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Infos Paris.

Trafic : La circulation est interdite à partir de 14h dans plusieurs voies des 5e et 6e arrondissement ainsi que de Paris Centre, en raison du dispositif de sécurisation prévu pour la réouverture de Notre-Dame.  La poursuite de la mobilisation des taxis pourrait aussi perturber le trafic.

Une collecte de jouets de seconde main pour Noël 🎁

Face aux 100 000 tonnes de jouets jetés chaque année en France, certains optent pour le recyclage afin de soutenir les familles dans le besoin. Recyclivre organise aujourd’hui une grande collecte de jouets, récupérés au domicile des Parisiens.

 

  • Si vous ne savez plus quoi faire de ces jouets qui encombrent vos placards et  que vous souhaitez agir pour la bonne cause à Noël, l’entreprise Recyclivre lance une  collecte de jouets d’occasion.
  • Les Parisiens et Parisiennes inscrits pourront donner tout type de jeux, même incomplets. « Il y a beaucoup de demandes à Paris, c’est pour ça que nous prévoyons une journée, de 9h à 16h, uniquement dédiée à la collecte », explique Mathilde Quinzin de Recyclivre.
  •  Spécialisée dans la vente, la collecte et le rachat de livres d’occasion, Recyclivre espère faire mieux qu’il y a deux ans, lorsqu’elle avait récolté plus de 300 jeux et jouets. « J’ai hâte de voir comment ça va se passer cette année», ajoute-t-elle.

 

  • Une fois récupérés, ces petits trésors iront dans les mains expertes des équipes de Yoti, un atelier de reconditionnement qui favorise la réinsertion professionnelle des détenus de la Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (78).
  • Cette association, qui porte un véritable projet écologique et solidaire, collecte des jouets puis les remet sur pied afin de les commercialiser à prix doux.
  • Sur son site, Yoti référence environ 6000 jeux et jouets d’éveil, d’imagination, de  société ou encore de construction.
  • La tendance du cadeau de Noël de seconde main se généralise. D’après un récent sondage Ifop, 43% des personnes interrogées affirment avoir déjà offert un cadeau d’occasion, dont 27% plusieurs fois.
  • Faire des cadeaux de seconde main s’impose de plus en plus comme une manière de lutter contre la surconsommation et de préserver l’environnement tout en faisant des économies.
  • « Chez Recyclivre, on fait 20% de notre chiffre d’affaires annuel sur les deux derniers mois de l’année parce que les gens se tournent de plus en plus vers la seconde main pour faire leurs cadeaux. Ils prennent conscience que ce n’est pas parce qu’un objet à déjà vécu qu’il est dans un état déplorable », appuie Mathilde Quinzin.

Découvrir les oiseaux de Paris 🐦

Une promenade prévue avec un spécialiste cet après-midi au parc Georges Brassens, dans le 15e arrondissement pour observer les oiseaux. Au delà des moineaux et des pigeons, la capitale accueille de très nombreuses espèces.

 

  • Deux « balades naturalistes » d’1h (à 14h et 15h30) sont organisées aujourd’hui par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le théâtre Silvia Monfort, qui se trouve à proximité du parc.
  • Elles font écho au spectacle « Pister les créatures fabuleuses » de Pauline Ringeade, qui sera joué dans ce théâtre du 10 au 19 décembre.
  • Créé en 1985, le parc Georges Brassens fait 8,7 hectares. Il accueille un bassin qui attire des couples de canards colverts. On peut aussi y observer le serin cini, reconnaissable à sa poitrine jaune et son chant grésillant.

 

  • Paris a beau être une ville très dense qui laisse peu de place à la nature, la capitale abrite des espèces sauvages, dont des oiseaux.
  • D’après l’« Atlas de la nature de Paris », qui date de 2020, on peut observer pas moins de 154 espèces d’oiseaux dans la capitale, dont 60 y nichent.
  • Les pigeons et corneilles noires ne sont pas les seuls qu’on peut croiser dans la ville et ses espaces verts. Parmi les plus connus, il y a aussi les moineaux, dont la population chute et que la Ville cherche à faire revenir.
  • Sans oublier le merle noir, la pie bavarde, la mésange bleue ou encore le faucon crécerelle, rapace le plus commun à Paris qui aime nicher dans les façades d’immeubles et les monuments comme le Sacré-Coeur.

 

  • On peut aussi admirer des oiseaux marins et côtiers comme les mouettes et les goélands. Ils apprécient les berges de la Seine, les canaux et les lacs des bois de Boulogne et Vincennes.
  • L’automne et l’hiver, des grands cormorans font aussi leur apparition, après avoir remonté la Loire ou la Seine. On peut les observer sur l’île aux Cygnes.
  • Plus exotique, la perruche à collier prolifère depuis son apparition il y a 50 ans. On peut voir ces oiseaux au plumage verts dans de nombreux parcs, au bois de Vincennes ou encore au Père-Lachaise.
  • L’ours en peluche au musée 🧸

Une exposition consacrée aux ours en peluche très présents dans les chambres d’enfants, s’ouvre aujourd’hui au Musée des arts décoratifs.

 

  • A la recherche d’une sortie en famille ? L’exposition « Mon ours en peluche » a tout pour intéresser les petits comme les grands.
  • L’événement explore la relation particulière entre ours et humains, remontant à la Préhistoire. Il retrace l’évolution de cet animal autrefois craint et révéré devenu le compagnon préféré des enfants en bas âge.
  • 400 ours en peluche issus des collections du musée témoignent de leur évolution, des premiers modèles rigides en mohair et paille aux versions modernes plus souples et colorées.
  • A partir des années 1950-1960, les ours se font souriants, ronds et doux. Ils deviennent des doudous, utilisés pour les câlins et l’éveil des tout-petits.

 

  • L’ours en peluche n’apparaît qu’en 1902, en Allemagne et aux États-Unis. Il est lié notamment au président Roosevelt, qui inspire la création de jouets en forme d’ours après en avoir épargné un à la chasse.
  • L’exposition met en lumière l’influence de personnages comme Winnie l’ourson, Michka ou Paddington qui ont assuré à l’ours en peluche une place de choix dans la culture populaire.
  • Elle souligne l’importance de l’ours en peluche dans l’art et la mode, sa présence dans notre quotidien (y compris celui des adultes) mais aussi dans l’espace public.
  • A Paris, on pense aux Nounours des Gobelins, ours en peluche géants installés depuis 2018 par des commerçants du quartier et que l’on retrouve maintenant dans divers lieux de la capitale et même dans d’autres villes.
  • Des ateliers pour les enfants 🧒

  • Pour les enfants de 4 à 6 ans et de 7 et 10 ans, plusieurs visites-ateliers sont proposées. Elles leur permettront de fabriquer leur propre ours miniature en feutre de laine. Il reste des places mais cela part vite.
  • Pendant les vacances, les enfants pourront aussi participer à un stage créatif en réalisant un théâtre de papier mettant en scène l’ours et son environnement.

Y aller : jusqu’au 22 juin 2025 au Musée des arts décoratifs. Billetterie en ligne : 15 € l’entrée, gratuit pour les moins de 25 ans.

La question : Qui est entré (et est sorti) le premier du Panthéon ?

« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». La phrase inscrite sur le fronton du Panthéon est bien connue, mais saviez-vous que certains « grands hommes » ne le sont pas restés ?

 

  • 83 personnes ont rejoint le Panthéon depuis 1791. Cette année-là, le monument devient un temple républicain et non plus une église comme le voulait Louis XV, à l’origine de sa construction.
  • Le comte Mirabeau, icône de la Révolution, meurt le 2 avril 1791. Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale décide que le Panthéon deviendra une nécropole pour les personnalités qui ont marqué la France.
  • Mirabeau devient le tout premier des « grands hommes ». Sa dépouille est accompagnée par une foule immense jusqu’au monument de la montagne Sainte-Geneviève.

 

  • En 1792, l’existence d’une « armoire de fer »   au palais des Tuileries, dans laquelle Louis XVI aurait dissimulé des correspondances compromettantes, est révélée. Elle précipite la chute du roi.
  • Ces lettres montrent notamment que Louis XVI a échangé avec Mirabeau, devenu son conseiller secret. Le député se serait bien vu devenir ministre de la monarchie constitutionnelle.
  • C’est un choc dans l’opinion et la Convention, assemblée constituante élue en septembre 1792, décide de retirer Mirabeau du Panthéon. Ce sera officiellement fait le 21 septembre 1794.

 

  • Le corps de Mirabeau est transporté au cimetière de Saint-Étienne-du-Mont, où il est inhumé, avant d’être transféré dans une fosse commune du cimetière de Clamart.
  • Une autre figure révolutionnaire, Marat, remplace Mirabeau au Panthéon. Le corps du journaliste et député, assassiné en 1793, y fait son entrée le jour où Mirabeau en est exclu. Il y restera encore moins longtemps.
  • En février 1795, après la chute de Robespierre, un décret ordonne le retrait de ses restes. Le nouveau pouvoir veut se démarquer de la Terreur et ses massacres, qu’incarne Marat.
  • Deux autres personnalités ont quitté le Panthéon : le révolutionnaire Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, dont le corps a été réclamé par sa famille, et le général Auguste Marie Henri Picot de Dampierre, accusé de trahison.

Revue de presse 🗞

 

A la suite d’un affaissement de la chaussée, le Pont-Neuf sera partiellement dévié jusqu’à fin décembre, rapporte Le Parisien. Cet affaissement fait suite aux fortes pluies qui ont entraîné un descellement de pavés, sans menacer la structure. Des travaux sont en cours et la circulation est interdite dans le sens sud-nord sur le pont qui relie l’île de la Cité, théâtre de la réouverture prochaine de Notre-Dame.

Le président élu américain a annoncé qu’il serait à Paris samedi pour assister à la réouverture de Notre-Dame, relaie Actu Paris. Donald Trump, dont ce sera le premier déplacement à l’étranger depuis son élection il y a un mois, s’est dit « honoré » à l’idée de participer à l’inauguration de cette « cathédrale magnifique et pleine d’histoire », félicitant au passage Emmanuel Macron.

Source L ‘Essentiel

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