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Exposition Prosopopées:quand les objets prennent vie

Après le succès, il y a deux ans au CENTQUATRE–PARIS, de l’exposition Trouble Makers: Sensation Versus Digital, l’idée est née de créer, en collaboration avec Arcadi, un temps fort pour l’art contemporain numérique. Avec cette nouvelle biennale, les objets de notre quotidien deviennent autonomes…

direction artistique: Gilles Alvarez et José-Manuel Gonçalvès

 

Que se passerait-il si les objets qui nous entourent devenaient autonomes? C’est la question à laquelle tente de répondre le CENTQUATRE-PARIS, associé à Arcadi, pour cette première Biennale internationale des arts numériques – Paris/Île-de-France. Des artistes s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictive du monde.
Imaginez qu’après un dérèglement savamment orchestré, vous rencontriez…
des rochers qui respirent et d’autres qui lévitent, une météorite lue par des lasers,
des entités extraterrestres qui s’installent parmi nous, des tableaux qui prennent vie,
des détecteurs d’anges, des lavabos en feu,des vagues de néons,un canapé pris de transe,des exosquelettes venus de l’enfer qui nous invitent à danser, des miroirs qui s’obstinent à ne pas refléter notre image,des œuvres qui tentent de s’échapper de l’exposition…«Objets inanimés, avez-vous donc une âme?», se demandait Alphonse de Lamartine. Que penserait le poète aujourd’hui devant cet art contemporain augmenté par les nouvelles technologies?

Et nous, qu’en pensons-nous? Y pensons-nous? Loin des interactions ludiques auxquelles est souvent confiné l’art numérique, l’exposition de la Biennale se penche sur notre relation aux machines et objets qui nous entourent.
La prosopopée est une figure de style qui consiste à faire parler des choses ou êtres inanimés.

Ici, des artistes internationaux s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictive du monde. Dans un appartement déréglé, un frigo et un radiateur se livrent à un combat ridicule. Ailleurs, des miroirs ou des affichages d’aéroports n’en font qu’à leur tête… Ne se livrant pas à une imitation de l’homme, les machines prennent leur autonomie. On ne se demande plus comment elles bougent mais pourquoi, leur conférant par cette question une pensée, une humanité, et même la capacité d’exprimer leur propre poésie.
À nos risques et périls! Jusque dans les recoins du CENTQUATRE-PARIS, le visiteur va de surprise en surprise, pas toujours rassurantes…

 

avec (sous réserve): Aurélien Bory, Robert Henke, André et Michel Décosterd, Félicie d’Estienne d’Orves et Lara Morciano, Charbel-Joseph H. Boutros, Krištof Kintera, Ryoichi Kurokawa, Macular: Joris Strijbos & Daan Johan, Kyle McDonald et Jonas Jongejan, Lab(au), Rafael Lozano-Hemmer, Guillaume Marmin, Robyn Moody, Nonotak, Julius Popp, Etienne Rey, Chris Salter, Jacob Tonski, Ei Wada, Bill Worn et Louis-Philippe Demers…  dans le cadre de Némo, Biennale internationale des arts numériques-Paris/Île-de-France, produite par Arcadi Île-de-France

billetterie@104.fr
Le CENTQUATRE

Site Web

Source// Que faire à Paris// Mairie de Paris //image à la une © Jacob Tonski – Balance From Within

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