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 Jusqu’au 15 février 2026, le musée de Montmartre (18^e) ouvre ses portes à une exposition consacrée à l’École de Paris. Mais au-delà de cet événement, que savons-nous de ce courant artistique du début du XX^e siècle ?

•Plus de 130 œuvres, issues de la prestigieuse collection privée du Polonais Marek Roefler, seront dévoilées au public dans le cadre de cette exposition.

• •L’ambition est de rendre hommage à un courant artistique aussi foisonnant qu’encore méconnu du grand public, à travers le parcours d’artistes européens ayant trouvé refuge et inspiration dans la capitale.
• •Cette exposition illustre « l’étendue du foisonnement créatif de l’École de Paris, ainsi que la pluralité de styles qui caractérise ce mouvement», explique le musée de Montmartre.
• •L’École de Paris n’est pas une école au sens académique du terme, mais une appellation historique regroupant surtout des artistes étrangers ayant exercé à Paris, principalement entre 1900 et 1940.
• •Ce terme a été utilisé pour la première fois dans les années 1920,souvent par des critiques d’art, pour désigner cette communautécosmopolite.
• •Ces artistes, ayant tous des sensibilités différentes, n’étaient pas unis par un style commun mais par un même lieu de création, Paris, et une volonté de s’inscrire dans la modernité.
• •Beaucoup de ces artistes étaient juifs originaires d’Europe de l’Est ayant fui la guerre ou les discriminations, mais d’autres venaient d’Espagne (Pablo Picasso), d’Italie (Amedeo Modigliani) ou du Japon(Léonard Foujita), précise le musée.
• •Cette diversité culturelle a donné naissance à une richesse stylistique rare : cubisme, expressionnisme ou surréalisme s’y côtoient.
• •Parmi les figures de proue de l’École de Paris et de l’histoire de l’art moderne, on peut citer le peintre d’origine polonaise Moïse Kisling, le Français d’origine russe Henri Epstein ou encore les sculpteurs Auguste Zamoyski, Boleslas Biegas et Jozef Csaky.

Y aller : 12 rue Cortot, 18^e. Billetterie ici, 22 € plein tarif.

Après une pause estivale, le rafraîchissant spectacle IMPRO !reprend ses droits au Théâtre de Nesle en ce mois d’octobre pour une 14^e saison. Ian Parizot, comédien et directeur de la troupe, évoque cette reprise.

• •En 14 saisons, IMPRO ! a déjà réuni plus de 60 000 spectateurs.
• •La recette est simple : 3 comédiens et un musicien imaginent des courtes scènes à partir de suggestions du public dans la plus pure tradition de l’improvisation théâtrale.
• •Rire, émotions, surprise et invitation à la réflexion sont au rendez-vous à un rythme ciselé, les comédiens ne prenant ni temps-mort ni pause de concertation.
• •Ian Parizot est accompagné de Jeanne Chartier, comédienne et doubleuse pour la série animée Les Kassos, de Pauline Crépin, spécialiste du théâtre contemporain, et de Cyprien Chevillard, comédien et mime formé à l’École du Louvre.
• •Sarah Kay et Xavier « Wax » Ferran assurent en alternance l’ambiance musicale, « en nous accompagnant ou avec des bruitages ou des références, et parfois même en jouant », précise Ian Parizot.
• •Après une courte conversation avec le public, qui « suggère des mots, des expressions, des références culturelles ou évoque des souvenirs », la pièce se lance, explique le comédien.
• •Les artistes puisent aussi dans l’actualité, dans l’histoire ou dans des œuvres variées leurs inspirations.
• •« Les membres se connaissent très bien, donc il y a des automatismes. Nous sommes très à l’écoute de l’énergie de la salle, certains soirs vont être plus comiques et d’autres plus poétiques, oniriques, littéraires ou cinématographiques », conclut-il.

Y aller : 8 rue de Nesle, 6^e. Billetterie ici, représentations à 19h, tous les samedis et les vendredis à partir du 2 janvier 2026.

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