Des espaces de non-droit
Mensongèrement baptisée « salle de consommation de drogue à moindre risque », cette salle de shoot, gérée par l’association pro-drogues Gaia, nous est vendue comme un moyen de « permettre à un public marginalisé de consommer ses drogues sous supervision de personnels de santé », de « réduire les overdoses, la propagation de maladies transmissibles par seringues contaminées, et les troubles à l’ordre public ». Or, comme l’explique très justement dans son dernier ouvrage Serge Lebigot, président de l’association Parents contre la drogue, « dans la pratique, les salles de shoot sont des espaces de non-droit où les lois et les conventions internationales sur les stupéfiants, en vigueur partout ailleurs dans la société, sont abolies ». Et il ajoute : « L’ouverture de telles salles, comme toute initiative qui “positive” la consommation de drogues, est un signal pour les dealers (1) ».
Vers la légalisation
Dans un entretien qu’il avait accordé à Présent l’an dernier, le président de Parents contre la drogue rappelait ainsi que toutes les expériences faites à l’étranger avaient non seulement démontré qu’« il y a beaucoup plus d’overdoses à l’intérieur d’une salle de shoot qu’à l’extérieur », mais aussi « qu’en termes de Sida et d’hépatite, cela n’a absolument aucune incidence ». Pire encore, ajoutait Serge Lebigot : « Ce que ne disent pas les partisans de ces salles, c’est qu’après leur ouverture, on organisera des distributions de drogue aux frais du contribuable. Parce que, comme il y aura beaucoup d’overdoses, on vous dira : “la drogue qu’ils apportent n’est pas pure, donc distribuons de la drogue” ! »
(1) Salles de shoot : ce qu’ils refusent de vous dire, par Serge Lebigot, publié par l’Association Parents contre la drogue.
Franck Delétraz
source Novopress et le Quotidien Présent