Traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz
Il s’agit du deuxième opus de cet écrivain. Dans cet ouvrage, l’inspecteur Avi Avraham fait son grand retour. Toujours marqué par son semi échec dans la précédente enquête qui lui a permis de connaître le grand amour avec un grand A, non pas avec une Israélienne mais une Croate rencontrée à Bruxelles.
Dans ce roman, il se retrouve sur une affaire simple en apparence mais très compliquée en réalité. Un individu a déposé une fausse bombe devant une crèche. Des menaces dirigées vers la directrice font que le coupable doit être trouvé rapidement. Amos Rame qui se trouvait dans les parages appartient à la catégorie des coupables tout désignés.
Après plusieurs interrogatoires, l’inspecteur le laisse libre car il n’y a aucune preuve contre lui. Avi, le super flic, doit reprendre l’enquête et interroge la directrice de l’école qui ne dit rien.
Son adjointe, par contre, se révèle plus bavarde et apporte beaucoup d’infos. Du coup, Haim Sara devient un coupable impeccable. Il s’était plaint de la directrice pour mauvais traitement sur son fils. Il parle le persan avec sa mère, car il s’agit d’un Iranien. Il a appris l’hébreu et se débrouille comme un chef avec sa petite entreprise de plats à emporter. Il s’est marié à l’âge de 57 ans une jeune Philippine, Jenny, qui lui a donné deux garçons.
Sa femme reste introuvable, d’après son époux, elle serait partie dans son pays pour s’occuper de son paternel. L’inspecteur reste perplexe, d’accord comme le couple n’était pas juif, ils ont du se marier à Chypres mais depuis les deux garçons restent sans nouvelle de leur môman. Pendant ce temps, la directrice de l’école s’est fait rouée des coups de cailloux sur la tête.
Elle s’en sort miraculeusement car ses meurtriers étaient persuadés de l’avoir laissée morte. Du coup, la dirlo dénonce Amos Rame et sa copine. L’inspecteur aurait dû être ravi mais il reste scotché sur la disparition de Jenny. Il découvrira une histoire plutôt bizarre. Un roman très achevé avec des surprises jusqu’à la fin
Un polar venu d’ailleurs
352 pages, Seuil Policier
21 €. Format 14 x 22,5 cm
Dominique LE FUR
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