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Infos Paris.

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH, plusieurs événements de sensibilisation ont lieu à Paris. L’occasion d’évoquer aussi les actions de prévention menées à l’année par les associations.

  • •Organisée dans le monde entier depuis 1988, la Journée mondiale contre le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH), communément appelé sida, trouve un écho à Paris ce lundi.
  • •La Maison de la Conversation (18e) accueille dès 19h une projection-débatgratuite du film MADAME, avec discussion autour de la lutte contre la maladie.
  • •La Direction de la Santé publique propose aussi un camion itinérant qui doit parcourir plusieurs arrondissements pour aller à la rencontre des Parisiens et encourager ceux qui ne l’ont jamais fait à se rendre dans un centre de santé sexuelle.
  • •Les lycéens de Paris centre auront droit à un atelier de sensibilisation sur la santé sexuelle et la prévention des risques.
  • •En France, 180 000 personnes vivent avec le VIH et 5 100 nouvelles contaminations sont recensées chaque année, dont près de la moitié à un stade déjà avancé.
  • •« Parmi ces nouvelles contaminations, on en compte chaque année 2 000 à 2 500 en Île-de-France, et malheureusement ce chiffre est stable depuis presque 15 ans », explique Jérôme André-Deschamps, directeur de l’association HF Prévention.
  • •La mairie de Paris, elle, explique recenser 33 % de contaminations en moins en 10 ans dans la capitale.
  • •« Aujourd’hui, les profils ne sont plus les mêmes. Les moins de 26 ans sont les plus touchés, mais aussi les plus de 50 ans, qui ont souvent une activité sexuelle plus libre et des changements d’habitudes », précise Jérôme André-Deschamps.
  • •« Le virus concerne tout le monde, quelle que soit votre sexualité. Il faut que chacun se sente concerné, se protège et pratique le dépistage, car on remarque des reprises épidémiques sur certaines populations et des chiffres qui repartent à la hausse », ajoute-t-il.
  • •Les Parisiens peuvent se renseigner et se faire dépister dans l’un des 23 centres de santé sexuelle de la Ville.

Jusqu’à samedi, la campagne Restos Bébés du cœur est de retour et des collectes sont organisées dans les mairies d’arrondissement, des centres de PMI et des crèches pour soutenir les familles les plus fragiles.

  • •La 17e édition de la collecte Restos Bébés du cœur vient en aide aux familles les plus précaires avant Noël.
  • •Elle vise à recueillir des objets essentiels pour les nourrissons et leurs parents: vêtements d’hiver neufs ou en bon état, produits d’hygiène, équipements de puériculture ou lait infantile en poudre (1er, 2e et 3e âge) sont notamment les bienvenus. Liste complète des produits acceptés ici.
  • •Ces produits correspondent aux besoins essentiels des enfants et représentent une aide précieuse pour les familles.
  • •À Paris, ce sont près de 3 000 enfants, de la naissance à 18 mois, qui sont accompagnés via les centres de Restos Bébés du cœur.
  • •Et il y a urgence : d’après les chiffres de l’Insee, plus de 20 % des enfants de moins de 3 ans vivent dans la pauvreté en France.
  • •La municipalité parisienne s’engage chaque année, en partenariat avec l’entreprise de services Sodexo, pour apporter des dons institutionnels de couches et de lait infantile.
  • •La campagne menée en 2024 a permis de collecter plus de 6 000 kg de dons.
  • •Les dons peuvent être déposés jusqu’à vendredi ou samedi, selon les quartiers, dans les mairies d’arrondissement, les centres de Protection maternelle et infantile (PMI) ou les crèches, municipales ou associatives, participant à l’opération.
  • •En participant, les 8 centres parisiens impliqués dans cette démarche peuvent reconstituer leurs stocks et offrir un soutien régulier aux familles toute l’année.

Depuis 25 ans, Thierry Le Roi organise des visites des cimetières franciliens par le prisme de leurs monuments. Portrait d’un passionnant passionné.

Thierry Le Roi est né à Nantes en 1960. Tous les jeudis, il rendait visite à sa grande-tante, à côté du cimetière ancien de Miséricorde« Il y avait un raccourci pour aller chez elle qui me le faisait traverser. Ça a été mon premier contact avec ces lieux, et je me souviens avoir été surpris de voir ce qu’on faisait pour les gens morts », se remémore-t-il.

En 1981, il emménage à Paris, à proximité du Père-Lachaise« À l’époque, le 20eétait moins cher », sourit-il. Il se rend au cimetière pour y lire et s’étonne d’y croiser un guide. Le déclic lui vient plus tard, lors d’un voyage en Égypte, quand il fait la rencontre d’un autre guide au style bien spécial : « Il avait une telle façon de raconter, on se serait cru dans un film hollywoodien. »

Au début des années 2000, il se lance et débute les visites au Père-Lachaise. « Nous étions 2, avec le guide que j’avais aperçu, et qui m’a rapidement pris sous son aile ». À l’époque, le tourisme funéraire ne rencontre pas le même engouement qu’aujourd’hui. « Je m’intéresse à l’art funéraire. Dans mes visites je raconte l’histoire des monuments, qu’ils soient pour d’illustres défunts ou des inconnus. »

Thierry Le Roi n’a pas fait d’études, ni passé de concours. Sa connaissance des symboles et des cimetières franciliens (du XIXe à nos jours), il la doit à des heures et des heures de lecture et quelques cours du soir en histoire de l’art à l’École du Louvre.

Il n’a pas peur des « nouveaux médias, des QR codes et de la réalité virtuelle ». Selon lui, un cimetière est peut-être le seul lieu où il faut encore avoir de l’humain. Le guide forme aujourd’hui des jeunes, une équipe de Nécro-Romantiques, pour prendre la suite. Il a aussi écrit un livre, « qui n’est pas un guide »Jour après Jour au Père-Lachaise« Je suis heureux d’avoir laissé une trace de mes histoires », se réjouit-il.

👉 Prochaine visite samedi : Humour noir, célébrités et légendes du Père-Lachaise. Informations ici.

La saison 13 de l’émission La Meilleure Boulangerie de France, diffusée sur M6, fait halte cette semaine à Paris, avec 4 jours de découvertes gourmandes à travers la capitale jusqu’à jeudi. Au fil des saisons, le concours est devenu une vitrine du savoir-faire parisien. 

  • •Chaque jour, un épisode invite à découvrir deux boulangeries parisiennes dans leur quotidien, avec leurs spécialités, leur univers et leurs équipes.
  • •Les épreuves mettent en lumière des savoir-faire locaux, avec la présentation de produits du terroir francilien, des accords sucré-salé ou des créations imposées dans des boîtes mystères.
  • •Le jury réunit des profils complémentaires : le Meilleur Ouvrier de France Bruno Cormerais ; les cheffes pâtissières Noëmie Honiat et Chiara Serpaggi ; le chef étoilé Michel Sarran et la jeune star de la cuisine Danny Khezzar, finaliste de Top Chef.
  • •La diffusion aura lieu sur M6 lundi, mardi et mercredi à 18h30. L’épisode dejeudi présentera quant à lui 4 boulangeries à partir de 17h25.
  • •Les enseignes sélectionnées voient souvent leur notoriété exploser et attirent une clientèle plus diversifiée.
  • •La dernière victoire parisienne remonte à 2016 avec la Boulangerie Utopie (11e), qui a également remporté le prix de la meilleure baguette de la Ville en 2024.
  • •Le concours, qui célèbre les savoir-faire et les traditions boulangères, permet aussi aux artisans de présenter leurs spécialités, toujours à partir de produits locaux.
  • •Plutôt que des classiques de quartier, le concours mise cette année sur l’innovation et des concepts modernes.
  • •Parmi les participants, la boulangerie végétarienne Jus (9e) met l’accent sur l’éco-responsabilité avec des livraisons en triporteur électrique et des emballages 0 % plastique.
  • •On retrouve également MaMi Deli (11e), première boulangerie levantine de Paris, inspirée des recettes de famille de ses fondateurs.
  • •Plus artisanale, Chamboule (18e), propose des créations éphémères saisonnières avec une pointe de folie, comme du pain à la fleur d’hibiscus, à la châtaigne ou au piment.
REVUE DE PRESSE

Le cheval métallique des JO de retour à Paris

Zeus, le cheval métallique emblématique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, est de retour dans la capitale. Une exposition va lui être consacrée au musée des Arts et Métiers (3e), du 17 décembre 2025 au 29 mars 2026. Il restera ensuite sur le parvis de la structure jusqu’en janvier 2027, précise Le Bonbon.

Comment l’artiste JR va transformer le Pont Neuf en juin prochain

Plus de 40 ans après l’emballage du Pont-Neuf par Christo et Jeanne-Claude, un autre artiste, JR, va transformer l’ouvrage du 6 au 28 juin 2026. Il prévoit de créer une « caverne » de 120 mètres de long, une structure principalement en tissu, par laquelle les Parisiens pourront passer et accessible gratuitement, détaille France 24.

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