Cela ne durera, bien sûr, que deux ou trois mois dans l’année car le climat, même par temps de réchauffement climatique présumé, ne le permet pas. Mais ce n’est pas grave, les gazettes en ont tant parlé !
Pourtant, le symbole est fort, à un point tel qu’Hidalgo n’en a pas mesuré toutes les implications.
À poil, les contribuables parisiens le sont en effet, après un « sextuplement » (pardon) de la dette et un doublement des impôts depuis que les socialistes se sont emparés du magot municipal.
À poil, ils le seront encore plus quand il faudra régler les frais olympiens des Jeux olympiques.
À poil, ils le sont de toute façon déjà, pour se libérer des tricots dans lesquels ils transpirent et enragent dans les embouteillages.
À poil, les victimes de la prolifération des punaises contre lesquelles les services municipaux ne font rien et qui doivent brûler literie et linges de corps.
À poil, les dépouillés des bandes de cambrioleurs, voleurs à la tire et, hélas, parfois agresseurs sexuels dont les méfaits sont si peu sanctionnés bien qu’en constante augmentation.
Enfin… tout cela nous fait sans doute une forme étrange de moyenne. Car au moment où Hidalgo permet à quelques-uns de s’effeuiller tranquilles près du lac Daumesnil (c’est une rime), on voit se multiplier les harnachements religieux et drapés moyenâgeux dont certaines et même certains s’affublent pour afficher leur obscurantisme grégaire et leur mépris des valeurs de liberté.
Au fond, l’idéologie d’Hidalgo est aussi cohérente qu’une virée en burkini dans un camp nudiste…