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Le 27 novembre 1895, il y a 130 ans jour pour jour, le chimiste suédois Alfred Nobel est à Paris lorsqu’il termine et signe son testament, dans lequel il décide de consacrer sa fortune à la création d’un fonds servant à récompenser des découvertes majeures : c’est la naissance du Prix Nobel.

  • Alfred Nobel (1833-1896) est mondialement connu pour le prix qui porte son nom, mais il est aussi l’inventeur de la dynamite.
  • •Ne souhaitant pas rester dans l’histoire pour ses inventions meurtrières, il choisit, à la fin de sa vie, de consacrer sa fortune à la création d’un fonds destiné à récompenser « ceux qui, au cours de l’année écoulée, ont rendu à l’humanité les plus grands services » dans 5 domaines : la chimie, la médecine, la littérature, la physique et la paix.
  • •Cette demande est inscrite sur son testament, qu’il signe le 27 novembre 1895 au Cercle suédois et norvégien de Paris, au 242 rue de Rivoli (1er).
  • •Paris a donc vu les prémices du Prix Nobel. Et ce n’est pas un hasard, puisque le Suédois a vécu des années dans la capitale.
  • •Sa première rencontre avec Paris a lieu durant sa jeunesse, lorsqu’il vient y étudier la chimie durant un an.
  • •Son retour dans la région arrive à l’âge de 40 ans, en 1873, lorsqu’il fait l’acquisition d’un hôtel particulier, au 53 avenue de Malakoff, dans le 16e(aujourd’hui le 59 avenue Raymond-Poincaré).
  • •Il y réside pendant plus de 20 ans, durant lesquels il continue de déposer divers brevets, notamment sur les poudres et les explosifs.
  • •Il participe pleinement à la vie mondaine de l’époque, et fréquente les salons littéraires où il côtoie notamment Victor Hugo.
  • •Souhaitant de l’espace pour aménager son laboratoire, où il poursuit ses recherches, Alfred Nobel achète en 1881 une grande maison au nord-est de Paris, à Sevran (93), qui sera ensuite durant des décennies l’hôtel de ville de la commune.
  • •Au-delà de l’Île-de-France, il investit aussi dans tout le pays par l’intermédiaire de 7 usines de dynamite.

Alors que la fin d’année et ses festivités approchent, la Galerie des Ateliers de Paris (12e) accueille une boutique éphémère dans laquelle des marques parisiennes présenteront chaque week-end leurs créations.

•Ce « pop-up de Noël » sera ouvert tous les week-ends jusqu’au 25 décembre, du jeudi au dimanche.

  • •À l’intérieur, des produits nés dans la capitale sont proposés par les résidents des Ateliers de Paris, mais aussi par les artisans du label « Fabriqué à Paris ».
  • •Chaque week-end, 6 ou 7 créateurs différents investissent le lieu pour mettre en valeur leur travail.
  • •Selon les invités, vêtements, accessoires, petits objets, maroquinerie, bijoux et même jouets pour enfants seront accessibles.
  • •L’opération démarre dès aujourd’hui avec les bijoux de La Papesse Paris et Atelier Tilda Brune.
  • •Les objets variés de la Maison Douillet, les œuvres textiles d’Eléna Hervé Caro, les céramiques et bijoux d’art de Meig, ainsi que des plateaux et créations design signés Jules Levasseur accompagneront cette proposition.
  • •Le programme complet de chaque week-end est à découvrir ici.
  • •Le label « Fabriqué à Paris » a été créé en novembre 2017 dans le but de promouvoir la richesse de la création parisienne.
  • •Depuis, plus de 2 500 produits et plus de 1 350 entreprises ont été récompensés.
  • •« Ce label distingue des produits dont le caractère local du processus de fabrication ou de transformation (Paris intra-muros) est avéré », explique la Ville.
  • •Concrètement, il faut que la « fabrication ou la dernière transformation ayant abouti à la création d’un produit nouveau ait été réalisée à Paris » et que « la valeur ajoutée ait été majoritairement produite à Paris. »
  • •Une carte des lauréats est présentée ici.

Y aller : 30 rue du Faubourg Saint-Antoine (12e). Jusqu’au 21 décembre, du jeudi au dimanche, de 11h à 19h.

Depuis 2021, l’entreprise Toit de Paris transforme le zinc des toitures de la capitale pour créer des objets uniques. 

•Le projet Toit de Paris naît d’un souvenir d’enfance de sa fondatrice, Constance Fichet-Schulz : « Mes parents m’avaient offert un bout du mur de Berlin, et j’ai toujours trouvé ça fantastique de pouvoir avoir un morceau de l’histoire d’une ville », explique-t-elle.

  • •Lorsqu’elle réfléchit à décliner ce projet dans la capitale, le zinc emblématique des toits, qui couvre aujourd’hui près de 70 % de la capitale sur 22 millions de m², s’impose à elle comme le symbole patrimonial parisien.
  • •Après une campagne de financement participatif, ce projet entièrement local voit le jour.
  • •Dès le départ, la fondatrice se rapproche des couvreurs de la capitale, ravis de voir leur métier et leur savoir-faire valorisés. Ils sont aussi rémunérés pour cette matière première.
  • •« Le zinc est récupéré directement en bas des chantiers pour qu’il soit sourcé précisément, puis acheminé dans notre entrepôt d’Île-de-France pour être travaillé manuellement », explique Constance Fichet-Schulz.
  • •S’il existe une filière de recyclage des métaux, la réutilisation est plus compliquée. Toit de Paris a donc dû créer son propre modèle.
  • •Les premières créations de la marque sont des pièces décoratives représentant différents arrondissements de Paris.
  • •La gamme se décline ensuite en des porte-clés et petits accessoires plus accessibles, autour des monuments de la capitale notamment, mais aussi en des panneaux de signalétique.
  • •Toit de Paris vient de dévoiler sa première collaboration artistique, avec l’artiste urbain C215, « dont l’univers est l’identité sont très liés à la ville et résonnent naturellement avec le matériau », se réjouit la fondatrice.
  • •Ensemble, ils ont imaginé des coffrets en édition limitée de plaques gravées représentant Victor Hugo, Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud.
  • •« La malléabilité du zinc nous permet aussi d’envisager de nouvelles pistes, dans le luxe, pour des vitrines ou avec des designers autour de projets de mobilier», conclut-elle.

Le Pompon, nouveau restaurant intimiste et gourmand, vient d’ouvrir dans la magnifique enceinte du Palais Brongniart (2e).

Le Pompon est la nouvelle adresse du groupe Food Society, déjà à la tête d’une vingtaine de tables de la capitale, comme Bonnie (4e), Le Piaf (8e) ou le Maxim’s (8e).

  • •Après s’être installé à l’Institut du Monde Arabe avec Dar Mima (5e), c’est dans un autre bâtiment culturel et historique qu’il se présente, le Palais de la Bourse.
  • •Dans un décor chaleureux et tamisé, des photos et affiches d’époquedonnent l’impression d’entrer dans une vieille mais chic brasserie de la capitale.
  • •L’architecture est signée de la Parisienne Daphné Desjeux.
  • •« J’ai voulu retrouver l’esprit d’une institution parisienne, chic et vivante. Chaque détail crée une élégance discrète et intemporelle », explique-t-elle.
  • •Au fil de la soirée, l’ambiance musicale évolue et « un DJ revisite les plus grands tubes des années 1960 à aujourd’hui », promet le lieu.
  • •Pensé comme un espace d’échange et de vie, le restaurant propose des assiettes à partager avec des produits d’exception : foie gras, croque-monsieur truffé au comté, pinces de crabe ou jambon ibérique.
  • •Pour continuer, le poulet aux morilles à la crème d’Isigny montre une belle gourmandise, comme le crispy parmentier de canard ou le pavé de saumon aux herbes.
  • •Pour les très bons vivants, une énorme côte de boeuf maturée d’1 kg ou une épaule d’agneau confite peuvent aussi être partagées.
  • •Côté sucré, on retrouve des classiques de la cuisine française, avec une tarte fine aux pommes, une île flottante, un fondant au chocolat ou une coupe Mont-Blanc.
  • •Menu complet ici. Entrées dès 20 €, plats dès 30 €, desserts dès 16 €.

Y aller : 25 place de la Bourse (2e). Du mardi au samedi de 19h à 2h. Réservations ici.

REVUE DE PRESSE

La Ville a choisi le gestionnaire de son réseau de chaleur

La Ville vient d’attribuer la gestion de son réseau de chaleur, jusqu’ici encadré par la Compagnie parisienne de chauffage urbain et qui s’ouvre à la concurrence. Dalkia, une filiale d’EDF, a été préférée à Engie et remporte ce contrat estimé à15 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur 25 ans, explique Challenges.

Les 3 principaux bailleurs sociaux n’augmenteront pas les loyers en 2026

La Régie immobilière de la Ville de Paris, Paris Habitat et Elogie-Siemp, les 3 principaux bailleurs de la Ville, qui représentent près de 80 % du parc, ont confirmé qu’ils n’augmenteraient pas leurs loyers en 2026. Cette décision, soutenue par la mairie, devrait bénéficier à 225 000 foyers, précise Ici Paris IDF.

Alexander Stewart à l’Alhambra

Le jeune chanteur canadien Alexander Stewart a récemment pris d’assaut la scène internationale grâce à sa voix et ses textes mélancoliques et intimes. Il présente son style entre pop et rock à l’Alhambra (10e) ce soir, dès 20h.

  •  20h.
  •  21 rue Yves-Tourdic, 10e.
  •  Billetterie ici, 34,50 € tarif unique.

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