Infos Paris.

🚗 Trafic : La grève SNCF commence ce soir à 21h avec de possibles perturbations. Le boulevard périphérique extérieur sera fermé entre les portes Maillot et de Châtillon de 21h30 à 6h jeudi. Plus de détails sur les sorties fermées ici.

Le Plan Climat 2024-2030 voté au Conseil de Paris 🌡️

Le Conseil de Paris examine aujourd’hui un Plan Climat actualisé, avec 500 actions pour limiter le réchauffement climatique et s’y adapter.

QUELS OBJECTIFS ? 🎯

• L’ordre du jour du Conseil de Paris, qui s’est ouvert hier avec l’attribution de la citoyenneté d’honneur à Paul Watson, accorde une large place aux questions environnementales, entre urbanisme, santé et stratégie de résilience.
• Principal dossier examiné ce mercredi, celui du Plan Climat qui « sonne la mobilisation générale pour garantir la viabilité de Paris dans un avenir proche », selon la Ville.
• Ce plan « 2024-2030 » est composé de cinq grands axes. Il a pour objectifs de protéger la population, réduire la pollution, rénover les bâtiments, favoriser les énergies renouvelables et défendre l’économie locale.
• Il s’agit de la quatrième version du Plan Climat de Paris, qui fait suite à la concertation citoyenne lancée par la Ville en 2022.

UNE VILLE PLUS FRAÎCHE ❄️

• Pour rafraîchir Paris, le plan prévoit de créer 300 hectares d’espaces verts, planter 170 000 arbres ou encore de créer des « cours oasis » dans les écoles.
• Côté bâtiment, la Ville veut aider les occupants des logements situés aux derniers étages, qui souffrent le plus en cas de fortes chaleurs, avec un programme de rénovation urgente.
• Toutes les écoles, toutes les crèches et toutes les résidences seniors seront également rénovées pour faire face aux canicules.
• Est également prévue la création de 40 000 mètres carrés de toits peints en blanc sur les bâtiments publics, une mesure peu coûteuse et efficace selon la Ville.

• LIMITER LA POLLUTION 🚗

  • Avec son Plan Climat, la Ville entend aussi s’attaquer à la pollution, en particulier celle causée par la circulation automobile. Avec des mesures qui pourraient ne pas faire l’unanimité.
  • Au programme notamment, un « cœur piéton » dans chaque arrondissement, la transformation de la moitié des places de stationnement, la construction de pistes cyclables ou encore une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun sur le périphérique.
  • Ce Plan Climat vise aussi à la sortie des énergies fossiles (comme le fioul) pour tous les équipements publics en 2040 et à réduire la consommation d’énergie tout en en produisant davantage, notamment avec le solaire.

• Les dinosaures envahissent le Jardin des Plantes 🦖

• Top départ pour les illuminations de Noël du Jardin des Plantes, pour un voyage des millions d’années en arrière. Ces créations lumineuses très réussies rencontrent chaque année un grand succès par leur coté esthétique, par leur caractère pédagogique et par l’ambiance qui se dégage de ces soirées.

• Le Jurassique à l’honneur 🦕

  • Jouez aux paléontologues pour la 6^e édition du festival « En voie d’illumination », qui s’ouvre aujourd’hui. Cette année, le thème est le Jurassique (de -201 à -145 millions d’années).
  • Les visiteurs  pourront s’émerveiller la nuit devant la richesse et la beauté de la faune et des plantes des profondeurs de l’océan aux milieux marécageux en passant par des vallées verdoyantes.
  • Comment ? En déambulant dans les allées du Jardin des Plantes où sont installées de grandes structures illuminées. On y admire reptiles marins et dinosaures terrestres ou volants à taille réelle, dont des spécimens fossilisés sont exposés non loin, à la Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée.
  • Le parcours fait traverser 5 environnements du Jurassique : « Dans le grand bleu », « Vingt mille lieues sous les mers », « L’île mystérieuse », « La vallée des merveilles » et « Les habitants du marais ».
  • Particulièrement adaptées pour les enfants, ces déambulations sont magiques, à la fois esthétiques, ludiques et pédagogiques.

Une conception scientifique 🔎

 

• La scénographie est conçue en collaboration avec une trentaine de scientifiques du musée, chercheurs et illustrateurs scientifiques.
• Le but ? Rester le plus fidèle possible à la réalité de ce qu’était le Jurassique, où il n’y avait « pas de T. rex ni de Tricératops, ni fleurs ni herbe », rappelle le Jardin des Plantes.
• Le terme « Jurassique » a été introduit au XIX^e siècle par le naturaliste français Alexandre Brongniart, qui travaille au Muséum national d’Histoire naturelle. Ce vocable fait référence aux roches calcaires dans le massif du Jura et aux nombreux fossiles que l’on y trouve.
• Les visiteurs sont invités à partager leurs plus beaux clichés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #JurassiqueIlluminé.
• Y aller : Jusqu’au 19 janvier au Jardin des Plantes (Paris 5^e). De 18h à 22h sauf les lundis et mardis, tous les soirs pendant les vacances. De 15 € à 18 €, sur réservation.

• Journée des droits de l’enfant : « À Paris, les familles sans-abri sont épuisées » 

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, qui se tient ce  mercredi, Manon Luquet, bénévole au sein du collectif « Une école, un toit / Jamais sans toit », marchera aux côtés d’enseignants et parents d’élèves pour  alerter les pouvoirs publics sur la situation alarmante des familles et élèves sans-abri à Paris. 3 questions à cette mère de famille qui s’engage pour les enfants des autres.

Pourquoi cette journée est-elle importante pour votre association ? 🗓️

 

• « Cette journée est l’occasion pour nous d’alerter l’État sur le sans-abrisme des familles et enfants scolarisés à Paris et en France. Trop d’élèves dorment encore dans la rue, des parcs ou des gares. Cette situation a des conséquences sur leur vie sociale, les apprentissages… Rien que dans le 18^earrondissement, où est basé notre collectif « Une école, un toit », 22 familles sont encore sans solution. C’est une vraie catastrophe. »
•  « Ce mercredi, notre collectif organisera un goûter solidaire devant la mairie du 19^e arrondissement pour lui demander la réquisition du lycée Brassens(vide d’élèves et d’enseignants depuis juin 2023, NDLR) afin d’y créer des places d’hébergement d’urgence pour les familles. L’an dernier pour la Journée des droits de l’enfant, notre mobilisation avait déjà permis de transformer le lycée Suzanne Valadon en centre d’accueil pour près de 35 familles qui dormaient à la rue. » 

Dans quel état sont ces familles, ces enfants, que vous rencontrez ? 👫

 

• « Ils sont épuisés, complètement découragés. C’est d’une violence inouïe de laisser les gens dans ce genre de situations. Le fait d’avoir un logement où dormir le soir devrait être un droit universel. C’est extrêmement révoltant pour tout le monde que certaines familles ne puissent pas y avoir accès. »
• « D’après nos estimations, le lycée Brassens pourraient accueillir environ 150 personnes, tout comme le lycée Valadon, géré par Emmaüs. On y trouve des sanitaires, des douches, des toilettes. Il y a des salles collectives pour manger, des repas livrés chaque jour. Des travailleurs sociaux suivent les familles. Les salles de classe sont transformées en chambre pour les familles, avec des paravents. »

• Comment en est-on arrivé là, selon vous ? 🧒🏻

  • « L’Etat a complètement abandonné le sujet, bien qu’à la Mairie de Paris, certains élus se mobilisent et agissent pour trouver des solutions. C’est important de souligner qu’il y a quelques années, quand une famille ou un enfant se retrouvait à la rue, on trouvait une solution le jour même. Maintenant,si vous êtes à la rue avec un petit de 4 ans et appelez le 115, jamais vous ne trouverez d’hébergement. »
  • « Tout au long de l’année, nous avons des réunions régulières avec la mairie du 18^e, on fait un suivi des situations dans le 18^e. Chaque collectif est assez autonome sur son secteur. En cette fin d’année, on se mobilise sur Brassens, j’espère que ça va bientôt porter ses fruits. Il y a encore énormément de logement de fonction et de bâtiments administratifs qui sont vides et pourraient servir à ces personnes. »

• La comédie musicale LesMisérables réinventée 👨‍🎤

Une nouvelle version en français de la comédie musicale au succès mondial est jouée à partir d’aujourd’hui au Théâtre du Châtelet. Une cinquantaine de représentations sont prévues jusqu’à début janvier. Ce devrait être le spectacle de ces fêtes.

Un peu d’histoire 📜

 

• A partir d’aujourd’hui (15h) et jusqu’à début janvier, les spectateurs parisiens vont pouvoir découvrir une production inédite en français de la comédie musicale Les Misérables, adaptée du roman de Victor Hugo.
• Mise en scène par Robert Hossein, qui a aussi adapté Les Misérables au cinéma, la première comédie musicale consacrée à la célèbre oeuvre publiée en 1862 a vu le jour en 1980 au Palais des Sports.
• Le livret était l’oeuvre d’Alain Boublil, la musique de Claude-Michel Schönberg et l’on retrouve ces deux derniers derrière la nouvelle production présentée au Théâtre du Châtelet. Alain Boublil a d’ailleurs remanié son livret pour l’occasion.
• Le spectacle a ensuite été adapté par le producteur britannique Cameron Mackintosh, qui en a fait un succès mondial. Sa version anglophone est la comédie musicale la plus jouée du monde, avec 130 millions de spectateurs

• Cette nouvelle version des Misérables, imaginée en accord avec Cameron Mackintosh, est mise en scène par Ladislas Chollat, un artiste éclectique dont les spectacles ont remporté six Molières.
• Ce dernier confie vouloir  » être au plus près de la misère, comme dans le roman de Victor Hugo « , et  » évoquer les sentiments de l’âme humaine « , notamment à travers un important travail sur la vidéo.
• Dans cette nouvelle production, Jean Valjean est interprété par le ténor Benoît Rameau. Javert est campé par Sébastien Duchange, spécialiste de la comédie musicale, et Fantine par l’actrice et chanteuse Claire Pérot. David Alexis, qui a récemment joué le père de Molière dans un spectacle musical, incarne Thénardier. C’est la Franco-britannique Juliette Artigala qui a hérité de Cosette.
• Comme le souligne le Théâtre du Châtelet, cette production permettra de  « redécouvrir de nombreuses chansons devenues intemporelles : « J’avais rêvé », « À la volonté du peuple », « Mon histoire », « Le Grand jour »… ».
• Y aller : Jusqu’au 2 janvier 2025 au Théâtre du Châtelet (Paris 1^er). De 12 € à 119 €, sur réservation.

La question : Y a-t-il vraiment un lac sous l’Opéra de Paris ? 💧

L’Opéra de Paris est le théâtre des récits les plus merveilleux, de fantasmes aussi. On dit même qu’il existe un lac caché sous la scène de ce temple de l’art lyrique. Est-ce vrai ? Est ce une rumeur ?

Une énorme réserve d’eau sous la scène de l’Opéra 🔎

 

• Accueillant plus d’un million de visiteurs chaque année, l’Opéra de Paris est l’un des hauts lieux d’art et d’histoire de la capitale. Un théâtre fascinant par son architecture époustouflante et son ornementation fastueuse, mais également parce que ses fondations sont bâties sur un lac de 25 mètres sur 50.
• D’après les archives de l’époque, une très grande cuve d’eau a été aménagée directement sous la scène lors de la construction de la bâtisse, décidée par Napoléon III en 1862 pour remplacer l’ancienne salle de la rue Le Peletier. L’empereur y avait  échappé de peu à un attentat et il souhaitait créer un écrin pour l’art lyrique, une académie de musique et de danse dans une rue plus large.
• Charles Garnier, architecte visionnaire du Palais Garnier, est à l’origine de ce  mystère architectural. En effet, il se retrouve initialement confronté à un obstacle considérable. La présence d’une nappe phréatique alimentée par la Seine inonde le chantier rend presqu’impossible les travaux, il faut pomper sans cette l’humidité.

À quoi sert cette cuve ? 🤔

 

• Plutôt que d’assécher cette vaste étendue d’eau, Charles Garnier choisit plutôt de construire un grand réservoir souterrain pour empêcher qu’elle ne remonte et  fragilise la structure du théâtre national.
• Autrement dit, ce qui était initialement une contrainte s’est transformé en un formidable atout pour préserver l’édifice des risques d’inondation.
• Ce réservoir permet en effet aux infrastructures de résister à la pression de l’eau très importante en cas de forte précipitations, qui peut avoisiner les 2000 tonnes. Et il permet aussi répartir les charges d’une partie des bâtiments dans un sous-sol de qualité médiocre. Autre avantage, il peut servir de point d’eau en cas d’incendie.
• Bien que cette imposante cuve voûtée de 10 000m² située au cinquième sous-sol de l’opéra fait rêver. Son accès est strictement interdit au public : seuls les sapeurs-pompiers de Paris et les plongeurs de la police nationale ont la possibilité d’investir les lieux lors de  leurs séances d’entraînements. On entend dire aussi que des carpes, des barbeaux et d’autres poissons y auraient trouvé refuge.

Le lac mystérieux de Gaston Leroux 👻

• Ce réservoir a donné naissance à des légendes et même à un célèbre roman fantastique :« Le Fantôme de l’Opéra ».
• Dans cet ouvrage de Gaston Leroux, un mystérieux fantôme, qui hante dans les couloirs de l’Opéra Garnier,  se cache dans les catacombes du bâtiment près d’un lac souterrain.
• En déambulant dans les somptueuses salles de l’Opéra Garnier, les visiteurs ont souvent en tête cette histoire. Bien que l’accès soit interdit au grand public, Google permet de s’y promener virtuellement via sa plateforme Google Art & Culture.
  

  Revue de presse 🗞

  Le Hard Rock Café ferme ses portes 🎸

   

  La fin d’une époque. Le Hard rock café du 14 boulevard Montmartre (9^earrondissement) a annoncé sa fermeture après 33 ans d’existence, annonce  Le Parisien. 90 postes sont supprimés. Il s’agissait du dernier établissement français de cette chaîne de restaurants née à Londres et qui a connu le succès dans les années 1990-2000.

   

  Une capsule pour simuler les 50°C 🥵

  Alors que le Plan climat est au menu du Conseil de Paris, la Ville veut sensibiliser au réchauffement avec une capsule immersive, rapporte Actu Paris. Accessible jusqu’à jeudi au 3 rue de Lobau (4^e arrondissement), elle permet de simuler ce que l’on ressent à 50°C, une température que pourrait connaître Paris dans le futur.

  Source L’Essentiel