Nick Stella travaille comme pigiste et court les collaborations.
Un rédac’ chef qui lui fait confiance commande un papier de 300 mots. En Europe, seuls les traducteurs se réfèrent aux mots car les journalistes indépendants sont payés aux signes ou au feuillet. A titre d’exemple, une page A4 fait 1 500 signes, ce qui correspond à 250 mots.
Le jeune homme qui cultive ses origines italiennes traîne à Cleveland dans l’Ohio avec sa vieille Chevrolet de15 ans d’âge à la recherche d’histoires croustillantes à fourguer aux gazettes. Les temps sont durs pour lui et il doit fuir quand son propio vient lui réclamer son loyer. Heureusement pour lui, il reste dans de bonnes relations avec son cousin Joseph, le père Guiseppe Danilo La Gazio.
Alors quand un ami de ce dernier, John Angelino, passe de la vie à trépas, le seigneur semble avoir ouvert une voie céleste pour Nick. Car cet assassinat n’a rien de très catholique. Le reporter va se mettre sur l’enquête et découvrir que le prélat n’est pas le seul à avoir connu une fin très violente. Un lien unit toutes les victimes mais il va falloir le découvrir.
300 mots est un livre très agréable à lire car il bénéficie d’un découpage très bien organisé. Le lecteur se régale car les rebondissements ne manquent pas et l’auteur repart toujours dans de nouvelles aventures sans que le lecteur ne se soit aperçu qu’il venait de lire presque 400 pages.
A consommer sans modération.
Du très bon polar DDDDD
395 pages,Éditions Cherche -Midi
Format 24 x 14, 19 €
Dominique LE FUR
dl@infos-75.com
photo:: à la une Flickr.