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Infos Paris.

En ce mois d’août, la rédaction vous propose chaque mardi ses bons plans de l’été. Avec un événement qui mérite le détour, un monument à visiter, un lieu tendance, une activité à découvrir et une idée fraîcheur.

💡 Le saviez-vous ? Le 20 août 1922, les 1ers Jeux olympiques féminins ont lieu à Paris. Ils sont organisés par la nageuse française Alice Milliat, contre l’avis du Comité international olympique et dans un contexte hostile à la pratique sportive des femmes. Cette édition a rassemblé 77 sportives autour de 13 épreuves d’athlétisme.

 Paris fête sa libération 🇫🇷

Pour les 80 ans de la Libération, la capitale organise de multiples événementscommémoratifs ou festifs les 24 et 25 août, à combiner avec la découverte de plusieurs lieux de mémoire.

 

  • « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! » Le discours du général de Gaulle, prononcé le 25 août 1944 depuis le balcon de l’Hôtel de Ville, résonne encore plus fort en cette année des 80 ans de la libération de la ville.
  • Du 18 au 25 août, la capitale est libérée par les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), la Résistance et par la 2e division blindée du général Leclerc qui entre dans la ville par la porte d’Orléans et la place Denfert-Rochereau.

 

 

  • La Ville de Paris rend hommage aux libérateurs de la capitale les 24 et 25 août sur le parvis de l’Hôtel de Ville, où est aménagée la Terrasse des Jeux.
  • Le metteur en scène Mohamed el Khatib a réalisé un film documentairevalorisant les derniers témoins de la Libération, qui sera projeté le 24 août au soir (Terrasse des Jeux).
  • Le bal des 80 ans la Libération sera organisé (toujours sur la Terrasse), le soir du 24 août. Le lendemain, Quartiers Jeunes (ex-mairie du 1er arrondissement, située place du Louvre) proposera une soirée festive avec bal populaire, concert, initiation au swing

 

 

  • Le musée de la Libération de Paris – Musée du Général Leclerc – Musée Jean Moulin accueille l’exposition « Paris brûle-t-il ? Quand le cinéma réinvente la Libération », dédiée au film de René Clément.
  • Les Invalides hébergent le musée de l’Ordre de la Libération qui propose une exposition temporaire sur le rôle des femmes dans la Résistance (jusqu’au 13 octobre), ainsi que l’Historial Charles de Gaulle, un espace multimédia interactif.

 Musée des égouts, les dessous de la ville 🏙️

Assurément insolite, ce musée propose une authentique descente dans les entrailles de la capitale, à la découverte d’un réseau indispensable au confort des Parisiens.

 

  • Pour visiter les dessous de Paris, on connaît les Catacombes. Il y a également le musée des Égouts, qui a rouvert ses portes en 2021 après 3 ans de travaux.
  • Ville sous la ville, les égouts déroulent 2 600 km de galeries. Ils collectent chaque année 300 millions de m3 d’eaux de pluie et usées, qui sont ensuite épurées.
  • Mis en lumière par Victor Hugo dans Les Misérables, les égouts actuelsdatent de l’époque à laquelle Haussmann réaménagea Paris et invita l’ingénieur Eugène Belgrand à moderniser le réseau souterrain.

 

 

  • Dès 1867, lors de l’Exposition universelle, on organisait des visites en bateaupuis en wagon-vanne, pour découvrir ce labyrinthe, source de nombreux fantasmes.
  • En 1975, les visites sont abandonnées et remplacées par un musée installérive gauche, à deux pas du pont de l’Alma, au cœur d’un site en exploitation.
  • Le succès est constant, avec 100 000 visiteurs par an qui parcourent 500 msous terre, guidés par des égoutiers. En 2018, le site ferme pour une rénovation complète.

 

 

  • Aujourd’hui, pas besoin de cuissardes ! Depuis l’entrée aménagée dans un bâtiment flambant neuf, les visiteurs explorent une petite partie des égouts (visite libre ou guidée).
  • En zone « sèche » accessible par un escalier ou un ascenseur, une partie muséale distille des informations sur le réseau, le travail des égoutiers et les enjeux environnementaux.
  • L’exploration d’une authentique galerie en activité, humide et à la température ne dépassant pas les 15°, constitue le clou de la visite.

Découvrez la restauration immersive avec Ephemera 🍽️

Le jeune groupe a ouvert 3 restaurants innovants, où les décors et effets spéciaux font écho à une carte de produits frais et abordables.

 

  • Ephemera est un groupe français qui révolutionne la restauration depuis 2 ans avec un concept de lieux immersifs.
  • Popularisé par le chef Paul Pairet, juré de l’émission Top Chef, qui l’a expérimenté dans son très sélect restaurant Ultraviolet à Shanghai (plus de 1 000 € le menu), le dispositif fait florès en Asie.
  • En lien avec ce qu’ils ont dans l’assiette, les clients sont emportés par un cadre déroutant, pour une expérience culinaire mettant à contribution tous les sens.

 

  • Aux commandes d’Ephemera, Jade Frommer et Annaïg Ferrand sont passées par l’Institut Bocuse. À 25 ans chacune, elles ambitionnent de démocratiser la restauration immersive.
  • Le 1er établissement baptisé Under the Sea a ouvert ses portes en 2022, au sein du cinéma MK2 Bibliothèque (13e arrondissement), avec des décors et vidéos reproduisant les fonds marins.
  • Au milieu des écrans où batifolent tortues et baleines, on déguste une cuisine inspirée de la mer (crevettes laquées, ceviche de daurade…) avec un prix moyen par repas approchant les 40 €.

Nature sauvage ou voie lactée

  • Fort d’un succès fulgurant, Stellar, une 2e adresse, a ouvert début 2023 dans le 11e arrondissement, sur le thème de l’espace.
  • Les clients sont propulsés dans le cosmos grâce à des décors et images réelles (voie lactée, météorites) projetées du sol au plafond. La carte propose un tour du monde de saveurs.
  • Inauguré fin 2023, Jungle Palace (10e) propose une cuisine exotique dans un décor de bâtisse où la nature a repris ses droits et une ambiance bioluminescente à la manière d’Avatar.

 

Quand l’art urbain colore le canal Saint-Denis 🎨

Le canal du nord parisien est devenu le miroir d’œuvres poétiques ou revendicatives, à découvrir lors d’une randonnée pédestre ou à vélo

 

  • L’art n’est pas que dans les musées. En quelques années, les berges du canal Saint-Denis sont devenues la toile des maîtres du street art.
  • Long de 6,6 km, le canal relie le rond-point des Canaux, à proximité du parc de La Villette (19e arrondissement), à la Seine, en flirtant avec le Stade de France.
  • Voulu par Napoléon 1er pour contourner la navigation dans le centre de Paris et jalonné de 7 écluses, il fut mis en service en 1821. Depuis 40 ans, il est ouvert à la navigation de plaisance.

 

  • Pour l’Euro 2016 de football organisé en France, de nombreux artistes ont réalisé des œuvres sur les berges, créant la « Street Art Avenue« , une véritable galerie d’art en plein air.
  • Au fil des ans, le canal a attiré de nouveaux artistes du monde entier. Il dévoile désormais une quarantaine d’œuvres aux diverses techniques : graffitis, tags, collages, pochoirs…
  • Labellisée dans le cadre de l’Olympiade culturelle (programmation artistique en lien avec les JO), la Street Art Avenue accueille 9 nouvelles créations en 2024. Voilà qui justifie de la (re)découvrir…

 

  • De part et d’autre du canal, entre bâtiments hétérogènes et friches industrielles, les rives ont progressivement été aménagées, pour une découverte à pied ou en vélo. Plan à télécharger.
  • Pour mieux comprendre les œuvres et leurs artistes, des balades guidéessont régulièrement organisées. Il est même possible d’effectuer une croisière, avec les commentaires d’un expert du street art.

– Piscine Georges-Vallerey, une centenaire fringante 🏊‍♂️

Site des Jeux olympiques de 1924, la piscine a rouvert ses portes en avril après 2 ans de travaux. Avec son bassin de 50 m et son toit rétractable, elle fait le bonheur de nageurs de tous niveaux.

 

  • Sur le boulevard Gambetta (20e arrondissement), la façade de la piscine Georges-Vallerey arbore avec fierté les anneaux des Jeux olympiques, installés depuis 2017 en signe de reconnaissance.
  • Construite pour les JO de 1924, elle fut le témoin des exploits de Johnny Weissmuller. Le nageur américain y remporta 4 médailles dont trois en or, avant d’incarner Tarzan au cinéma.
  • À l’époque, elle portait le nom de piscine des Tourelles. La doyenne des piscines parisiennes a été renommée Georges-Vallerey en 1954, en hommage au nageur français décoré de la croix de guerre.

 

  • Avec son bassin olympique (50 m) et son toit ouvrant, elle est l’adresse idéale pour piquer une tête tout en profitant des rayons du soleil.
  • Fermée en 2022 pour rénovation, la piscine a accueilli à nouveau les nageurs en avril dernier. Parmi les travaux, sa structure en bois a été remplacée et les anciens éléments ont été transformés en mobiliers et signalétiques.
  • Le bassin a été le lieu des entraînements de nageurs en ligne, nageurs en eau libre et triathlètes pour les Jeux olympiques de 2024.

 

  • L’équipement est géré par l’UCPA, qui propose de multiples activités : natationavec possibilité de scinder le bassin de 50 m, aquagym ou encore aquabike.
  • Le site propose également des animations et soirées thématiques, et accueille les enfants à partir de 4 ans lors d’ateliers et parcours ludiques pour apprendre à flotter, respirer, etc.
Source l’Essentiel

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