Mais rien d’illégal, s’empressent-ils de préciser. « Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir bénéficié d’un passe-droit. Ce n’est pas illégal. Je respecte les critères d’attribution », plaide Sylvestre Piriot. Une affirmation contredite par Yves Contassot, élu EELV du XIIIe, qui s’est ému de l’« opacité » ambiante et a fini par se retirer de la commission d’attribution. Un membre de l’opposition va même plus loin : « C’est simple, ils gardent tous les logements pour eux ! »
Décrocher un logement social est un parcours du combattant. L’emplacement géographique, le nombre de pièces et les dossiers prioritaires sont déterminés en fonction de critères précis. On serait donc curieux de connaître l’avis d’imposition de ces élus, la surface de leur appartement et le caractère d’urgence qui légitime une telle rapidité dans le traitement de leur requête. L’un d’eux a réussi l’exploit de se faire reloger dans trois HLM différents en l’espace de dix ans. Une performance qui laissera rêveur les nombreux locataires de HLM qui bataillent depuis des années pour être relogés parce qu’ils sont victimes de nuisances de voisinage ou parce que leur foyer s’est agrandi. Là aussi, il leur faudra patienter sept à dix ans. Et encore, la plupart des demandes seront rejetées ou enterrées dans les méandres administratifs.
Parallèlement, dans certains immeubles sociaux, on assiste à un phénomène de remplacement progressif de population, y compris dans les arrondissements de droite. Il est de plus en plus fréquent que des locataires de longue date soient priés de décaniller, parce qu’ils dépassent un peu le plafond de revenus autorisé ou parce que leur logement est considéré sous-occupé quand ils n’ont plus d’enfants à charge. Les appartements libérés sont généralement réattribués à des familles allogènes, notamment des mères célibataires, dont le loyer sera en grande partie réglé par les caisses d’allocation. Une fois de plus, ce sont les Français de souche des classes populaires ou moyennes qui se retrouvent pénalisés. Mais il est vrai que cette catégorie-là n’existe pas aux yeux de la justice et des politiques…
Anne Hidalgo – et Bertrand Delanoë avant elle – se targue de vouloir mettre fin à des pratiques de favoritisme que la gauche était la première à dénoncer sous l’ère Tiberi. Dans les faits, les procédés restent identiques. Seul le profil des pistonnés a changé. Et les amis bien placés continuent de se gaver des largesses du système. Le maire de Paris entend instaurer un barème sous forme de points pour rendre les attributions plus équitables. Dont acte.
Handicapée + SDF sur le 13 ème avec enfant, suite au décès de mon propriétaire qui a entraîné la vente de mon logement…Je vais d’une sous location provisoire à une autre, d’une colocation à une autre, du canapé d’une amie à une autre, d’un hotel à un autre dans lesquels tous mes salaires sont engloutis…Avec mon enfant…
Avec 1500€ net par mois impossible de louer quoi que ce soit :
Même pas un studio ! il faut minimum 2400€ et 2 garants pour y accéder !
Et en plus je n’ai droit à aucune aide d’aucune sorte et je paye tout plein pot !
Sophie Zeghlache, « suit » mon dossier depuis 3 ans ( 2015) que je suis complètement SDF avec enfant…Elle dit qu’elle « fait le maximum », pour la citer…BILAN : je n’ai jamais reçu AUCUNE PROPOSITION de logement, ni même d’un simple hébergement !
Alors que le 13 ème est un des arrondissements qui a le plus de logements sociaux ( cf OPEN DATA PAris .fr) et possède DES résidences sociales, notamment Clisson qui vient d’être refaite à neuf et de ré-ouvrir à cette rentrée scolaire 2017 …Logements sociaux, et hébergements sociaux hélas en effet réservés à des populations qui ne cotisent elles, pas au social, et auxquelles la petite classe moyenne qui elle cotise, et ne bénéficie jamais de ses cotisations sociales n’appartient pas…
En tant que « personne porteuse de handicap » , je fais partie » théoriquement » ( et légalement article L441-1 du Code de la construction et de l’habitat) des premiers prioritaires au regard du logement, ce qui est d’ailleurs repris sur ma « cotation ville de paris » ( et « cerise sur le gateau », en plus SDF avec enfant…), je me demande quelle priorité a fait que Mme Zeghlache a pu obtenir si rapidement un logement social…Et à quoi sert cette cotation, quand on est un simple quidam…
le système du logement a toujours été et est TOUJOURS, un système de passe droit, la cotation de Yan Brossat est comme Locannonces : une grosse foutaise !
Une « habitante » du 13 écœurée !