Un tournant pour les usagers du métro parisien : les premières rames MF19 se déploient à partir d’aujourd’hui sur la ligne 10. Ce renouvellement s’inscrit dans un vaste plan de modernisation qui doit, d’ici 2033, permettre d’équiper 8 lignes du réseau.
•Le MF19 est présenté par la RATP comme un « métro ferré nouvelle génération », jugé plus fiable, connecté, accessible et moins énergivore.
- •La climatisation, l’installation de ports USB pour recharger les appareils ou encore des informations embarquées font partie des nouveautés.
- •Le design « boa » permet une circulation sans séparation entre les voitures, avec certains équipements modulables en fonction des lignes.
- •Ce nouveau type de métro a été conçu par Alstom, avec un financement d’Île-de-France Mobilités.
- •La ligne 10 est prioritaire car elle était équipée de rames parmi les plus anciennes (modèles MF67), dont l’usure est importante.
- •La métamorphose de la ligne, englobant des travaux d’infrastructures, de signalisation et d’aménagement, est en cours depuis 2022 pour accueillir le MF19.
- •Un atelier de maintenance situé près de La Courneuve (pour les lignes 7 et 10) est en construction pour entretenir ce nouveau matériel.
•Après la ligne 10, la RATP va progressivement remplacer les trains en circulation sur 8 lignes et les équiper des MF19.
- •Les « lignes 3, 3bis, 7, 7bis, 8, 10, 12 et 13 » sont concernées, détaille la RATP.
- •Au total, 147 MF19 ont été commandés, ainsi qu’une flotte de 103 rames supplémentaires pour compléter ces déploiements entre 2027 et 2029.
- •« D’ici à 2030, 100 % des lignes auront été modernisées et 85 % du matériel roulant aura été rénové ou renouvelé », promet le groupe.
Diabet’, jeune entreprise fondée par le médecin Eliott Hergat, inaugure aujourd’hui à Paris un pôle réunissant tous les professionnels de santé liés au diabète afin de faciliter le parcours de soin. Un projet inédit en Europe.
- •Le 1er pôle Diabet’ est inauguré aujourd’hui dans le 13e, à deux pas de la place d’Italie.
- •« Nous voulons proposer une approche qui n’existe étonnamment pas du tout ailleurs en France ni en Europe, avec une structure qui se focalise sur le parcours de soin et la pathologie », explique Eliott Hergat, médecin et fondateur de Diabet’.
- •« Aujourd’hui, un patient diabétique effectue entre 9 et 13 consultations par an en France. Il y a une nécessité de réunir l’ensemble des professionnels de santé dans un espace dédié », ajoute-t-il.
- •Médecins généralistes, diabétologues, néphrologues, nutritionnistes, ophtalmologues, cardiologues, psychologues, podologues, diététiciens et infirmiers seront regroupés sous un même toit.
- •Le pôle abrite 428 m² d’espaces de consultations, répartis en 16 salles plus une autre dédiée à l’éducation thérapeutique.
- •À terme, l’institution, devrait accueillir « en suivi, 10 000 à 15 000 patients à l’année, soit 280 consultations par jour », détaille Eliott Hergat. Les premiers devraient pénétrer les murs dès début novembre.
- •« Nous sommes accompagnés par un board médical universitaire, composé de plusieurs professeurs de la Pitié-Salpétrière, avec lesquels nous travaillons sur la formation et la recherche », précise le fondateur du projet.
- •Les patients pourront être pris en charge à tout moment de leur parcours de soin.
- •Aujourd’hui, 4,6 millions de patients sont traités pour le diabète en France, dont 660 000 en Île-de-France.
- •« 30 % des patients diabétiques sont hospitalisés au moins une fois par an », rappelle Eliott Hergat.
- •« En plus de ça, on estime qu’environ 10 % de la population française serait sujette au prédiabète », conclut le médecin.
D’aujourd’hui à dimanche, les Journées nationales de l’architecture permettent de redécouvrir la capitale sous un nouvel angle et de profiter de ses richesses.
•Les Journées nationales de l’architecture ont été créées en 2016par le ministère de la Culture.
- •Elles visent à rendre l’architecture accessible à tous, à montrer son importance dans notre cadre de vie et à encourager un regard critiqueet curieux sur les lieux qui nous entourent.
- •Cette année, la 10e édition se déroule du 16 au 19 octobre avec pour thème Architectures du quotidien.
- •Au menu : promenades, expositions, débats, projections, ateliers ou portes ouvertes.
- •Une centaine de rendez-vous sont prévus à Paris, la plupart gratuits, mais une inscription peut être nécessaire.
- •Jusqu’à demain, l’architecte Victor Baltard et ses œuvres sont à l’honneur d’une exposition aux Archives de Paris (19e).
- •L’École nationale supérieure d’architecture est particulièrement active, proposant des portes ouvertes vendredi, de 11h à 12h sur son site de La Villette (19e), ainsi que des conférences et des ateliers de création de maquettes vendredi dans ses locaux du 13e.
- •De nombreux lieux proposent aussi des visites autour de l’architecture, comme le Grand Palais (8e) samedi et dimanche, l’Institut du Monde Arabe (5e) samedi, les 4 maisons et l’immeuble signés Le Corbusier à Boulogne-Billancourt (92) samedi, ou encore le quartier des Olympiades (13e) vendredi.
- •L’Atelier 11, dernier atelier d’artistes en activité de la Cité Falguière (15e), fête son 150e anniversaire avec des portes ouvertes gratuitesaujourd’hui toute la journée.
- •Une balade au cœur du 5e invite à découvrir le projet lauréat du concours Réinventer l’existant 2024, qui propose de réintroduire la Bièvre, l’autre rivière de la capitale disparue au XXe.
- •Pour contenter toute la famille, un grand atelier de Kapla est à retrouver samedi au centre Les Récollets (10e).
- •Tout le programme est à consulter ici.
Le tableau Le Désespéré, l’un des chefs-d’oeuvre de Gustave Courbet très rarement exposé en France, est depuis mardi présenté au musée d’Orsay, dans le cadre d’un prêt de 5 ans à l’institution parisienne.
- •Le Désespéré, aussi appelé Désespoir ou Autoportrait de l’artiste, est un autoportrait réalisé par Gustave Courbet en 1844 et 1845.
- •Figurant parmi les productions les plus célèbres de l’auteur de L’Origine du monde, cette huile sur toile mesure 45 par 54 centimètres.
- •Elle n’avait pas été exposée en France depuis 2008, quand un parcours consacré au peintre avait été présenté au Grand Palais (8e) à Paris et à Montpellier.
- •Figurant dans la collection de Qatar Museums, l’organisme responsable des musées qataris, la peinture est confiée au musée d’Orsay dans le cadre d’un prêt de 5 ans.
- •Elle est visible depuis mardi dans une salle du rez-de-chaussée, aux côtés de nombreuses sculptures et peintures d’Honoré Daumier et Jean-François Millet.
- •Le Désespéré fait partie d’un ensemble plus grand d’autoportraitsde Gustave Courbet affichant différentes émotions.
- •Il en est l’un des exemples les plus marquants du fait de l’intensité du sentiment dégagé par le personnage central, tourné vers une source de lumière arrivant de l’extérieur du tableau.
- •Il est réalisé alors que l’artiste franc-comtois n’a que 25 ans et vient de débarquer à Paris, où il développe son art.
- •Ce tableau était l’un des préférés de l’artiste, qui l’a conservé dans son atelier puis dans sa chambre jusqu’à sa mort en 1877.
Y aller : Esplanade Valéry-Giscard-d’Estaing, 7e. Billetterie ici, 16 € plein tarif.
REVUE DE PRESSE
Une enquête alerte sur les violences contre les cyclistes
Un an après le décès de Paul Varry, tué par un conducteur de voiture le 15 octobre 2024 à Paris, une enquête rapportée par Le Parisien révèle que 90 % des cyclistes ont déjà subi des violences routières. Une campagne pour lutter contre l’agressivité au volant vient d’être lancée par la Sécurité routière.
Les Catacombes de Paris bientôt restaurées
Situées dans le 14e, les Catacombes de Paris fermeront leurs portes le 3 novembre pour plusieurs mois d’un chantier de rénovation estimé à 3,5 millions d’euros. Le projet contient le nettoyage et la mise en valeur des ossements ainsi qu’une meilleure signalétique. La réouverture du site est prévue au printemps 2026, précise Le Moniteur.
Superbus au Zénith
Groupe incontournable de la chanson française des années 2000, Superbus est de retour plus de 25 ans après sa formation pour une date au Zénith de Paris ce jeudi, à 20h. Il présentera notamment ses derniers morceaux sortis l’année dernière. La chanteuse RORI assure la 1re partie.
- 20h.
- 211 avenue Jean-Jaurès, 19e.
- Billetterie ici, dès 35 €.
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