D’aujourd’hui à dimanche, l’Urban Films Festival, parrainé par Jamel Debbouze, célèbre son 20ᵉ anniversaire dans des rues, salles et lieux emblématiques de Paris. Cette année, c’est la «ville du futur » qui est mise à l’honneur.
- •« Le thème de cette année, la ville du futur, interroge les mutations urbaines et technologiques à venir », expliquent François Gautret et Hayette Fellah, cofondateurs de l’Urban Film Festival.
- •Des projections, compétitions internationales de courts-métrages, rencontres avec des réalisateurs et des artistes, ateliers et table-rondes jalonnent cette semaine dédiée à la créativité urbaine.
- •Plusieurs lieux culturels parisiens, dont la Gaîté Lyrique (3e), le Centre Pompidou (4e), le Louxor (10e) ou encore le Forum des Images (1er), servent de décor à cet événement.
- •Le programme complet est ici.
- •Cette édition anniversaire accueille un invité de marque : Rick Carter, chef décorateur oscarisé de films cultes tels que Retour vers le futur, Jurassic Park et Avatar.
- •Il partagera son expérience autour des imaginaires du futur et évoquera les capacités du cinéma d’anticiper et de façonner nos villes de demain.
- •Mardi, de 19h à 21h, il discutera réalité virtuelle, intelligence artificielle et réalité augmentée dans le cadre d’une rencontre organisée à la Ellia Art Gallery (4e). Entrée libre sur réservation ici.
- •Le festival collabore avec le programme Ville de Demain de l’incubateur STATION F pour initier un laboratoire novateur qui permettra à des jeunes réalisateurs, architectes, designers et experts de la tech de concevoir le futur du cinéma.
- •Via des ateliers, des projections innovantes et des installations immersives, ce partenariat invite chacun à repousser les limites du récit et de la technologie.
- •« En 20 ans, le festival s’est imposé comme une référence mondiale, s’étendant désormais jusqu’en Californie, dans la région Pacifique et en Europe », terminent les organisateurs.
Début octobre, à Chaumont-sur-Loire, Laura La Manna a remporté la médaille de bronze lors de la Coupe de France des fleuristes. Un bel accomplissement pour cette passionnée de nature, qui exerce à la boutique Julian Fleuriste, dans le 7e.
« Je suis très vite tombée amoureuse du métier », avoue Laura La Manna au moment d’évoquer ses débuts en tant que fleuriste. Un 1erstage, il y a une quinzaine d’années, convainc la Francilienne de se lancer dans un apprentissage, qu’elle valide ensuite avec un CAP et un brevet professionnel. Déjà très attirée par le contact avec la nature et disposant d’un œil artistique aiguisé par le dessin, la profession coche pour elle de nombreuses cases.
C’est un peu par hasard si, 15 ans après ses débuts, Laura La Manna se retrouve sur le podium de la Coupe de France des fleuristes, il y a quelques semaines. « L’année dernière, on m’a parlé du concours national de la Piverdie, et je me suis dit que c’était bien de tenter l’expérience », raconte-t-elle. Pour sa 1re participation à une compétition du genre, elle remporte la médaille d’or, et se retrouve qualifiée pour la Coupe de France. Au terme des deux sujets libres et trois épreuves imposées, elle se dit « très contente » de sa 3e place et de ce « parcours glorifiant », où elle a pu mettre en avant la diversité de ses connaissances techniques et artistiques.
Cette recherche d’excellence, on la retrouve dans la boutique Julian Fleuriste, où elle travaille avec son conjoint Julian Tonnellier, lui aussi habitué des concours pour avoir été élu Meilleur ouvrier de France en 2011. Leur échoppe est à mi-chemin entre un atelier et une boutique, et collabore aussi avec des hôtels prestigieux de la capitale. Dans un tel cadre, difficile d’imaginer la fleuriste ne pas se lancer de nouveau défis à l’avenir. « Je suis déjà en train de réfléchir à une réinscription pour l’année prochaine », concède-t-elle. D’ici là, elle ne compte pas se reposer, puisqu’elle prépare en parallèle un brevêt de maîtrise, qu’elle passera en juin 2026.
Jusqu’au 15 novembre, le Mois de la prévention des rixes est l’occasion pour de nombreuses associations et institutions parisiennes de se mobiliser en proposant des actions variées pour prévenir la violence. Des ateliers commencent aujourd’hui.
- •Pendant un mois et pour la 3e année consécutive, la Ville soutient des organismes qui mettent en place des « actions de prévention, d’accompagnement et de sensibilisation », explique la mairie.
- •Le dispositif est à destination de tous : « des jeunes, des parents, des familles et des professionnels parisiens », précise-t-elle.
- •Des ateliers pour les enfants et les adultes sont prévus, ainsi que des concerts, des portes ouvertes d’associations, des rencontres et conférences.
- •Cette succession de rendez-vous se déroule dans le cadre de la Stratégie parisienne de prévention des rixes.
- •Cette démarche a été lancée lors des États Généraux de la prévention des rixes, en 2018, afin de lutter contre les violences à Paris, notamment entre jeunes.
- •Son objectif est d’ « enclencher une dynamique commune pour mieux appréhender le phénomène et partager ensemble les constats afin d’engager de nouvelles réflexions et penser de nouvelles actions ».
- •Depuis 2024, l’acte 3 de cette stratégie a été lancé, visant notamment à « combattre la violence liée aux armes blanches chez les jeunes » et « augmenter le nombre de médiateurs sur le terrain ».
- •Dans le 10e, la compagnie A toi Théâtre propose d’aujourd’hui à vendredi, de 14h30 à 17h30, des stages d’improvisation théâtrale ausquare Juliette-Dodu, ayant pour objectif de comprendre les causes et les conséquences de la violence. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
- •Des ateliers d’expression orale et corporelle autour de la question de la gestion de conflits chez les adolescents sont présentés au Carré de Baudouin (20e) jusqu’à samedi, de 14h à 18h. Entrée libre.
- •La liste des événements et les informations pratiques sont à retrouver ici.
La RATP imagine un musée des transports
Un musée des transports va bientôt être créé par la RATP dans les anciens ateliers de maintenance Championnet, rapporte Le Parisien. Plus de 100 véhicules et 5 000 objets y seront présentés dans un ensemble de12 000 m², qui pourrait être aménagé d’ici 2032.
La Ceinture Verte se concrétise aux portes de Paris
Le Bonbon fait un point sur le processus de transformation des portes de Paris et du périphérique en une « Ceinture Verte » autour de la capitale. Le chantier, lancé en 2022 doit se poursuivre jusqu’en 2030. L’aménagement des portes se poursuit, des espaces verts vont être créés et des voies du périphérique pourraient être supprimées.