l’on sait et pas celle annoncée, sans le chauffage, les essuie-glaces, la radio et les phares.
Alors l’idée est non seulement baroque mais aussi surprenante quand on connaît le prix des voitures électriques : le triple d’un véhicule « normal » avec une valeur de revente nulle alors qu’un vieux diesel se négocie bien. Il suffisait pourtant de regarder pas loin chez nos voisins germains. Eux, ils ont mis en place un système de vignette à apposer sur le pare-brise.
Un 4 vert s’applique à un véhicule récent et un diesel équipé d’un filtre à particules fines et d’une vanne EGR. Les vieux diesels affichent un 2 rouge ou 3 jaune, ce qui leur interdit d’entrer dans les grandes villes. C’est pas bête mais l’idée ne vient pas de chez nous et c’est sans doute là où le bât blesse. Une autre piste consisterait à pousser la filière hydrogène. Elle est, pour l’instant, cantonnée à la région Rhône-Alpes qui abrite un champion du secteur et des entreprises de transformation des véhicules électriques pour leur offrir une autonomie réelle de 600 km avec un prix du carburant qui devrait être assez supérieur à celui du gasoil.
La petite ville de Saint-Lô adonné l’exemple avec ses camionnettes municipales à hydrogène mais cette information n’a pas dû arriver jusqu’au ministère de l’air pur.
Le veilleur de jour