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Billet d’humeur :Culture Papier Vers la fin de l’imprimé?

Au train où vont les choses, acheter un quotidien ou un livre n’a plus de sens. Les tablettes, les téléphones et les ordinateurs font que les informations nous parviennent du monde entier. Sur notre mobile nous recevons toutes les infos avant que les journaux ne les publient.

Et encore, il faut trouver le titre qui correspond à nos centres d’intérêts. En ce qui me concerne, si je veux lire le résumé d’un bouquin, je le télécharge. De plus, à la fin de ma journée, je retrouve ma femme, mes enfants et ensuite je regarde la télé. Je n’ai pas vraiment le temps de lire un truc. Même en fin de semaine, l’idée de me retrouver tranquillement avec un livre me plairait bien, mais n’est pas très réaliste. Il y a tellement de choses à faire dans une journée que lire reste en dehors de mes préoccupations. (pauvre bougre NDLR)

Lire, un vrai plaisir

Une étude menée auprès de Français prouve que 83% de la population restent fidèles au papier. Un tiers d’eux se dit même très attaché à ce support. Si les gens envoient beaucoup moins de cartes postales ou de photos, l’attachement des Français à l’imprimé se maintient intact. En manque d’idées pour les fêtes, ils n’hésiteront pas à offrir un livre. Pour l’archivage, le papier demeure numéro 1.

Presstalis, l’ex NMPP, considère qu’il y a complémentarité entre le papier et le numérique et l’écrit reste la meilleure façon de s’informer comme de se divertir devant la radio et surtout la télévision. Sur internet, toutes les infos peuvent être manipulées. Pourtant, la filière papier enregistre 50% d’invendus, c’est pourquoi Presstalis propose l’application Zeens qui permet d’obtenir une réduction de 50% sur certains magazines. Le seul problème, c’est que tous les kiosques ne proposent pas ce service et qu’il faille parfois aller à Paris dans le 10ème quand vous habitez dans 12ème.

En attendant, heureusement pour les kiosquiers et les maisons de la presse, il restera assez de gens pour acheter des magazines et des journaux, tout normalement, comme au bon vieux temps.

DLF

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