Xavier Kemlin vient d’en informer la presse : le juge d’instruction a accepté sa plainte déposée contre Valérie Trierweiler avec constitution de partie civile pour « recel de détournement de fonds publics ». À la suite de quoi, un dépôt de 2.000 euros lui a été demandé.
L’instruction devrait donc suivre son cours et, logiquement, les convocations devraient intervenir courant septembre. C’est à l’issue de ces auditions que le juge pourrait éventuellement prononcer la mise en examen de la « première dame de France », même si rien n’est moins sûr.
L’affaire peut s’avérer délicate. En effet, le plaignant joue sur le fait que, Valérie Trierweiler n’étant ni l’épouse ni la concubine du Président, elle ne peut bénéficier de fonds publics pour son « fonctionnement ». S’ajoute à cela la situation du président face à l’ISF. Aujourd’hui, les comptes des deux personnes n’étant pas joints, ces déclarations séparées permettent à François Hollande de ne pas être redevable de cet ISF.
Ainsi donc, en affirmant qu’il n’existe pas de concubinage, Valérie Trierweiler tombe sous le coup de la loi car elle bénéficie indûment de fonds publics. Et s’il y a bien concubinage, François Hollande pourrait se voir reprocher une fausse déclaration de patrimoine au moment de son élection. Avec les conséquences qu’on peut imaginer : l’élection présidentielle pourrait ainsi être invalidée par le Conseil constitutionnel…
Difficile à croire, même si c’est juridiquement possible… Rendez-vous en septembre.
source -Boulevard- voltaire
image à la une -photo Corbis
Sera-t-elle convoquée ou ne le sera-t-elle pas? D’autre part le titre de 1ère Dame de France n’existe pas, ne peut-on pas le supprimer en période de crise? C’est trop demander au peuple, menacé par la montée du chômage, l’augmentation des impôts, de supporter l’entretien de cette Dame et de ses enfants.