Actualités

Infos Paris.

Trafic : Entre 21 h et 6h du latin, l’A13 sera fermée entre Rocquencourt et  la porte d’Auteuil.

C’est reparti pour les travaux  sur la ligne 14 🛠️

A compter d’aujourd’hui, la modernisation de la ligne 14 du métro entre dans une nouvelle phase. Le trafic sera partiellement interrompu du lundi au jeudi à partir de 22h jusqu’au 19 décembre et certains dimanches toute la journée.

A QUOI S’ATTENDRE ? 🚇

  • Les récents travaux de modernisation de la ligne 14 ont abouti à l’inauguration le 24 juin dernier de la nouvelle ligne, prolongée.
  • Dès ce soir, les travaux reprennent, comme l’a annoncé la ratp sur son site internet.
  • La ligne 14 relie la station de métro Saint-Denis Salle Pleyel à celle de l’aéroport d’Orly.
  • Elle a été prolongée de 7 stations cet été.
  • La durée du trajet d’un terminus à l’autre est de 40 minutes.
  • Du 9 septembre au 14 octobre, du lundi au jeudi à partir de 22h, le trafic sera interrompu sur l’ensemble de la ligne en raison de travaux de modernisation.
  • Les interruptions à prévoir sont détaillées sur le site de la ratp : du 9 septembre au 19 décembre 2024 (sauf le mardi 15 octobre et le lundi 11 novembre).
  • La ligne sera interrompue tous les lundis, mardis, mercredis et jeudis soir, à partir de 22h. Et aussi les dimanches 15 septembre, 29 septembre, 13 octobre, 17 novembre et 24 novembre 2024 toute la journée.
  • Dans la journée, des bus de remplacement sont mis à disposition, de la gare de Lyon aux Olympiades durant les travaux.
  • La nuit, le noctilien prendra le relais et assurera les liaisons entre ces deux sites.

POURQUOI CET ACTE 2 DES TRAVAUX ? 🚧

  • Cette deuxième phase de la modernisation de la ligne 14 a pour but de mettre en place des systèmes de pilotage toujours plus performants et des fonctionnalités innovantes.
  • L’objectif est d’assurer dans des conditions optimales le transport d’un million de voyageurs au quotidien, attendus avec les correspondances des lignes du Grand Paris Express.
  • La 1ere phase de travaux de modernisation a permis le changement de génération du système de pilotage automatique des trains : une réalisation inédite au niveau mondial, finalisée avec les Jeux de Paris 2024.
  • Pour des raisons techniques et de sécurité, cette amélioration du pilotage automatique requiert des tests. Or, ceux-ci ne peuvent être effectués qu’en l’absence de voyageurs. D’où les interruptions programmées le soir, certains dimanches et jours fériés, jusqu’à l’année 2025.
  • Pour en savoir quel est le meilleur itinéraire pour vous, n’hésitez pas à le rentrer sur l’application transilien.com qui vous donnera toutes les possibilités en temps réel.

Fini le titre de transport à 4 € 💶

Voilà une bonne nouvelle pour le portefeuille des usagers des transports en commun en Ile-de-France : dès à présent, ils peuvent de nouveau recharger leur pass Navigo sans pour autant se ruiner.

  • L’annonce de la hausse du prix du titre de transport, avant les JO 2024, n’avait pas fait l’unanimité chez les usagers des transports en commun.
  • Le ticket individuel était passé de 2,15 € à 4 €  le 20 juillet dernier.
  • A compter d’aujourd’hui, son tarif revient à 2,15 €
  • L’objectif était alors de “financer le renforcement de l’offre de transports pour les Jeux », justifiait le ministère des Transports.

 

  • Le vice-président de Île-de-France Mobilité, Grégoire de Lasteyrie, avait évalue le montant des dépenses à “plus de 250 millions d’euros, avec comme objectif de transporter, pour la première fois de l’histoire des Jeux, 100% des spectateurs en transports en commun.”
  • Ces coûts supplémentaires étaient dus à l’augmentation du nombre de métros, un renforcement des équipes et leurs indemnisations 15 %, la mise en place de services dédiés avec des applications, des navettes supplémentaires et de signalétiques particulières pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques
  • Cette tarification en hausse avait pour objectif de financer cette offre exceptionnelle, et “non de générer des profits grâce à l’affluence hors norme”. Selon lui, “grâce à cette hausse, qui n’a impacté que les touristes et spectateurs – puisque les 5 millions d’abonnés n’ont pas vu leurs prix augmenter et que les usagers occasionnels ont pu prendre leurs dispositions – aucune dette ne sera laissée aux Franciliens.”

 

 

  • L’offre de renfort était exceptionnelle durant les jeux olympiques et paralympiques. “Avec la rentrée scolaire et la fin des congés d’été, l’offre de transport revient à son niveau habituel, déjà très élevé.« 
  • Mais, elle ne va pas durer. Concrètement, à titre d’exemple sur la ligne 13, un train part toutes les 105 secondes aux heures de pointe. Il n’est pas possible de mettre plus de trains, sans l’automatisation totale de la ligne.

Des aménagements de rues aux enfants dans le Ve arrondissement 🧰

Rue Saint Victor et rue de Poissy, deux voies situées au cœur du Vearrondissement, seront coupées à la circulation jusqu’au 8 novembre dans le cadre d’aménagements visant à sécuriser les abords des deux écoles adjacentes.

  • Les « rues aux enfants » consistent en la piétonnisation des voies aux abords d’écoles maternelles et primaires. Elles ont vocation à sécuriser le chemin maison-école pour les enfants, mais aussi de lutter contre la pollution.
  • Des barrières amovibles sont installées lorsque cela est possible.. Elles permettent le passage des véhicules de secours et des services (collecte des ordures ménagères, etc.) mais interdisent le passage des véhicules motorisés.
  • La dénomination rue aux enfants remplace celle de rue aux écoles.
  • A l’intérieur de ce concept-même, il faut distinguer la rue dite apaisée et la rue aménagée.
  • La rue apaisée est une rue dans laquelle des mesures ont été prises afin de réduire la circulation motorisée et sa vitesse.
  • Il en existe 218 à ce jour à Paris, réparties à parts égales entre celles où se trouvent des écoles maternelles et celles où se trouvent des écoles élémentaires.
  • Aux abords de certaines rues, des panneaux délimitent les rues aux enfants. Ce dispositif intervient dans une volonté de sécurisation autour des établissements scolaires. L’espace récupéré devient alors une surface plantée.
  • La rue fermée aux voitures et aux deux roues permet de jouer, de flâner et dediminuer les nuisances et les gaz à effet de serre.
  • L’objectif de la Ville est d’apaiser 300 rues et d’en aménager une centaine.
  • Une rue apaisée peut être aménagée (jardin, aire de jeux, signalétique, etc.). Il s’agit de transformer l’espace urbain en aire de jeux par exemple.
  • Certaines « rues aux enfants » ont pu bénéficier d’un programme d’aménagement piétonnier avec des revêtements clairs et des plantations d’arbres lorsque cela était possible techniquement ( lorsque la configuration du raccordement de gaz souterrain l’a permis par exemple).
  • Rues Saint-Victor et Poissy, des aménagements et des plantations vont être effectués dans le cadre du programme « Rue aux enfants ».
  • A quel emplacement ? Entre le boulevard Saint-Germain et la rue Saint-Victor.
  • Quand ? A compter de ce jour, jusqu’au 10 mars 2025.
  • Ce qui va être réalisé : la pose de pavés dans la rue Saint-Victor et la création de jardinières entre le n°2 et le n°18.
  • Et aussi, la création de deux jardinières au n°9 et au n°15/25 rue de Poissy perpendiculaire à la rue Saint-Victor.
  • L’aménagement d’une zone dédiée aux vélos au 1 bis rue de Poissy.
  • Des perturbations sont annoncées du 9 septembre au 8 novembre 2024, du 13 janvier au 7 février 2025 avec la fermeture partielle de la rue Saint-Victor.
  • Du 10 février au 10 mars 2025, la rue Saint-Victor sera fermée dans sa portion située devant la Mutualité.

Zone 34, un espace pour les comédiens et les réalisateurs 📹

Zone 34, un lieu dédié à la création artistique, au coaching et à la formation continue ouvre sur le boulevard Saint-Germain.

 

  • Cofondateurs de Zone 34, deux comédiens Arnaud de Gandry et Cyril Durel définissent le lieu comme “un écosystème d’acteurs et de réalisateurs professionnels”.
  • Zone 34 est un « incubateur de création artistique », un lieu adapté pour préparer un casting, un enregistrement ou réfléchir à une nouvelle production.
  •  En plus d’un espace de travail, ces professionnels  pourront y trouver des conseils, des séances de coaching ( détente du corps et de l’esprit, travail de vulnérabilité et de maîtrise émotionnelle, affinement des propositions).
  • Il y a des cours en anglais avec des coachs américains, des rencontres avec des directeurs de casting, des ateliers d’écriture avec des scénaristes.
  • Zone 34 n’est ni une école, ni un studio de cinéma. C’est un espace où l’on se réunit comme une famille, pour travailler et se former.
  •  Accueillant et chaleureux, l’espace se déploie sur deux étages. Au rez-de-chaussée, un bureau et des fauteuils, un jeu d’échecs pour travailler la concentration.
  • Au sous-sol, un salon prolongé par une salle de répétition.
  • La Zone 34, c’est une salle de répétition, de travail pour les acteurs et actrices professionnels, qui ont envie de pratiquer et de améliorer leur jeu lorsqu’ils ne sont pas en tournage.
  • Pour les metteurs en scène, les réalisateurs, c’est un lieu où ils peuvent tester leurs dialogues, s’inspirer, improviser, créer, explorer et bien sûr, pratiquer ce qui est la pierre angulaire du métier, diriger une équipe d’acteurs.
  • Comédiens professionnels, Arnaud et Cyril souhaitent faire de la Zone 34 un centre artistique où les acteurs évoluent ensemble, tandis que le monde du cinéma demeure assez individualiste.
  • Leur offre : s’entrainer, répéter, collaborer et produire.
  • La Zone 34 s’adresse aux comédiens/réalisateurs professionnels désireux de travailler en permanence entre les castings et les tournages pour rester actif et éviter la veille.
  • Ce qui leur tient à coeur : la concentration optimale et la sérénité. « Zone » tire son origine du concept de « flow », ou absorption totale d’une personne par ce qui l’occupe à un instant donné.
  • Pourquoi ce nom de Zone 34 : un hasard, un soir où les deux fondateurs se sont amusés à lancer des cailloux sur le chiffre 3 puis le 4, sur une marelle dans un parc.

Entretien avec Léa Mosconi, présidente de la Maison de l’architecture Ile-de-France 🏛️

Léa Mosconi, architecte HMONP, cofondatrice de l’Atelier Bony Mosconi, docteure en architecture, préside la Maison de l’architecture Île-de-France. Interview autour de la ville de demain.

 

La Maison de l’architecture Ile-de-France porte un engagement fort sur la question écologique. Nous avons organisé de nombreux événements autour de cet enjeu, en l’abordant par plusieurs prismes et différentes échelles. Il y a des manifestations qui traitent directement de cette question (l’exposition architecture et l’anthropocène qui s’est tenue pendant la COP 21, une exposition qui va ouvrir en septembre prochain sur « la loi zéro artificialisation nette », de nombreuses tables rondes et colloques sur l’agriculture urbaine, le réemploi, l’énergie) mais plus largement, la grande majorité des événements que nous organisons portent, même de manière indirecte cet enjeu.

 

Le projet de François Brugel et H2O, projet lauréat de l’équerre d’argent 2023, de transformation de bureaux en logements (Paris 7e), est un bon exemple car il incarne un position très forte : faire avec ce qui existe, ne pas démolir. C’est le premier engagement à défendre pour penser des logements écologiques. Il y a de nombreuses approches intéressantes : le travail de Nicolas Dorval Bory sur l’énergie qui est stimulant, le travail sur la matière qu’ont mené différents architectes notamment Dechelette,  particulièrement avec la maison en structure bois et terre crue (Paris 18e) livrée l’an passé.

 

 

La végétalisation de la ville est un enjeu très important, pour que la ville soit vivante mais aussi pour qu’elle soit vivable. De nombreuses stratégies, simples, peuvent être mise en œuvre pour assurer des continuités nécessaires à la biodiversité. Néanmoins, cela nécessite la maîtrise précise de certaines données et une attention aiguisée aux enjeux écologiques d’un lieu en prenant en compte son écosystème ; des alliances, entre urbanistes, architectes et écologues ou naturalistes sont donc précieuses pour affronter sérieusement ces questions.

 

Le réemploi est un sujet qui s’est considérablement affirmé dans les débats du monde de l’architecture ces quinze dernières années, notamment grâce à l’engagement et au travail de Rotor en Belgique et d’Encore heureux en France. L’exposition Matière grise (Pavillon de l’Arsenal, 2015) a largement contribué à mettre de la lumière sur cet enjeu. Si le réemploi n’est pas toujours facile à mettre en œuvre, notamment pour des questions réglementaires, on voit qu’il y une culture du réemploi de plus en plus forte chez les architectes et les étudiants en architecture. Je pense que l’enjeu est d’arriver, en fonction des situations, des territoires, des contextes, à articuler les différentes questions que pose l’écologie en architecture : celle de la matière, et donc du réemploi, mais aussi celle du vivant, de l’énergie, de l’environnement.

Revue de presse 🗞

Les anneaux olympiques resteront bien sur la Tour Eiffel après les jeux olympiques et paralympiques, au moins jusqu’en 2028 selon la volonté de la municipalité de Paris, selon Le Monde.

Source L’Essentiel

Laisser un commentaire