Comme chaque année, Nona Source, plateforme de revente de textiles en provenance de maisons de luxe et de créateurs de renom, organise sa grande braderie au Quartier Général (11e) d’aujourd’hui à samedi. Pour la première fois, elle est aussi accessible au grand public.
•Nona Source propose de donner une deuxième vie aux « tissus issus des stocks dormants des maisons de luxe les plus renommées ».
- •Créée par le groupe LVMH, la plateforme organise chaque année une braderie qui permet aux étudiants et jeunes créateurs de refaire leurs stocks à moindre coût et de trouver des produits d’exception.
- •Cette année, pour la première fois, l’événement est aussi accessible à tous les amateurs de mode et de tissus.
- •Plus de 5 000 références seront proposées, avec des tissus, cuirs, peaux, fils et matières premières en tout genre.
- •En partenariat avec la marque Shindo, des accessoires variés, rubans, cordes, boutons ou fermetures éclair seront aussi à disposition.
- •Au-delà de cette semaine, Nona Source dispose de deux showrooms, l’un consacré aux tissus, l’autre dédié aux cuirs, tous deux nichés dans La Caserne(10e).
- •Le rendez-vous s’accompagne du lancement d’un concours destiné aux étudiants.
- •Ils seront invités à réaliser « une création originale à partir des matières acquises lors de la vente ».
- •Il est présidé par Jeanne Friot, lauréate en 2025 du Grand Prix de la Création de la Ville de Paris.
- •500 € de matières et une place pour un défilé de la Fashion week sont à remporter.
- •Le gagnant sera annoncé le 29 janvier prochain. Modalités ici.
Y aller : 71 rue de la Fontaine au Roi, 11e. Billetterie ici.
Après plus de 15 ans de carrière, le chef pâtissier Hugues Pouget se lance dans une nouvelle aventure en ouvrant à Paris sa première pâtisserie à son nom, dans le 6e.
- •Champion de France des desserts en 2003 puis champion du monde, pâtissier pour Éric Fréchon ou Guy Savoy, Hugues Pouget affiche un parcours déjà bien rempli.
- •Associé avec un ami à la tête de Hugo et Victor, pâtisserie réputée du boulevard Raspail (7e), il se lance dans un nouveau projet qui prend cette fois son nom.
- •C’est à deux pas du Bon Marché (6e) qu’il vient de s’installer, dans un lieu à l’élégance et au raffinement parisiens.
- •« Ce projet est une manière de revenir à l’essence même de mon métier : créer des émotions à travers mes pâtisseries, et assumer pleinement ma signature personnelle. J’avais envie d’un renouveau total sur la vision de mon travail », explique le pâtissier.
- •Les créations qui ont fait la renommée d’Hugues Pouget seront de retour, avec ses versions du flan, du mille-feuille ou du Paris-Brest, et bien sûr ses financierset cakes.
- •Plusieurs de ses tartes seront aussi présentées, dont une magnifique production au citron.
- •Parmi les nouveautés, des « tigrés » au chocolat sont au menu. Et chaque mois, une « pâtisserie du marché en édition limitée », inspirée par les fruits de saison, s’ajoutera à ces incontournables.
- •Une nouvelle gamme de chocolats, autre spécialité du chef, est aussi accessible.
- •La proposition s’étoffe aussi avec une offre de mets salés, notamment pour le déjeuner.
- •Une carte de snacking est en effet présentée, autour de viennoiseries ou brioches salées.
Y aller : 50 rue du Cherche-Midi (6e). Informations ici.
Jusqu’au 3 juin 2026, le théâtre du Funambule Montmartre (18e) accueille Maître Mô, un seul-en-scène basé sur les chroniques du célèbre avocat Jean‑Yves Moyart. Une plongée dans les coulisses de la justice, entre rebondissements et émotions.
- •Maître Mô est le pseudonyme de Jean‑Yves Moyart, un avocat pénaliste qui plaidait le jour et écrivait ses histoires la nuit.
- •À travers son blog puis dans des recueils comme Au guet-apens : chroniques de la justice pénale ordinaire (Éditions de La Table Ronde), l’avocat décédé en 2021 à l’âge de 53 ans a su retranscrire les parcours cabossés des personnes qu’il défendait.
- •En 2024, il est incarné au cinéma par Daniel Auteuil dans Le Fil, un film qui retrace une affaire d’un homme accusé du meurtre de sa femme.
- •Adapté du Livre de Maître Mô (Éditions Les Arènes), ce spectacle mis en scène par Ronan Heuzel et interprété par Hilaire Besse propose 3 histoires vraiestirées de ses affaires.
- •Le public est entraîné dans un voyage dans l’intimité des tribunaux, illustrant aussi les relations singulières entre un avocat et son client.
- •Suspense, humanité et humour noir : tous les ingrédients sont là pour éveiller l’empathie des spectateurs et poser un regard cru sur les réalités de la justice.
- •Enfin, le spectacle offre au public l’occasion de découvrir la vision sobre et profonde d’un avocat derrière ses plaidoiries.
- •La salle du Funambule, théâtre de quartier emblématique de Montmartre, ajoute à l’intimité de l’expérience.
- •La bande-annonce est à voir ici.
Y aller : 53 rue des Saules, 18e. Billetterie ici, de 10,90 € pour les moins de 26 ans et jusqu’à 33 € plein tarif.
Les mosaïques pixelisées d’Invader intriguent depuis des années les passants. Discrètes, parfois perchées en hauteur, ces petites œuvres en carreaux colorés forment un immense jeu de piste urbain partout dans la capitale.
•Paris abrite 1553 mosaïques Invader, réalisées par l’artiste français du même nom.
- •Il commence en 1996 à envahir les murs parisiens avec ses petits aliens pixelisés, la première apparition se faisant dans le quartier de Bastille.
- •Chaque mosaïque est réfléchie : taille, style, emplacement et couleur sont choisis pour dialoguer avec le bâtiment ou l’environnement urbain sur lequel l’œuvre est posée.
- •Pour les repérer, les fans utilisent l’application officielle FlashInvaders, qui permet de photographier et enregistrer chaque mosaïque trouvée et de cumuler des points, à la manière d’un jeu vidéo.
- •Invader est le pseudonyme de Franck Slama, un artiste parisien discret qui n’a jamais montré son visage mais dont le style est devenu mondialement reconnaissable.
- •Il détourne le personnage du jeu vidéo de son enfance, Space Invaders, édité par la société japonaise Taito.
- •Ses mosaïques en céramique sont toujours numérotées et répertoriées sur l’application.
- •Si Paris est son terrain de jeu historique, il a aussi envahi Londres, New York, Tokyo ou encore Melbourne.
- •Au total, plus de 4 300 créations ont été posées dans 87 villes.
- •D’autres artistes sont parfois confondus avec Invader, mais leurs œuvres ne figurent pas dans sa base officielle.
- •Parmi eux, Mifamosa illustre les plaques de rues : une pile rue Volta (3e), une version de La Jeune Fille à la perle rue de la perle (3e)…
- •Stork installe quant à lui des cigognes en mosaïques pixel art dans les rues de Strasbourg et Paris.
- •Dans un autre style, Ememem ne travaille pas sur les murs mais répare les nids-de-poule et fissures au sol avec des mosaïques poétiques.
Des perturbations annoncées sur les RER l’été prochain
Île-de-France Mobilités commence à prévoir ses grands chantiers de l’été, et des fermetures importantes sont annoncées sur les RER A, B et C, dévoile Le Parisien. La station Nation n’accueillera aucun RER durant deux mois et des itinéraires très fréquentés seront aussi coupés durant plusieurs semaines.
Les comédies musicales de retour sur le devant de la scène à Paris
Avec 18 spectacles prévus à l’automne dans la capitale, les comédies musicales affichent un succès impressionnant. Entre retour de spectacles cultes comme Le Roi Soleil et La Cage aux Folles, ou adaptations avec Chicago, France Inter décrypte les raisons de cet engouement.
Photo &Les fans de l’artiste peuvent recenser les œuvres repérées dans une application (crédit : Creative commons).
