C’est toujours un plaisir de prendre en main un livre de cet éditeur car en plus du très beau papier un peu jaune, la très belle mise en page et le choix de la typo permettent une lecture des plus agréables. C’est donc une chance pour un auteur, encore faut-il qu’il la saisisse.
Dans ce premier roman, Leonard Rosen, écrivain américain, nous invite à suivre les aventures d’un commissaire d’Interpol, un Lyonnais qui porte le nom de Poincarré, pas le célèbre homme politique mais son homonyme, le mathématicien.
Il doit enquêter sur la mort de James Fenster (fenêtre en allemand), retrouvé trucidé dans une piaule d’hôtel à Amsterdam. Élucider ce meurtre va prendre beaucoup de temps et Henri Poincarré, le commissaire, pense beaucoup à Claire, son épouse, mais il doit suivre des pistes qui vont l’amener à New York.
Il part dans tellement de directions que ses chefs commencent à trouver qu’il pédale dans le yaourt et qu’en plus, à 50 balais, il est vraiment temps qu’il prenne la porte et se mette au jardinage. Un agent de terrain doit se remuer le popotin.
Henri n’en a cure, il fonce dans la gueule du loup qui s’en prend à sa famille. Vite décrite, l’intrigue prend plus de temps car l’auteur aime les descriptions et la psychologie des personnages. Il a aussi en tête que quatre cent pages, ça ne s’écrit pas comme ça.
Gageons que le prochain roman de Léonard Rosen prenne le lecteur aux tripes et qu’il ne puisse quitter le livre qu’il a en mains.
Dominique LE FUR
Un roman psychologique DD
435 pages, Cherche Midi, 20 €
Format 14 X 22, Broché
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