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À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 17 mai 2026, le musée des Arts et Métiers (3e) met en lumière ce qu’on a l’habitude de dissimuler : l’échec. Flops industriels, bides marketing… Tout y est, et il n’y a que du positif à en tirer.

•Et si échouer était une étape essentielle pour avancer ? C’est l’un des questionnements de l’exposition Flops ? Oser, rater, innover, qui propose de revenir sur les loupés que peuvent rencontrer les ingénieurs, designers et communicants.

  • •L’exposition s’articule en plusieurs parties. La première, Oups !, propose un panorama des différents ratés, de la conception au marketing.
  • •Dans Raté, mode d’emploi, le public plonge dans le Catalogue des objets introuvables de Jacques Carelman, une collection d’objets insolites et déroutants signés par le maître du détournement.
  • •L’exposition n’a pas vocation à tourner l’échec en dérision, mais plutôt à en tirer des leçons.
  • •Ainsi, la section Les raisons de la galère analyse les mécanismes de l’échec.
  • •Le spectateur constate par lui-même que ces expériences initialement ratées, fruits de bugs et de décisions hasardeuses, ont fini par déboucher sur des inventions durables.
  • •On y redécouvre des objets comme l’aspirateur Birum ou d’autres aux usages réinterprétés, preuve que l’erreur est humaine et peut servir de levier.
  • •Pour rendre cet univers accessible et ludique, le musée propose un riche programme d’animations.
  • •Des visites guidées voient les médiateurs décrypter les défauts et lescauses de flops emblématiques.
  • •Des visites théâtralisées, comme Oups ! La visite des flops célèbres, redonnent vie à des figures historiques comme Thomas Edison ou Jacques Vaucanson qui prennent la parole pour raconter leurs « plantages » avec humour.
  • •Des ateliers Graine d’inventeur invitent les enfants à concevoir des objets volontairement imparfaits afin de les guider vers l’acceptation de l’échec.
  • •Billetterie ici, 12 € plein tarif.

La Cité des sciences et de l’industrie (CSI) invite ses visiteurs à plonger les mains dans la terre avec son nouveau parcoursJardiner, à découvrir dès aujourd’hui et jusqu’au 12 juillet 2026.

Activité pour certains, passion ou travail pour d’autres, le jardinage est au cœur de la nouvelle proposition de la CSI.

  • •L’institution s’intéresse à la définition de cette action au XXIe siècle, « dans un monde confronté à des défis environnementaux, sociaux et sanitaires majeurs. »
  • •Le parcours a été créé en partenariat avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement(INRAE).
  • •La thématique y est abordée sous les prismes de la botanique, de la neurologie, de la biochimie, de la sociologie ou de la géographie.
  • •L’exposition est divisée en 6 espaces thématiques, surnommés « chapitres-jardins », consacrés au potager familial et aux jardins « de fleurs », « partagé », « qui soigne », « spontané » et « qui s’adapte ».
  • •Ils présentent à la fois des pratiques, des plantations, des rapports d’études et des témoignages de professionnels du milieu.
  • •Des « vitrines de mal-aimés » mettent en avant les espèces animales ou végétales souvent considérées comme indésirables mais ô combien importantes pour la stabilité des jardins, comme les escargots, les orties, la mousse, les ronces ou le lierre.
  • •En écho, la CSI présente aussi devant ses locaux une installation à mi-chemin entre sciences et art, intitulée Retour au sol et imaginée par un collectif d’architectes et de paysagistes, jusqu’au 31 mai 2026.
  • •Ce soir, dès 18h30, une conférence sur les potagers urbainsaccompagne le programme. Événement gratuit sur réservation ici, aussi accessible en ligne ici.
  • D’autres rencontres, mais aussi des ateliers collaboratifs et des spectacles sont attendus dans les prochains mois.

La 10e Journée nationale de la qualité de l’air est célébrée partout en France aujourd’hui, avec plusieurs événements à Paris. L’occasion d’évoquer des études récentes sur l’air parisien.

  • •Depuis 2015, le ministère de la Transition écologique organise chaque année cet événement national.
  • •Il a pour objectif de « sensibiliser les citoyens à l’importance de la qualité de l’air que nous respirons et de valoriser les bonnes pratiques pour le préserver et protéger sa santé », explique le ministère.
  • •Des rendez-vous sont prévus à Paris, organisés par le syndicat CFE-CGC (8e) ou par l’OQEI (16e). Informations et réservations ici ou ici.
  • •La campagne Itinér’air termine son tour de France de sensibilisation aux maladies respiratoires de 10h à 17h sur le parvis de la Gare de Lyon (12e), avec des tests de souffle accessibles sans rendez-vous.
  • Airparif, observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France, vient de publier une étude sur les impacts économiques de la pollution de l’air dans la région à l’occasion des 10 ans de l’Accord de Paris.
  • •L’organisme estime que les politiques de réduction de la pollution ont permis d’économiser « 61 milliards d’euros » en réduisant, entre 2010 et 2019, « le nombre de décès prématurés liés aux particules finesde 10 350 à 6 220 ».
  • •« Ces données se concentrent essentiellement sur les impacts sanitaires, notamment la mortalité, la morbidité et le coût des soins, mais comptent aussi les pertes de productivité, et quelques effets non sanitaires comme les pertes de rendement agricole », explique Lou Méchin, ingénieure chez Airparif.
  • •L’organisme a aussi publié une 1re évaluation de l’impact des mesures de réduction de la vitesse de 70 à 50 km/h sur le boulevard périphérique.
  • •Il signale des « résultats significatifs » avec notamment une diminution de 6 % des concentrations moyennes de dioxyde d’azote, principal polluant émis par le trafic routier, qui « s’explique par une diminution du trafic sur de larges portions, de 4 % en moyenne » du périphérique.

L’Institut national de l’Audiovisuel (INA) et la Société civile des auteurs multimédia (Scam) présentent leur nouveau cycle événementiel Les rendez-vous du Matrimoine, consacré à desréalisatrices et à leurs œuvres. Ce soir, Nadine Trintignant est à l’honneur.

INA madelen, la plateforme de streaming de l’INA, et la Scam ont lancé il y a peu ce cycle culturel consacré aux documentaires réalisés par des femmes.

  • •Ce projet est porté par les documentaristes Karine Dusfour et Patrick Jeudy.
  • •Il doit se tenir au moins deux fois par an, au printemps et à l’automne, toujours en présence d’une invitée de renom.
  • •À chaque édition, des films sont projetés, avant une conversation sur les sujets abordés et sur la production de ceux-ci.
  • •Après un 1er rendez-vous en présence de Coline Serreau, les locaux de la Scam (8e) accueillent ce soir, dès 19h, la réalisatrice et scénariste française Nadine Trintignant.
  • •À travers ce dispositif, la Scam souhaite « redonner toute leur placeaux femmes autrices et réalisatrices », explique l’institution.
  • •« À une époque où l’industrie télévisuelle était largement façonnée par des regards masculins, les femmes ont longtemps dû se contenter de rôles secondaires, parfois cantonnées à des fonctions de collaboratrices discrètes. Pourtant, nombre d’entre elles ont réalisé des œuvres puissantes, engagées, novatrices », qui sont présentées avec ce cycle, précise l’organisme.
  • Plusieurs formats seront aussi mis en avant, avec des reportages, des portraits ou des courts, montrant « la diversité de leurs regards et de leur contribution essentielle à notre mémoire collective ».
  • •Pour participer, réservation obligatoire ici.

Y aller : 5 avenue Velasquez, 8e.

La 4e édition de l’événement Parlons Recherche, dédié à la lutte et à la recherche contre la maladie de Parkinson, se déroule samedi à la Cité universitaire (13e). Marie Fuzzati, directrice scientifique de France Parkinson, présente ce rendez-vous annuel et évoque les évolutions de la recherche et les activités proposées à Paris.

QUEL EST LE BUT DE L’ÉVÉNEMENT ?

« Le projet est de mettre la recherche et la science à la portée du grand public, ainsi que de faire se rencontrer le monde des malades et le monde des chercheurs, qui ont besoin de mieux échanger pour comprendre les réalités de l’autre. Nous voulions un rendez-vous ouvert à tous et plus de communication. »

« Cette année, la thématique est la recherche fondamentale. Il s’agit donc de vulgariser les causes et mécanismes de la maladie, de mettre ça à la portée de tous. Il y aura une partie conférences, avec des temps de questions-réponses, mais aussi un espace découverte pour parler avec des jeunes chercheurs. On propose des activités ludiques, avec un microscope numérique pour voir des cellules, des expositions et même un jeu que nous avons développé. »

COMMENT ÉVOLUE LA RECHERCHE ?

« Ces 15 dernières années, la connaissance sur la maladie a explosé. On connaît beaucoup mieux les mécanismes qui fonctionnent mal, et on peut améliorer certains symptômes avec des traitements, même si on ne guérit toujours pas de Parkinson. Il y a une grande ébullition et surtout, de l’espoir. »

MENEZ-VOUS D’AUTRES ACTIONS À PARIS ?

« France Parkinson fonctionne avec des comités départementaux très actifs. À Paris, des rencontres sont organisées tous les 2e mardis du mois, mais aussi des activités physiques ou créatives, et des réunions pour les malades, y compris pour les jeunes. On essaye aussi de collaborer avec des laboratoires de recherche pour organiser des journées portes ouvertes. »

Assister à Parlons Recherche : Samedi 18 octobre, de 13h30 à 17h30 à la Maison internationale de la Cité universitaire (13e). Inscriptions ici. Événement retransmis en direct ici.

Revue de Presse

Un nouveau Parisien récompensé du prix Nobel

Le prix Nobel d’économie 2025 a été décerné lundi à 3 personnes, dont le Français Philippe Aghion, pour leurs travaux sur l’impact des nouvelles technologies et des innovations sur la croissance économique, rapporte Le Monde. Le lauréat est économiste et professeur, notamment au Collège de France, à Paris.

Les terrains de tennis Pereire rouvrent à Paris

Deux mois après leur fermeture suite à un bras de fer juridique, les courts de tennis situés sur le boulevard Pereire (17e) viennent de rouvrir. Les terrains doivent être gérés durant un an par la Ville, en régie, avant qu’un nouvel exploitant ne soit trouvé pour s’occuper du lieu, explique Le Parisien.

Jehnny Beth à la Maroquinerie

Ancienne moitié du duo John & Jehn et chanteuse du groupe anglais Savages, la Française Jehnny Beth se produit ce soir en solo sur la scène de laMaroquinerie (20e) à 19h30. Le groupe parisien chest. assurera la 1re partie.

  •  20h.
  •  23 rue Boyer, 20e.
  •  Billetterie ici, 26,40 € prix unique.

En Bref

Météo :

Temps plutôt découvert aujourd’hui, avec des températures toujours stables (min : 12°, max : 17°).

Trafic :

La circulation pourrait être compliquée aux abords des Invalides (7e) dès 12h. À l’appel de la Confédération paysanne, des agriculteurs ont prévu de manifester avec leurs tracteurs pour protester contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.

Santé : La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière commence aujourd’hui à Paris et partout en France métropolitaine. Elle est recommandée chaque année pour les personnes âgées de plus de 65 ans.

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