Elle marque les 12 années d’existence du musée le plus important d’Europe sur cette thématique de la Première Guerre Mondiale.
Musée né de la rencontre de deux hommes : Jean-François Copé, maire de la ville, Président du Pays de Meaux et celle de Jean-Pierre Verney, collectionneur et donateur d’une exceptionnelle collection d’objets et documents liés à cette guerre.
Ici chaque objet raconte une histoire.
Voulu fortement par le maire de Meaux, ayant bénéficié de cette exceptionnelle donation, le Musée s’est enrichi au fil du temps. Ce sont aujourd’hui 70 000 objets et documents mettant en lumière cette douloureuse épopée.
Guerre d’usure, d’une intensité jamais connue, nécessitant un emploi massif de troupes, décomptant un nombre important de morts. L’industrialisation des engins d’artillerie a engendré plus de destructions que toute guerre antérieure.
A titre d’exemple, la dimension d’un trou d’obus, visible sur le parvis du Musée, rend compte de la béance de destruction possible.
Deux wagons de la guerre 14-18 sauvés et restaurés
Une grande première avec l’installation de 2 wagons de la guerre 14-18 sauvés à l’initiative de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux.
Affectés aux collections du Musée du Génie d’Angers, ces deux wagons entièrement restaurés, sont exposés en extérieur et font désormais parte intégrante du Musée.
Pour les accueillir le musée a dû transformer un parking, créer une butte et une rampe d’accès.
On les découvre avec émotion dans la parc du musée.
Un wagon en bois peint en rouge, couleur d’origine, transportant hommes de troupe et chevaux : « 40 hommes- 8 chevaux ». Dédiés au transport des soldats mobilisés et démobilisés et aux chargements de chevaux.
Fabriqués aux usines de Saint-Chamond dans la Loire. L’Étoile emblématique de Saint-Chamond, volée certainement, mais dont on voit la trace en guise de souvenir.
Un deuxième wagon blindé servant au transport de pièces d’artillerie lourdes obus, canons, rails.
Une médiation numérique en réalité virtuelle
Elle a le mérite de mettre en exergue la place du ferroviaire dans cette guerre, sa dimension démesurée, trop souvent occultée.
Grâce à son téléphone portable, et le QR Code attenant, le visiteur peut voir et entendre un moment précis de l’histoire, en gare de Coulommiers, un premier jour de mobilisation en août 1914.
On suit les échanges entre deux artilleurs pendant un chargement d’obus en 1915 dans le wagon blindé affecté au transport de munitions.
« Première Ligne »
Épatante visite théâtralisée dans les espaces intérieurs et extérieurs du Musée par les excellents comédiens de la Compagnie Barefoot en résidence au Musée. Elle conte l’émouvante histoire d’un couple d’amoureux, depuis leur première rencontre au bal de la ville, leur mariage , le départ au front du marié et la mise à mort du poilu de façon inattendue le jour de signature de l’armistice.
Justesse des propos et des situations évoquées. Dureté des conditions de vie des poilus, dureté de la guerre, des éclats d’obus, émotion suscitée par cette douloureuse épopée.
Un bar gourmand pour apaiser faim et soif
Baptisé Les 2 Fourmis, le traiteur du musée régale de produits frais, locaux avec originalité, créativité, goût et saveurs. Tout fait « maison ».
Un grand moment de réconfort avec une Limonade du Saule à la myrtille, pur produit nature élaboré en Seine & Marne.
Geneviève Guihard
Adresse : Rue Lazare Ponticelli, 77100 Meaux
Au bar :
www.les2fourmis.fr Tel : 06 36 00 93 99
