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Il y a 10 ans, le 13 novembre 2015, une série d’attaques terroristes faisait 132 morts et des centaines de blessés au Bataclan (9e), dans les rues du 10e et du 11e et aux abords du Stade de France, à Saint-Denis. Paris s’en souvient aujourd’hui à travers plusieurs événements commémoratifs.

•Cette journée de souvenir aura pour point d’orgue l’inauguration, à 18h, du jardin du 13-Novembre-2015, place Saint-Gervais (4e), créé derrière l’Hôtel de Ville après une décision votée à l’unanimité au Conseil de Paris en 2019.

  • •Cette cérémonie ne sera pas ouverte au public, mais retransmise en direct sur un grand écran depuis la place de la République, où les Parisiens sont appelés à se réunir dès 11h.
  • •La mairie y a mis en place, depuis samedi et jusqu’à dimanche, un espace pour permettre à chacun de déposer des fleurs, des mots ou des bougies.
  • •Auparavant, des cérémonies officielles auront lieu devant chaque lieu touchépar les attentats, en présence notamment d’associations des victimes, du président Emmanuel Macron et de la maire de Paris Anne Hidalgo.
  • •Elles se dérouleront à 11h30 près du Stade de France à Saint-Denis, 12h30 au Petit-Cambodge et au Carillon, 13h devant La Bonne Bière, 13h30 au Comptoir Voltaire, 13h50 à La Belle Équipe et 14h30 au Bataclan.
  • •Tout en priorisant les proches des victimes, les Parisiens pourront venir se recueillir sur chacun des lieux.
  • •La Tour Eiffel s’illuminera, dès la tombée de la nuit, aux couleurs du drapeau français.
  • •Toujours place de la République, une exposition photo gratuite revient sur l’émotion collective ressentie à Paris les jours suivant les attentats.

 

  • •Un concert est aussi donné au Théâtre des Champs-Elysées (8e) par l’Orchestre de chambre de Paris, avec un hommage prévu à partir d’un poème symphonique commandé par la mère de l’une des victimes du Bataclan. Billetterie ici, dès 10 €.

Première foire internationale de photographie, Paris Photo revient pour une 28e édition au Grand Palais (8e) d’aujourd’hui à dimanche.

•Depuis sa première édition en 1997, Paris Photo a grandi pour devenir la plus importante foire du genre dans le monde.

  • •Photographies anciennes ou contemporaines, artistiques, journalistiques ou publicitaires, et même parfois numériques sont présentées, couvrant tous les champs possibles du secteur.
  • •L’événement a accueilli plus de 80 000 personnes en 2024.
  • 179 galeries et 43 éditeurs, représentant plus d’une trentaine de pays, seront présents sous la nef et dans les allées du Grand Palais, qui accueille le rendez-vous depuis 2011.
  • •On retrouve des institutions parisiennes, comme les galeries écho 119, Maubert, Poggi, Zander ou delpire & co. Liste complète ici.
  • •Au total, plus de 1 350 artistes vont voir leurs œuvres exposées.
  • •Un cycle de conférences abordera la photographie féministe, l’IA dans l’art ou les clichés de mode.
  • •Des livres consacrés à la discipline auront aussi leur espace, où des débats et séances de dédicaces sont prévus.
  • •Programme complet ici.
  • •Le parcours Elles x Paris Photo, mis en place depuis 2018 en partenariat avec le ministère de la Culture, retrace « le fil d’une histoire de la photographie lue sous le prisme des femmes », précisent les organisateurs.
  • •Depuis sa création, la foire est passée de 20 % à 38 % d’artistes fémininesreprésentées.
  • •Enfin, la Parisienne Sophie Ristelhueber, lauréate cette année du prix de la Fondation Hasselblad, sera mise à l’honneur par une installation impressionnante, dès l’entrée du Grand Palais, avec des dizaines de photographies réunies sur un mur de 36 mètres.

Y aller : Jusqu’à dimanche, de 13h à 20h (19h dimanche). Billetterie ici, dès 35 € la journée.

Jusqu’à samedi, 5 grandes structures du handicap visuel – dont l’Association Valentin Haüy (AVH), l’INJA Louis-Braille et le Campus Louis-Braille – célèbrent les 200 ans de l’écriture tactile à travers l’événement La Révolution Braille.

  • •En 1825, Louis Braille mettait au point un alphabet fondé sur six points en relief pouvant combiner jusqu’à 63 signes.
  • •Appelé du nom de son fondateur, le braille a permis à des centaines d’aveugles et malvoyants de sortir de l’illettrisme.
  • •Deux siècles plus tard, l’événement réunit les acteurs de la déficience visuelle pour discuter de son héritage à travers une série de colloques, tables-rondes et journées innovation et recherche.
  • •Des rendez-vous sont prévus jusqu’à samedi à la BnF François-Mitterrand (13e), à l’INJA (7e) et au Panthéon (5e). Programme complet ici.
  • •« Nous avons toujours promu et favorisé ce mode d’écriture qui est un véritable facteur d’autonomie pour les personnes aveugles et malvoyantes », confirme l’association Valentin-Haüy (AVH).
  • •« Nous souhaitons faire comprendre à nos visiteurs que, loin d’être un mode d’écriture du passé réservé aux seules personnes aveugles, le braille est un moyen de communication tout à fait moderne qui peut être utilisé entre aveugles et voyants », ajoute la structure engagée depuis 135 ans.
  • •« Le braille s’est merveilleusement adapté à l’informatique et nous permet de lire des livres, de nous instruire, de travailler… D’être des citoyens à part entière », poursuit-elle.
  • •Comme les autres institutions organisatrices, l’AVH propose toute l’année des actions et services variés, dont des formations à l’écriture et à la lecture en braille, du soutien à l’emploi ou une médiathèque dédiée (22 000 livres braille, 73 000 livres audio).
  • •« L’AVH se bat pour que le Web et les applications mobiles soient accessiblesà tous, notamment au moyen du braille numérique», conclut la structure.

Montagne en Scène, festival de films de montagne itinérant, s’arrêtera 6 fois à Paris cette saison. La séance d’ouverture est prévue ce soir, au Grand Rex (2e).

  • •Depuis 2013, Montagne en Scène présente deux fois par an une sélection de 4 des meilleurs films de montagne et de sports d’altitude.
  • •Devenue une référence internationale, le festival continue de se développer, et est désormais présent dans 23 pays.
  • •Il est de passage à Paris ce soir, les 24 et 25 novembre, puis le 16 décembre et les 15 et 20 janvier. Billetterie et bourse aux billets ici, 17,50 € tarif unique.
  • •Comme chaque année, 4 productions d’une grande diversité ont été sélectionnées. « Il y a du ski, de l’alpinisme, de l’escalade, et des ambiances très différentes. On a aussi des films avec des cordées, du solo, ou de la compétition», décrit Cyril Salomon.
  • K2 Chasing Shadows raconte la quête de l’alpiniste Benjamin Védrines sur le 2e plus haut sommet du monde, au Pakistan, et Better up there dresse un portrait très personnel du skieur Léo Slemett, évoquant les épreuves qu’il a traversées.
  • •« On n’a jamais eu des films aussi psychologiques et intimes que ces deux-là, juge le directeur du festival. Nous sommes loin du préjugé du sportif héros dont toute la vie est facile ».
  • •Il y a aussi Cap ou pas Cap, qui retrace le projet de la grimpeuse Solenne Piret, 4 fois championne du monde de para-escalade, sur le Grand Capucin, dans le massif du Mont-Blanc ; et enfin Zahir, qui suit les alpinistes Katherine Choong et Eline Le Menestrel dans leur ascension de la voie la plus difficile des Alpes suisses.
  • •« Nous avons encore reçu plus d’une centaine de propositions de films, et le choix n’a pas été facile », raconte Cyril Salomon.
  • •« Nous sommes ravis de ce programme équilibré et de pouvoir aborder la thématique du handicap, à travers un film que nous avons produit, et sur lequel j’étais moi-même caméraman. Comme toujours, nous nous concentrons sur les aventures humaines derrière les exploits », conclut-il.

Moins de 60 ans après sa création, le cours Florent (19e) est devenu une référence des cours d’art dramatique qui a formé un nombre impressionnant de grands comédiens. Retour sur sa fondation et ses objectifs.

  • •L’établissement porte le nom de François Florent Eichholtzer, homme de théâtre, formateur et pédagogue, qui fonde l’école en 1967 à Paris.
  • •Né à Mulhouse en 1937, il débarque à Paris dans les années 1950 pour travailler à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de la rue Blanche (9e).
  • •En 1963, la mairie de Paris, souhaitant populariser l’accès à l’art, met en place un Conservatoire municipal du 17e. François Florent est choisi pour être professeur d’art dramatique.
  • •4 ans plus tard, après avoir vu ses élèves remporter plusieurs prix, il lance le cours Florent, qui accueille à l’origine 28 élèves.
  • •L’école « place l’élève au centre des préoccupations », explique-t-elle.
  • •Elle développe le « fameux « Klangstil« , le « style sonore » », considéré comme le « socle » des actions pédagogiques et artistiques de l’établissement, poursuit-elle.
  • •Ses classes comprennent en général entre 18 et 22 élèves, sélectionnés après un stage ou une audition, qui suivent les cours pendant 3 ans.
  • •Depuis le début des années 2010, la structure s’est diversifiée et propose aussi des formations nouvelles autour de la comédie musicale ou de la musique.
  • •Elle a aussi ouvert de nouveaux campus à Bordeaux, Montpellier et à Bruxelles, en Belgique, et propose régulièrement dans tous ses locaux des stages de découverte.
  • Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Isabelle Carré, Jean-Pierre Darroussin, Emmanuelle Devos, Léa Drucker, Pierre Niney, Jacques Weber ou Sandrine Kiberlain… La liste des anciens élèves ayant connu le succès en France et à l’international est longue.
  • •Des jeunes étoiles montantes du milieu sont aussi issues de la même formation, comme Noémie Merlant, Bastien Bouillon ou Benjamin Voisin.

REVUE DE PRESSE

Fin de parcours pour l’association Life for Paris

L’association Life for Paris, qui regroupe plusieurs centaines de victimes des attentats du 13 novembre 2015, a choisi cette date symbolique, 10 ans après, pour annoncer sa dissolution. Les membres ont expliqué ne pas vouloir s’enfermer dans ce statut de victime, rapporte France Info.

La liaison ferroviaire nocturne Paris-Berlin déjà de retour ?

Alors que les lignes actuelles de train de nuit entre Paris et Berlin (co-opérée par la SNCF) cesseront leurs trajets en décembre, la compagnie ferroviaire belgo-néerlandaise European Sleeper a annoncé reprendre des itinéraires sur la ligne dès mars 2026, avec des départs de Paris les dimanches, mardis et jeudis soirs, relate La Tribune.

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