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Aujourd’hui et jusqu’au 25 mai, le musée de l’Homme (16e) dévoile sa nouvelle exposition événement consacrée aux momies et au processus de momification par-delà les siècles et jusqu’à nos jours.

  • •À l’occasion de l’année de célébration des 10 ans de sa réouverture, le musée de l’Homme dévoile ce nouveau parcours.
  • •Celui-ci est divisé en 4 espaces : « à la rencontre des défunts momifiés », « techniques et rites », « patrimoine muséal », « l’étude des défunts momifiés ».
  • •L’établissement souhaite mettre en avant son « incomparable collection de restes humains, tout en proposant une réflexion en profondeur sur la manière d’exposer des défunts », explique-t-il.
  • 9 corps momifiés parmi les 70 conservés par le musée sont au cœur de cette exposition.
  • •Les techniques de momification utilisées en Égypte, mais aussi sur tous les continents, par des peuples comme les Chinchorros d’Amérique du Sud ou lesToraja d’Indonésie, seront analysées.
  • •Les corps seront « accompagnés d’objets funéraires, de documents scientifiques et d’œuvres d’art contemporain inspirés par ces traditions », précise la structure.
  • •Il sera aussi possible de retracer une partie de la vie et du parcours post-mortem des personnes momifiées, afin de « réhumaniser ces collections », poursuit-elle.
  • •Un écran tactile pédagogique unique sera mis en place pour approfondir sa connaissance des procédés.
  • •Développé par Ubisoft, entreprise française de création de jeux vidéo, il est basé sur des capsules vidéo tirées de leur jeu Assassin’s Creed Origins, qui se déroule en Égypte antique.
  • •En 9 minutes, il permet d’explorer chaque étape de la momification, « du lavage du corps jusqu’à la pose d’amulettes », conclut le musée.

Y aller : 17 place du Trocadéro, 16e. Tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 19h. Billetterie ici, 15 € plein tarif.

Avant de devenir le temple du shopping chic à Paris, la Samaritaine (1er) fut d’abord le nom d’une surprenante machine hydraulique suspendue sur le Pont Neuf. Retour sur un héritage méconnu, bien avant son ouverture au public en 1870. 

•Entre 1605 et 1608, le roi de France Henri IV confie à l’ingénieur flamand Jean Lintlaër le soin de concevoir une machine capable de prélever l’eau de la Seine pour alimenter le Louvre et les Tuileries.

  • •Avec sa roue de près de 5 mètres de diamètre, la pompe pouvait puiser 700 m3 d’eau par jour.
  • •Installée sur le Pont Neuf, elle était décorée d’une scène de l’Évangile représentant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au Puits de Jacob, sculptée par Bernard et René Frémin (1672-1744).
  • •C’est de cet objet insolite que vient le nom ensuite donné à la structure.
  • Reconstruite par l’architecte Robert de Cotte, la nouvelle pompe sera ensuite rénovée en 1771 par deux autres pontes du milieu, Jacques-GermainSoufflot, qui a notamment imaginé le Panthéon (5e), et Ange-Jacques Gabriel, qui a dessiné l’École militaire (7e).
  • •L’ensemble formait un petit immeuble sur pilotis entre lesquels tournaient deux roues de moulin.
  • •Mais en 1813, la pompe est détruite, en partie à cause de ses coûts d’entretientrop élevés.
  • •Il faudra attendre 1870 pour que Ernest Cognacq, philanthrope et commerçant parisien, fonde La Samaritaine en reprenant le nom de la pompe.
  • •En 2001, l’emblématique magasin du Pont Neuf intègre le groupe LVMH, qui entre alors au capital à hauteur de 57 %.
  • •Le bâtiment entre ensuite dès 2005 dans une période de travaux de mise en conformité.
  • 16 longues années et 750 millions d’euros plus tard, la structure de style Art Nouveau rouvre au public le 23 juin 2021.
  • •La Samaritaine n’est alors plus seulement un grand magasin, mais un lieu mixte de 70 000 m² entre luxe, hôtel de prestige (Cheval Blanc), bureaux, logements sociaux et crèche.

Institution de la librairie à Paris, le réseau Gibert Joseph ouvre ce mercredi une nouvelle adresse, au cœur de son antre historique du 6e, exclusivement consacrée au genre de la romance, dont les ventes explosent ces dernières années.

  • •En 1886, le libraire et ancien bouquiniste Joseph Gibert ouvre un magasin sur le boulevard Saint-Michel.
  • •Spécialisé dans la vente de livres scolaires, dans un quartier très étudiant, le commerce connaît un succès important et devient au fil des années une institution de la capitale.
  • •Le réseau de la marque s’élargit avec des librairies un peu partout en France, etplusieurs échoppes à Paris, consacrées aux livres ou aux disques musicaux.
  • •Après plusieurs années de difficultés financières, le groupe doit se séparer fin 2020 d’un des locaux emblématiques de Gibert Jeune, au 5 place Saint-Michel.
  • •La griffe est en revanche toujours présente dans la rue éponyme, avec une librairie générale (au 26), un magasin de musique, vidéo et papeterie (au 34), et un autre de BD et mangas (au 30).
  • •C’est encore sur le même boulevard, au 28, que Gibert Joseph s’étend avec une librairie de plus de 200 m², sur 4 niveaux, entièrement spécialisée dans la romance.
  • •Elle abritera près de 10 000 références d’ouvrages, avec des nouveautés et des occasions.
  • •Les déclinaisons de ce genre littéraire à la mode, comme la « romantasy » et le « young adult », trouveront aussi leur place dans les rayons.
  • •Des écrivains viendront régulièrement présenter leurs nouveautés et participer à des conférences et débats dans un espace spécifiquement prévu.
  • •L’enseigne doit accueillir de jeunes autrices françaises : Emilie Hicksaujourd’hui dès 17h, Liv Stone vendredi et Arielle Héra samedi.
  • •Des journées thématiques et des ateliers devraient aussi être annoncés.

Le musée Guimet (16e) dévoile pour la première fois une exposition exceptionnelle consacrée aux mangas, qui s’installe sur les 3 étages de l’institution.

  • Manga, tout un art ! : voilà le nom de ce parcours qui s’intéresse aux origines de ce phénomène planétaire.
  • •« On veut montrer que derrière les grandes BD comme Naruto, One Piece ou Dragon Ball, il y a souvent d’autres œuvres, et que le manga n’est qu’un avatar moderne d’une tradition très ancienne où l’on raconte des histoires », explique Didier Pasamonik, journaliste, éditeur et commissaire de cette exposition.
  • •La manifestation est divisée en 3 parties.
  • •La première section est « une introduction à l’histoire du manga japonais » à travers différents objets, comme une statuette de renard à 9 queues, qui trouvera écho chez les lecteurs de Naruto, ou « de vraies Dragon Ball », précise le commissaire.
  • •Ensuite, place à un espace « avant les mangas », qui raconte « les formes artistiques qui existaient avant et leur évolution vers ce que nous connaissons aujourd’hui », poursuit Didier Pasamonik.
  • •La dernière est articulée autour de « La Joconde du musée Guimet : La Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai », ajoute-t-il. Des créations d’auteurs européens, comme Moebius ou Coco, dialogueront avec ce chef-d’œuvre.
  • •« Aujourd’hui, les mangas représentent 50 % de la consommation de BD en France, et la Japan Expo accueille chaque année près de 240 000 personnes. C’est un sujet qui intéresse et dont nous devions nous emparer », détaille Didier Pasamonik.
  • •Pour expliquer le succès toujours grandissant de ces productions en France, le commissaire a aussi des éléments de réponse.
  • •« Comptez le nombre de personnages de manga adaptés au cinéma, dans desjeux vidéo ou des animés. Il y a une production beaucoup plus importante qu’en France, avec un modèle économique construit depuis des décennies et des créations pensées pour être déclinées à 360° », juge-t-il.

REVUE DE PRESSE

De la neige pourrait tomber sur Paris jeudi

Alors qu’une première grande vague de froid parcourt la France et notamment la région parisienne, de la neige pourrait tomber en plaine en Île-de-France et donc à Paris jeudi, explique Le Parisien, tout en rappelant que ce phénomène est néanmoins dépendant de nombreux facteurs.

Des logements sociaux vont bien être construits place des Vosges

Le Conseil de Paris, réuni pour son avant-dernière session de l’année depuis mardi, a statué hier sur un enjeu de logement qui a fait débat cette semaine. 17 logements sociaux vont bien être construits place des Vosges, dans l’ancien hôtel particulier de Fourcy, construit au XVIIe, rapporte Le Figaro.

Une soirée pour la Fondation des Femmes

L’Adidas Arena (18e) accueille dès 20h la soirée Nos Voix pour toutes, organisée par la Fondation des Femmes. Lorie, Lio, Yael Naim, Gaëtan Roussel, Styleto, Jérémy Frerot ou Louane font partie des nombreux artistes attendus sur scène pour ce moment de joie et de partage à l’objectif caritatif.

  •  20h.
  •  56 boulevard Ney, 18e.
  •  Billetterie ici, dès 39 €.

Photo (Creative commons).

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