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Le marché de la BD sauvé par Astérix petit mais costaud notre gaulois préféré.

 Le marché de la BD sauvé par Astérix ce qui permet au secteur de rester bénéficiaire

– Alors que le Festival d’Angoulême c’est ouvert  aujourd’hui, la BD est un des secteurs qui résiste le mieux en chiffre d’affaires sur le marché du livre, grâce aux hausses de prix et au phénomène Astérix.

Par toutatis! Les Gaulois seront une fois de plus sauvés de la déroute par Astèrix. Le 35ème volume de la série, Astérix chez les Pictes, a eu l’effet d’une vraie potion magique sur le marché de la bande dessinée l’an dernier. Grâce au 1,6 million d’exemplaires vendus par les éditions Albert René(à en1,3 million selon le classement Ipsos/ Livres Hebdo), l’album a pulvérisé les ventes de livres en 2013, toutes catégories confondues, devançant même le deuxième volume de Fifty shades of grey (540 000 exemplaires selon Ipsos/Livres Hebdo).

La 41e édition du festival d’Angoulême s’ouvre donc dans une ambiance pas trop morose. Pourtant, le neuvième art est en crise. À en croire l’étude annuelle que vient de rendre publique l’institut GFK, la BD se vend moins. Les actes d’achat ont chuté de 0,9% en 2013. Seuls quatre titres ont dépassé le seuil des 100 000 exemplaires, contre six l’année précédente.

Le Top 50 Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes est tiré par quelques stars du secteur, comme Blake et Mortimer, Le Chat, XIII ou Boule et Bill.

Les comics plébiscités, les mangas à la peine

«La BD est l’un des secteurs qui se porte le mieux sur le marché du livre», constate néanmoins Virginie Thibierge, market manager livre à l’institut GFK. Le chiffre d’affaires de la BD a en effet progressé de 1,4% en 2013, contre une baisse de 2,9% en moyenne pour l’ensemble du marché du livre. «Cela s’explique par l’augmentation du prix de vente des albums (+2%), mais également par la bonne santé de la BD franco-belge et des comics (+ 14,5% en valeur), grâce aux adaptations de films ou séries télé inspirés de super-héros, comme Walking Dead», analyse-t-elle.

En revanche, les mangas, qui représentent 30% des BD vendues en France (leur deuxième marché après le Japon), sont à la peine ( – 8,5% en chiffre d’affaires). Si les «seinen», destinés aux adolescents et aux adultes, séduisent de plus en plus (+ 2% en volume), on assiste à une désaffection du public le plus jeune.

source le Figaro.

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