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Infos Paris.

La Journée mondiale du climat est célébrée partout dans le monde ce lundi 8 décembre. À Paris, une projection exceptionnelle, des conférences, expositions et tables rondes sont au programme.

  • •Cette journée d’action a été créée en 2009 à l’initiative de plusieurs ONG.
  • •Elle a pour but de sensibiliser le grand public à l’urgence climatique et de créer un élan de mobilisation pour le climat.
  • •L’Unicef souligne que « les enfants nés en 2020 connaîtront 7 fois plus decatastrophes environnementales que leurs grands-parents ».
  • •Des mobilisations locales sont prévues un peu partout dans la capitale ce lundi.
  • •À l’occasion des 10 ans de sa sortie, le film Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent, est projeté dans plus de 80 cinémas en France.
  • •Une rencontre avec le réalisateur sera retransmise dans la foulée, en direct depuis le cinéma parisien L’Arlequin (6e). Des places sont encore disponibles ici, 12,20 € plein tarif.
  • •Le documentaire évoque des initiatives internationales pour faire face aux défis environnementaux et sociaux.
  • •L’Académie du Climat (4e) organise de son côté dès 18h une table ronde pour évoquer l’avenir de l’action climatique après la COP 30, qui s’est tenue fin novembre au Brésil. Inscription gratuite ici.
  • •La Cour de cassation (1er) propose un colloque Juge et climat : les 10 ans de l’Accord de Paris de 16h à 18h, en présence de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, qui sera diffusé en direct ici. Inscriptions encore possibles par courriel à colloque.courdecassation@justice.fr.
  • •Un atelier Fresque du climat est aussi accessible à la Maison Ozanam (17e) dès 19h30, faisant appel à la créativité pour « pour reconstituer les liens de cause à effet sur le climat », expliquent les organisateurs. Tarif libre, inscriptions ici.
  • •L’exposition Migrations et climat : comment habiter notre monde ? est par ailleurs toujours à admirer au Palais de la Porte Dorée (12e).

Depuis sa réouverture au public le 8 décembre 2024, Notre-Dame (4e) a repris sa place de choix dans le paysage parisien. Restaurée après 5 années d’un chantier exceptionnel, la cathédrale écrit désormais un nouveau chapitre de son histoire.

•Le chantier a jusqu’ici mobilisé plus de 2 000 artisans et ouvriers et un budget global d’environ 700 millions d’euros, financé par des donateurs privés.

  • •Si la cathédrale a rouvert il y a un an, les deux tours ne sont de nouveau accessibles que depuis le mois de septembre.
  • •Leur visite propose des maquettes et paysages sonores retraçant l’histoire de Notre-Dame, avant l’ascension jusqu’au panorama de la tour sud, à 69 mètres de hauteur.
  • •Les travaux se poursuivent sur la sacristie, les façades, les rosaces et plusieurs éléments extérieurs, qui nécessitent encore plusieurs années de restauration.
  • •En un an, Notre-Dame a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, contre 8 à 9 millions d’entrées avant l’incendie.
  • •L’accès à la cathédrale reste gratuit, mais il est toujours recommandé deréserver un créneau de visite en ligne pour éviter une attente sur le parvis.
  • •La réouverture a également entraîné un regain de visites dans le quartier et sur l’île de la Cité, qui redevient un point central des parcours touristiques, alors qu’une baisse de fréquentation avait été constatée par les commerçants durant les premières phases des travaux.
  • •La 3e phase de travaux, consacrée aux éléments extérieurs, s’ouvre avec un budget de 140 millions d’euros, déjà sécurisé grâce aux dons.
  • •L’établissement public chargé du chantier estime qu’il manque encore une somme équivalente pour finaliser la reconstruction, et un nouvel appel aux donsvient d’être lancé.
  • •Dans la cathédrale, quelques échafaudages viennent d’être installés pour permettre la restauration et la repose de vitraux, qui interviendra dans les prochains mois, sans conséquence sur l’ouverture du lieu.

Jusqu’en juillet, la Comédie-Française et ses abords, notamment la place Colette (1er), vont connaître plusieurs mois de chantier. L’institution fermera même ses portes en janvier.

  • •La salle Richelieu, scène historique de la Comédie-Française depuis 1799, a besoin d’être réhabilitée et mise aux normes de sécurité.
  • •La scène, qui présente des signes d’usure au fil des déplacements de décors quotidiens, doit notamment être rénovée.
  • •Jusqu’à l’été, un chantier d’ampleur va prendre place autour du bâtiment.
  • •Dès aujourd’hui, et jusqu’au 15 décembre, une dalle de répartition va être posée, destinée à empêcher la dégradation du sol de la place Colette.
  • •Dans la foulée, probablement début janvier, la base de vie du chantier s’installera sur la place avec pas moins de 34 bungalows.
  • •Dès le 16 janvier, le salle Richelieu sera fermée au public, contrairement aux deux autres salles du bâtiment, qui continueront d’accueillir la programmation habituelle.
  • •Des représentations continueront aussi dans plusieurs lieux culturels de la ville.
  • •L’accès à une importante partie de la place Colette restera fermé.
  • •Non loin de là, un autre élément patrimonial en lien avec la Comédie-Française va aussi connaître des travaux : la fontaine Molière (1er).
  • •Construite en 1844, elle présente des fissures sur sa base et de la mousse à retirer.
  • •Des premières reprises ont été effectuées cet été mais des travaux plus importants devaient avoir lieu.
  • •Ils s’étaleront d’aujourd’hui au 15 janvier, « avec le maintien de l’échafaudagedurant la trêve des confiseurs », précise la mairie de Paris Centre.

Bouclerie la plus ancienne de Paris, Maison Poursin entretient un savoir-faire unique dans son atelier du 10e, qui ouvre exceptionnellement ses portes au public durant deux week-ends.

  • •Fondée en 1830, la Maison Poursin est d’abord dédiée à la fabrication de harnais d’attelage et d’articles de sellerie pour le monde équestre.
  • •Au début du XXe, elle s’étend à la maroquinerie et aux boucles en laiton, portée par l’essor du sac à main.
  • •En 2016, alors que le magasin-atelier historique du 10e arrondissement était sur le point de disparaître, Karl Lemaire rachète l’entreprise.
  • •« Je voulais le sauver. Pour moi, ça fait partie du patrimoine industriel parisien», explique celui qui a aussi repris Daudé Paris, fabricant de boutons pression, rivets et œillets, en 2013.
  • •Le dirigeant a tenu à maintenir les méthodes historiques : « cambrage de fils, fabrication de cadres et assemblage, formation de l’ardillon… », énumère-t-il.
  • •« Aujourd’hui, 80 % de notre travail est consacré au matériel d’attelage pour les chevaux, même si cela représente une petite part de notre chiffre d’affaires ».
  • •Le reste de la production, notamment pour la maroquinerie, est industrialisé mais continue d’utiliser des machines qui datent des années 1950, et même une du XIXe siècle.
  • •En 10 ans, l’effectif de la structure est passé de 2 à 11 personnes grâce à une politique active de formation.
  • •« Un de nos anciens employés, Patrice, refusait de partir à la retraite avant d’avoir transmis son savoir-faire. Ce qui a pu être fait avec Sacha, qui a repris le flambeau », détaille Karl Lemaire.
  • •Aujourd’hui, Maison Poursin propose plus de 60 000 références.

•L’entreprise bénéficie toujours d’une « reconnaissance forte dans le milieu équestre européen » et « d’une relation historique avec la Garde républicaine et quelques grandes maisons de luxe », précise-t-il.

  • •« Aujourd’hui, nous défendons le maintien du laiton, une matière noble et historique, face au développement de l’inox ».
  • •Pour partager cette histoire, le local du 10e, habituellement réservé aux professionnels et artisans, ouvre exceptionnellement ses portes au public pour présenter accessoires et ceintures aux boucles Poursin, mais aussi une gamme de bijoux et cadeaux. Rendez-vous au 35 rue des Vinaigriers les 13, 14, 20 et 21décembre.
REVUE DE PRESSE

Des « hyper voisins » achètent une maison commune dans le 14e

Les « hyper voisins », c’est le nom que se sont donnés les quelque 2 000 membresd’un collectif de riverains du 14e. 300 d’entre eux viennent d’acheter collectivement un local de 120 m², rue de l’Aude, pour près de 400 000 €, explique Le Parisien. Ce nouveau lieu doit devenir le poumon du quartier.

Comment l’Insep prévient les blessures des athlètes

L’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) fête cette année ses 80 ans. Actu Paris s’est immergé dans l’établissement du bois de Vincennes(12e) pour suivre les processus de détection des blessures, notamment au sein du pôle imagerie.

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