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C’est parti pour la « fashion week »
Après Florence et Milan, le monde de la mode masculine se retrouve aujourd’hui avec la «fashion week» qui commence ce mardi avec les défilés automne-hiver 2025-2026.
A QUOI S’ATTENDRE
- •Jusqu’à dimanche, de nombreux défilés et présentations sont organisés par les grandes maisons et les créateurs tendance qui dévoileront leurs nouvelles collections de prêt-à-porter pour les hommes.
- •Meta Campania Collective, jeune marque de luxe suisse fabriquée en Italie, ouvrira le bal à 16h avec une présentation (sur invitation) de ses pièces.
- •L’événement de cette première journée sera assurément le défilé Louis Vuitton avec la présentation de la nouvelle collection de Pharrell Williams, directeur artistique homme de la griffe française depuis 2023.
- •Ce défilé n’est accessible que sur invitation mais il sera également à suivre en direct vidéo.
DE PRESTIGIEUSES MAISONS
- •Les jours suivants, Berluti, Isabel Marant, Paul Smith, Rick Owens, Yohji Yamamoto, Dior Homme, Kenzo, Hermès ou encore Agnès B seront de la partie.
- •Si Lanvin revient aussi après deux ans d’absence, le retour le plus attendu en ce début d’année à Paris sera probablement celui de Jacquemus, dimanche.
- •Ces dernières années, son fondateur Simon Porte Jacquemus avait fait le choix d’organiser ses défilés à d’autres moments et dans d’autres lieux, par exemple dans le parc du château de Versailles en 2023.
- •En revanche, Saint Laurent ne sera pas présent mais la maison présentera sa collection masculine la semaine prochaine.
ET ENSUITE ?
- •Selon les spécialistes, cette collection automne-hiver 2025-2026 devrait faire la part belle aux pièces classiques et confortables ainsi qu’aux styles workwear (inspiré par les vêtements de travail) et outdoor (inspiré des tenues techniques).
- •Après cette semaine consacrée aux collections homme, Paris restera l’épicentre de la mode puisque la «fashion week» haute couture débutera le 27 janvier.
- •Quant à la Fashion Week automne-hiver 2025-2026 féminine, elle se tiendra du 3 au 11 mars.
C’est arrivé un 21 janvier : en 1793, l’exécution de Louis XVI
Le 21 janvier 1793, le roi déchu est guillotiné en public à l’âge de 38 ans. C’est un des événements les plus importants de la Première république issue de la Révolution française
LA CONVENTION RETIRE TOUT POUVOIR AU ROI
- •Tandis que Louis XVI est incarcéré à la prison du Temple, une Convention nationale est élue au suffrage universel masculin et décrète l’abolition de la royauté le 21 septembre 1792, au lendemain de la victoire de Valmy remportée sur les Prussiens.
- •Cet événement majeur de la Révolution française met fin à huit siècles de monarchie ininterrompue et se pose rapidement la question du sort de Louis XVI.
- •Privé de tout pouvoir, le monarque monté sur le trône en 1743 à l’âge de cinq ans redevient un citoyen ordinaire sous le nom de Louis Capet.
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UN PROCÈS D’ENVERGURE
- •Autrefois sacré et intouchable, Louis XVI se retrouve sur le banc des accusés devant les représentants de la Nation. Il va ainsi comparaître à deux reprises, les 11 et 26 décembre 1792, devant une Assemblée élue qui se constitue en Haute cour de justice.
- •En réalité, ici, c’est le procès de la monarchie absolue qui se joue. Louis XVI est notamment accusé de trahison, de conspiration contre l’État ou encore de violence envers le peuple.
- •Les Montagnards réclament son exécution. Robespierre, qui siège sur le banc des Montagnards, demande que la Convention le déclare comme « criminel envers l’humanité ».
- •Malgré les réticences des Girondins qui redoutent le chaos dans le pays, la sentence tombe le 17 janvier 1793 : après 36 heures de délibéré, 361 députés sur les 721 présents votent « la mort sans condition » de Louis Capet pour « conspiration contre la sûreté de l’Etat ».
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FOULE IMMENSE PLACE DE LA RÉVOLUTION
- •Le 21 janvier 1793, Louis XVI quitte la tour du Temple dans laquelle il était emprisonné avec sa famille depuis août 1792 pour rejoindre l’échafaud installé place de la Révolution, l’actuelle place de la Concorde.
- •Une foule immense l’accueille. Près de 80 000 hommes armés sont postés le long des rues, sur les carrefours et les places de la capitale.
- •Dans une dernière adresse au peuple, Louis Capet déclame : « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu pour que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France ». À 10h22, au son des tambours, le bourreau actionne le couperet : Louis XVI meurt guillotiné.
- •232 ans après cette exécution, le Comte de Paris, le prince Jean d’Orléans, assistera à une messe en l’honneur de Louis XVI à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois (1er). Une tradition suivie par des centaines de royalistes chaque année.
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Un nouvel Hando dans le Marais
Après la rue de Sèvres (6e) et la rue Danielle Casanova (1er), Hando Parisian Handroll fait son arrivée dans le 3e arrondissement.
LES ROLLS À L’HONNEUR
- •Un nouveau restaurant a ouvert ses portes hier au 14 rue de Bretagne, dans le Marais. Il s’agit du troisième Hando Parisian Handroll de la capitale.
- •Comme les premiers, il propose une cuisine japonaise contemporaine où les rolls (du riz et poissons ou fruits de mer enveloppé dans des rouleaux d’algues nori) occupent une place centrale.
- •Certains sont classiques (saumon, crevette, thon…), d’autres plus luxueux (boeuf wagyu, homard, caviar) ou surprenants, à l’image du nouveau roll Uni (langues d’oursin, sauce soja ponzu).
- •On peut également y déguster des nigiris (autre nom des sushis), là aussi avec des associations qui sortent des sentiers battus. Ou, pour ceux qui préfèrent la viande, un tartare de wagyu à la truffe noire du Périgord.
- •Soupe miso et autres edamame sont également proposées en entrée ainsi que des glaces et mochis sucrés en dessert.
- •Côté boissons, une sélection de thés et de sakés japonais est par ailleurs disponible.
UN TRAVAIL ESTHÉTIQUE
- •Les différents plats se caractérisent par des visuels soignés, à l’image de l’ensemble de l’établissement qui se veut « aussi poétique que pointu ».
- •Le cadre de ce nouvel établissement s’inspire de la décoration d’intérieur japonaise, entre béton, bois clair et tissu.
- •Voulant mettre en avant « le théâtre et l’esthétique », les propriétaires ont notamment fait appel à une artiste traditionnelle japonaise pour réaliser des céramiques.
- •Le restaurant Hando Marais est ouvert tous les jours : du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 19h30 à 23h ainsi que le samedi et le dimanche de 12h30 à 17h et de 19h30 à 23h.
- •Pour réserver, cela se passe au téléphone (01 45 31 91 58) ou sur le site du restaurant. Pour les tarifs, comptez de 6 (le concombre) à 42 € (le caviar) le rollet de 19 à 42 € pour un menu, constitué de 3 à 6 rolls.
Des dessins et objets de Saint Laurent exposés
DE QUOI PARLE-T-ON ?
- •Alors que s’ouvre la «fashion week» masculine, la maison de vente aux enchères d’oeuvres d’art et d’objets de collection Sotheby’s accueille dans ses locaux du 83 rue du Faubourg Saint-Honoré une exposition singulière.
- •Au 83, rue du Faubourg Saint-Honoré, on pourra ainsi découvrir des oeuvres et objets d’ Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, dont des clichés réalisés par Andy Warhol et Helmut Newton.
- •Seront aussi présentés des objets acquis par le couple auprès de la galerie Kugel, à l’image d’un médaillon en porcelaine de style Empire représentant un soldat romain.
- •L’exposition Yves Saint Laurent – Pierre Bergé : une collection intime permettra aussi de découvrir une vingtaine de dessins de nus masculins inédits, réalisés par le grand couturier lui-même au crayon ou au feutre.
- •« Célébration de la beauté, de la sensibilité et de la liberté artistique », selon Sotheby’s, ces croquis s’inscrivent dans la longue tradition du nu, chère à de nombreux artistes.
DE GRANDS COLLECTIONNEURS
- •Vendredi à partir de 14h, ces pièces de collection et dessins seront mis aux enchères. Pour s’inscrire à la vente, c’est par ici.
- •Yves Saint Laurent et Pierre Bergé étaient de très grands collectionneurs. Parmi leurs trésors se trouvaient des tableaux de maîtres comme Picasso, des sculptures de Brancusi et des objets du XVIIIe siècle.
- •La vente aux enchères de leur collection, organisée après le décès d’Yves Saint Laurent en 2008, fut un événement mondial. Organisée au Grand Palais début 2009, elle a permis de récolter 373 millions d’euros.
- •Une partie des fonds fut utilisée pour financer la fondation créée par Pierre Bergé en faveur de la recherche médicale.
Le portrait : Svetlin Roussev, un violoniste virtuose au Musée de l’Armée
Jeudi, le Musée de l’Armée accueille « Ici Londres ! », un concert qui fera revivre la soirée musicale donnée le 4 avril 1943 dans la capitale britannique en soutien à la résistance, avec Yehudi Menuhin au violon. Pour l’occasion, c’est Svetlin Roussev, qui a joué sous sa direction, qui sera le soliste. Il sera accompagné par l’Orchestre symphonique de la Garde républicaine dirigé par Bastien Stil.
UN TALENT VENU DE BULGARIE
« Il s’agit d’un mini-marathon et probablement le plus difficile », confie Svetlin Roussev au moment d’évoquer le programme qui l’attend jeudi soir (20h) à la cathédrale Saint-Louis, où se tiendra le concert « Ici Londres ! ». Le violoniste y jouera le « Concerto en ré majeur, pour violon et orchestre » de Beethoven, « d’une pureté et d’une beauté absolument incroyables », et le « Poème » de Chausson, « beaucoup plus dense et compact ». Svetlin Roussev précise « adorer »ce concerto de 1896, qui était l’oeuvre préférée de son père.
Né en 1976 en Bulgarie de parents violonistes, Svetlin Roussev a intégré le Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de 15 ans. Un établissement où il enseigne d’ailleurs aujourd’hui. Violoniste virtuose, il a été lauréat de prestigieux concours internationaux et s’est produit dans les salles les plus réputées du monde, comme le Konzerthaus de Berlin, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris ou encore le Bolchoï et la salle Tchaikovsky de Moscou.
Jeudi, ce ne sera pas la première fois qu’il jouera au Musée de l’Armée, « l’un des plus beaux au monde ». Svetlin Roussev ne cache donc pas son impatience avant ce concert où « tout est inhabituel », puisqu’il n’a joué Beethoven et Chausson qu’une fois en cinq ans, mais aussi parce qu’il doit encore apprivoiser son nouvel instrument, un Stradivarius 1716 Baron Wittgenstein que lui a prêté l’Etat bulgare fin octobre. Sa hâte lui vient aussi à l’idée de jouer de nouveau à Paris.
PARIS, VILLE D’ADOPTION
« Paris est ma ville d’adoption, j’y ai passé beaucoup d’années », souligne Svetlin Roussev en évoquant la Ville lumière. S’il n’y habite plus aujourd’hui, cela reste pour lui « un lieu très particulier » où il « retrouve à la fois des étudiants, des gens proches » et plus largement, son plus fort contingent de connaissances (hors Bulgarie) parmi tous les lieux où il se produit. Depuis 2008, ce musicien pédagogue intervient en effet comme professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, l’endroit où il avait fait ses classes auprès de Jean-Jacques Kantorow et de Gérard Poulet. Artiste complet, ce soliste a aussi joué comme violon solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France, de l’orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes et principal guest concertmaster du Seoul Philharmonic Orchestra.
Résident bulgare depuis 2021 après avoir vécu en Suisse, Svetlin Roussev estime que son lieu d’habitation n’a plus beaucoup d’importance tant ses déplacements à travers le monde sont fréquents. Allemagne, Bulgarie, Corée du Sud, France… ce violoniste globe-trotter égrène ses récents voyages tout en reconnaissant avec humour qu’il n’a pas le meilleur des « bilans carbone ».
S’il estime que « les rendez-vous parisiens sont relativement rares », Svetlin Roussev se réjouit tout de même de revenir bientôt dans la capitale. Le 13 février, le violoniste se produira avec la pianiste sud-coréenne Yeol Eum Son pour un récitalorganisé par l’Institut culturel bulgare. Cet événement aura lieu dans la salle Cortot, attenante à l’École normale de musique de Paris (17e).
REVUE DE PRESSE
Le sumo de retour à Paris 🇯🇵
Pour la première fois depuis 30 ans, un tournoi de sumos va se tenir dans la capitale, rapporte Le Parisien. Les 13 et 14 juin 2026, la Japan Sumo Association célébrera son centenaire avec le Tournoi de Paris, un événement qui réunira les 62 meilleurs sumotoris. Le dernier tournoi de sumos à Paris avait été organisé en 1995 à l’initiative de Jacques Chirac, qui était passionné de cette discipline sacrée au Japon.
Des séances de cinéma pour les chiens 🐶
Les animaux ne sont pas toujours les bienvenus dans les lieux publics, mais il y a des exceptions. C’est le cas au Majestic Bastille qui propose des séances de cinéma pour les chiens, relaie BFM Île-de-France. Samedi dernier, 18 propriétaires de chiens ont ainsi pu assister à une séance de « La Belle et le clochard » avec leur compagnon à quatre pattes. Et l’expérience va se renouveler prochainement.
