Que serait la France, sans ses vins, que serait la région lyonnaise sans ses coteaux…
Une partie de notre patrimoine semble inscrit sur des étiquettes et se déguste avec délectation, bien évidemment, toujours avec modération.
Seulement voilà, un patrimoine prend toute son ampleur avec l’âge et sa force de conservation. C’est à cet instant précis que les caves à vin entrent en jeu…
1,2,3…
On distingue trois types de caves à vin. Les caves, dites de vieillissement qui contribuent à la pleine maturité du vin, porté à son apogée, sont destinées aux vins de garde. S’ensuivent les caves de service, visant la meilleure température possible de dégustation, que ce soit pour le blanc, le rouge, le champagne… Le dernier modèle, la cave multifonctions combine tout simplement les deux, accueillant une zone de stockage, composée d’un ou deux compartiments de chambrage, qui peuvent s’associer à un compartiment de rafraîchissement. Bien sûr, le nombre de bouteilles, de 36 à presque 300, varie selon vos exigences.
Destinations possibles
La destination la plus fréquente reste les pièces dites cachées : garage, cellier, buanderie…
En ce qui concerne les pièces à vivre, on distingue la cuisine du séjour ou du salon. Encastrée le plus souvent au sein de l’espace culinaire, la cave tend vers un design plus contemporain, devenant un meuble de décoration à part, à côté de votre canapé. Une tendance qui s’est démocratisée avec l’émergence des portes vitrées anti-UV, emmenée par de beaux éclairages, mettant en scène sans complexes les rondeurs des bouteilles. Certains, même, profitent des deux. Il n’est pas rare d’avoir une armoire cachée, qui cible le vieillissement, le vin enrobé d’une température stable, une porte pleine, une bonne hygrométrie… et de retrouver dans la cuisine ou le salon, une cave de service, pour un usage plus restreint, de un à six mois.
Tout est dans la précision
Les caves idéales présentent deux circuits, le premier capable de chauffer la température au cas où celle de la pièce viendrait à descendre, par exemple au seuil de 10°, le deuxième produisant l’effet inverse. Ils servent à stabiliser la température interne de votre cave, pour ne pas créer de mauvaises surprises ! À savoir, la température parfaite est comprise entre 10 et 14°, que ce soit pour du rouge, du rosé… Ce que l’on appelle une plage d’utilisation à énergie, plus ou moins grande en fonction des marques, délivre une température pouvant descendre à 0° et grimper à 35°. L’hygrométrie est un critère très important pour le conditionnement. Si votre cave est trop sèche, le liège contenu dans le bouchon va perdre son imperméabilité et l’air pénétrera dans la bouteille, dégradant de ce fait votre vin. Il en est de même, si l’humidité est trop élevée. L’écran digital, que l’on trouve aujourd’hui sur de nombreux modèles, ainsi que la programmation, permettent de contrôler ce taux entre 50 et 80 % maximum. Ne sous-estimez pas non plus l’importance des rangements. À l’heure actuelle, certains s’adaptent à toutes les bouteilles, aussi bien françaises avec des formes champenoises, bourguignonnes… qu’aux vins étrangers. Il faut pouvoir les stocker de manière fonctionnelle avec des supports modulables, en quinconce ou en double profondeur. Les clayettes universelles peuvent accueillir tous les vins, tout en étant coulissantes, pour servir à la présentation et pour faciliter la prise en main. Certaines s’adaptent aux champagnes ou aux vins bordelais… D’autres, dotées d’un support appelé « la main du sommelier », enveloppant et protégeant des vibrations. La lumière n’est pas la meilleure amie du vin et peut même l’altérer, poétiquement nommée « le goût de lumière ». La solution vise les portes pleines mais également les portes vitrées traitées anti-UV. Pour homogénéiser la température au sein de la cave, une bonne circulation de l’air est indispensable, avec même des filtres à charbon, anti-odeurs.
Côté esthétisme, la porte vitrée, « fullglass » c’est-à-dire sans cornières, devient une vraie tendance. On trouve des habillages, jouant sur les textures et les couleurs : wengé, blanc coton, noir, rouge… qui s’intègrent dans votre décoration. Les revêtements jonglent entre le bois, les panneaux en verre ou l’habillage inox. Dans la grande distribution, on trouvera des prix allant de 700 à 1 500 euros, pour culminer dans le haut gamme, comme EuroCave, à 1 500 jusqu’à 4 000 euros. La différence de coût se joue sur la taille du produit, la commande électrique, les finitions et l’aménagement intérieur.
Somme toute, la cave à vin élargit ses horizons et investit le paysage intérieur avec tout son charme, empreint de fonctionnalité et d’élégance.
Remerciements
Romain Prevost – Directeur Marketing Eurocav
www.eurocave.fr