Actualités

Infos Paris.

La loi de séparation de l’Église et de l’État, pilier de la laïcité en France, fête ses 120 ans. La capitale célèbre cet anniversaire aujourd’hui à travers différentes animations. 

  • •Promulguée le 9 décembre 1905, il y a 120 ans jour pour jour, cette loi garantit le libre exercice des cultes et assure la liberté de conscience, tout en ne reconnaissant, ne salariant et ne subventionnant aucune religion.
  • •Elle met fin au régime du Concordat, datant du 15 juillet 1801, établi entre le gouvernement de Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, qui reposait sur la collaboration étroite entre l’État et les cultes reconnus (principalement le catholicisme).
  • •Depuis la loi du 24 août 2021, cette journée est officiellement inscrite dans le calendrier de la fonction publique. Elle vise à rappeler que la République garantit à chacun le droit de croire ou de ne pas croire, dans le respect de l’ordre public.
  • •À l’école, dans les administrations, dans les collectivités, des actions citoyennes sont organisées pour faire vivre ce principe inscrit dans l’article 1er de la Constitution.
  • •La programmation s’articule autour de débats, de conférences et de tables rondes à buts informatifs et pédagogiques.
  • •Le Conseil économique, social et environnemental (CESE – 16e) organise dès 14h un débat sur les « enjeux d’hier et d’aujourd’hui » de la loi de 1905. Des historiens, professeurs et l’ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité sont invités. Inscription gratuite ici.
  • •La Cité éducative de Paris 18e a prévu à 15h30 la plantation d’un « arbre de la laïcité », qui conclut un cycle de 15 jours d’ateliers avec plus de 120 élèvesà l’école élémentaire Évangile (18e). Dès 18h, des parents d’élèves et citoyens seront accueillis au collège Maurice-Utrillo pour un temps d’échange autour de la laïcité à l’école.
  • •Pour prolonger les réflexions, le Collectif d’associations engagées pour la fraternité (CINPA) investit l’Hôtel de Ville (4e) jeudi dès 19h pour une soirée d’échange avec de nombreux interludes artistiques. Inscription gratuite ici.

Professeur de linguistique française à la Sorbonne, Gilles Siouffi est ce soir l’invité d’un échange sur la construction du langage français à Paris dans l’histoire.

•La bibliothèque Sorbonne Nouvelle (12e) accueille cet événement organisé dans le cadre du cycle Lettres à table, animé par les étudiants et enseignants du département Littérature et linguistique françaises et latines de l’université.

  • •Gilles Siouffi présentera notamment son dernier ouvrage, Paris Babel : Histoire linguistique d’une ville-monde (Actes sud), publié en 2025.
  • •Il y évoque notamment comment le langage français s’est formé, surtout à Paris, et comment il a été largement influencé par la palette des langues parlées dans la capitale depuis deux mille ans.
  • •Pour ce faire, il pioche dans des anecdotes et témoignages d’époque pour rendre l’étude concrète.
  • •« À Paris, quand on sort de chez soi, il y a de grandes chances pour que la première langue que l’on entende dans la rue ne soit pas du français. J’ai essayé de pister ce constat dans l’histoire, ce qui m’a entraîné à montrer que Paris a été, depuis des siècles, beaucoup plus plurilingue qu’on ne le pense», explique Gilles Siouffi.
  • •« Cela était déjà le cas en Gaule, et ensuite avec le latin, le francique, puis le viking au moment des invasions. Il y a aussi tous les parlers historiques qui environnaient la région parisienne, comme le champenois, le picard ou l’orléanais ».
  • •Sans oublier que Paris a été l’une des premières villes universitaires en Europe et a accueilli, très tôt, des communautés d’origine étrangère.
  • •« Il y a eu beaucoup d’immigration, intérieure ou extérieure, notamment avec l’arrivée de populations italiennes aux XIVe et XVIe siècles », confirme-t-il.
  • •Le professeur évoque aussi des événements mondialisés, comme « les Jeux Olympiques de 1900 ou les Expositions universelles » qui ont contribué à faire de Paris une ville aux nombreuses langues.
  • •« Enfin, la place importante de Paris dans des milieux très internationaux, comme la mode, est aussi étudiée », conclut-il.

Y aller : 8 avenue de Saint-Mandé, 12e. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Aujourd’hui au 18 janvier 2026, la Cigale (18e) accueille l’énergie brute de Stomp, troupe britannique devenue culte. Son petit truc en plus ? Transformer des objets du quotidien en instruments utiles à la création d’un univers sonore unique. 

  • •La comédie musicale Stomp a vu le jour en 1991 à Brighton (Royaume-Uni) sous l’impulsion du duo Luke Cresswell et Steve McNicholas, respectivement percussionniste et réalisateur.
  • •Combinant percussions et chorégraphie, cette troupe jubilatoire parcourt le monde entier, de Hong Kong à Barcelone, de Dublin à Sydney et de New York à Paris.
  • •En 3 décennies d’existence, elle a conquis plus de 15 millions de spectateurs en mêlant danse, mouvement et innovation artistique.
  • •Claquements de doigts, bruits de casseroles, collisions de cadis : les 8 musiciens de Brighton bousculent les codes sur scène pour embarquer le public dans un univers vertigineux.
  • •Ils s’appellent Micah Cowher, Ben Johnson, Zahna Johnson, Jasmine Joyner ou Khalil Louigene, et affichent des parcours assez variés, dans la danse, la comédie ou la création sonore.
  • •Tous contribuent avec humour à faire vibrer la scène de leurs chorégraphies réglées au millimètre près.
  • •Ce qui a façonné la légende de Stomp à travers le globe, c’est cette capacité à métamorphoser l’ordinaire en performance spectaculaire.
  • •Sur les planches, un caddie, une poubelle, un balai, ou un simple couverclese transforment en caisses de résonance, tambours et autres percussions.

Y aller : 120 boulevard de Rochechouart, 18e. Billetterie ici, dès 30 €.

Station F (13e) accueille, aujourd’hui et demain, de 8h30 à 20h, la Paris Creator Week, événement qui rassemble la communauté des créateurs de contenu en Europe. L’occasion d’évoquer l’essor du secteur, notamment depuis Paris, avec le fondateur du rendez-vous, Marc Lesage-Moretti, alias Jokariz.

  • •La Paris Creator Week réunit tous les acteurs de l’économie de la création digitale, des influenceurs aux marques, en passant par les plateformes, les entrepreneurs et les investisseurs.
  • •Durant deux jours, plus de 4 000 professionnels se retrouvent dans les locaux de Station F.
  • •« Une étude que nous révélons aujourd’hui présente ce marché, explique Marc Lesage-Moretti. Actuellement, il pèse 8,1 milliards d’euros en France, et affiche une croissance de 25 % par an, c’est énorme ».
  • Plus de 200 intervenants sont invités à prendre la parole pour décrypter les enjeux actuels et futurs du secteur.
  • •Sur scène, des influenceurs réputés, comme Lena Situations ou Joyca, mais aussi des acteurs médiatiques comme la PDG de Banijay FranceAlexandre Laroche-Joubert ou Jean-Marc Jancovici se succéderont.
  • •« Nous voulons positionner la France sur le marché international, et avons des invités venant de toute l’Europe, et même pour certains des États-Unis, pour suivre les mutations de cet univers qui se mondialise », détaille le créateur.
  • •Parmi les enjeux qui seront abordés lors de cette journée, il cite notamment « le développement de l’IA ou la transformation des créateurs en médias ».
  • •« Logiquement, la capitale occupe une place centrale dans la création de contenu en France », confirme Marc Lesage-Moretti.
  • •« C’est vrai pour les créateurs, même s’il y a d’autres petits pôles, comme à Montpellier, mais encore plus pour les plateformes ou les agences par exemple », poursuit-il.
  • •En plus d’une majorité des influenceurs, les principales grandes agences du secteur, qui regroupent nombre des talents les plus appréciés de France, sont aussi situées à Paris ou en petite couronne. On pense notamment à Webedia, Point d’Orgue, Follow, ou à la Sparkle Agency.

Depuis 2023, la startup parisienne Roofscapes réinvente les toitures de la capitale pour en faire des espaces capables de mieux affronter les nouveaux enjeux climatiques.

  • Roofscapes naît à Boston (États-Unis), dans l’antenne de la célèbre université américaine MIT.
  • Eytan Levi, Tim Cousin et Olivier Faber, les 3 cofondateurs du projet, y étudient l’architecture et ont pour ambition de participer à l’adaptation des bâtiments au changement climatique.
  • •« Ayant grandi à Paris sous un toit, on a pu se rendre compte de son potentiel mais aussi des contraintes, comme la chaleur l’été et la mauvaise isolation », détaille Eytan Levi.
  • •De retour dans la capitale, ils se lancent pour de bon afin de transformer ces toits en plateformes utiles, vivantes et créant de la fraîcheur.
  • •L’entreprise s’adresse aux collectivités, aux bailleurs sociaux, mais aussi aux copropriétés ou foncières de bureaux ou logements.
  • •Concrètement, il s’agit de créer une plateforme en bois pour ombrager le toit, de la végétaliser afin de retenir l’eau, puis de rendre ces espaces nouveaux accessibles.
  • •Un premier projet pilote, installé au-dessus de l’Académie du Climat (4e), voit le jour en 2024.
  • •« Ensuite, on a travaillé sur du résidentiel, et on est en train de développer plusieurs dizaines d’autres projets, surtout à Paris mais aussi en petite couronne ou ailleurs en Europe », explique Eytan Lévi.
  • •Et les premiers résultats sont très prometteurs : « Sur notre projet pilote, des sondes ont mesuré jusqu’à 32° de réduction de température en surface lors du pic de chaleur du 30 juillet 2024, et jusqu’à 17° en intérieur dans les combles ».
  • •Pour les bâtiments où l’installation d’une plateforme serait impossible, la startup développe des stores textiles rétractables permettant d’ombrager simplement les toitures.
  • •Des prototypes ont été créés, et les premières installations sont attendues en 2026.
  • •Elle collabore aussi dans deux consortiums de recherche financés par l’Union européenne afin de créer des usages et bénéfices pluriels.
  • •« L’objectif, c’est que dans 50 ou 100 ans, il n’y ait plus de bâtiment avec des surfaces qui contribuent négativement à la ville », conclut Eytan Lévi.
REVUE DE PRESSE

La navette RoissyBus sera supprimée en 2026

Après la fin de l’Orlybus en 2025, ce sera au tour du RoissyBus de mettre fin à son fonctionnement en 2026. La navette qui relie la capitale à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle sera supprimée le 1er mars après plus de 30 ans de service, notamment en raison des embouteillages très fréquents sur le trajet, explique Le Figaro.

Un centre d’entraînement deux fois plus grand pour le Paris FC

Alors que le Paris FC signe cette année son retour en Ligue 1, le club a annoncé de grands travaux sur son centre d’entraînement, situé à Orly (94). D’ici 2028, la structure va doubler de surface, passant de 4 à 9 terrains disponibles et accueillant le futur centre de formation de l’équipe féminine, rapporte Ouest France.

La compagnie François-Mauduit fête ses 20 ans au 13e art

Situé place d’Italie, le théâtre 13e art(13e) accueille ce soir et demain, à 20h, la Compagnie François-Mauduit, qui fête ses 20 ans en présentant le spectacle The dancer(s), chorégraphié par François Mauduit lui-même. Il dévoile les défisdu parcours des danseurs et évoque leur place dans la société.

  •  Mardi et mercredi, 20h.
  •  30 place d’Italie, 13e.
  •  Billetterie ici, dès 26 €.

Laisser un commentaire