Dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche, la 1re édition du festival Vingtième Degré, consacré aux dessins de presse, se déroule à Ménilmontant (20e).
•Née en 2022 dans le 20e, l’association Dessin de presse organise ce festival pour la 1re fois cette année.
- •L’organisation « a pour but de valoriser le travail des professionnels du dessin de presse à l’échelle locale et nationale », via des ateliers d’initiation, des expositions ou des rencontres, explique-t-elle.
- •Elle intervient aussi régulièrement auprès de publics scolaires.
- •Pour l’association, le but de ce rendez-vous est double : « à la fois de faire vivre le quartier en associant plusieurs lieux à la manifestation, et de sensibiliser le public au dessin de presse et d’humour, ainsi qu’à la lecture des médias en règle générale ».
- •Le coup d’envoi de Vingtième Degré est donné ce soir, à 18h, avec le vernissage de l’exposition de Marge, média satirique créé par de jeunes diplômés de l’école Estienne. Elle sera visible jusqu’au 6 juillet aux Ateliers du Tayrac.
- •Demain, place à l’exposition de l’illustrateur Flavien Moreau à la galerie Fais le toi-même si t’es pas content.
- •Dès samedi et pour tout le week-end, direction la rue Sorbier pour découvrir des stands en plein air accueillant de nombreux dessinateurs de presse, parmi lesquels Did, Faujour, Gab, Gros ou Lardon.
- •Des séances de dédicaces sont prévues, ainsi que des battles de dessins.
- •Le prix du Pigeon d’Or sera remis par le public en fin de festival.
3 questions à Alexandre Giquello, président de Drouot
1. DROUOT A PLUS DE 170 ANS, MAIS RESTE RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’AVENIR. COMMENT CONCILIEZ-VOUS TRADITION ET INNOVATION ?
C’est une chance extraordinaire de s’appeler Drouot. Peu d’entreprises peuvent revendiquer une telle histoire. Nous avons une rue, une station de métro à notre nom… et surtout, une identité très forte. À sa création, au milieu du XIXe siècle, Drouot était tout simplement le centre du monde des ventes aux enchères : 80 % des ventes publiques s’y déroulaient. Aujourd’hui encore, ce passé est un héritage qui nous engage et nous pousse à innover. L’exemple le plus marquant est Drouot.com, notre plateforme en ligne développée en interne qui réunit jusqu’à 850 maisons de vente. Il faut savoir qu’aujourd’hui 60% des adjudications en vente publique se font en ligne. Avec la généralisation des ventes online et le succès de notre application mobile, la digitalisation a bouleversé nos pratiques.
2. VOUS DITES QUE DROUOT EST LE PREMIER RECYCLEUR DE FRANCE. EN QUOI LES ENCHÈRES S’INSCRIVENT-ELLES DANS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE ?
Il y a un vrai retour du goût pour la seconde main, notamment chez les jeunes. Ma fille de 18 ans n’achète quasiment rien de neuf. Le mobilier, l’art de la table, les objets déco anciens ont un supplément d’âme. Acheter une table basse du XVIIIe, c’est éviter de couper un arbre en Suède, et souvent, c’est moins cher ! L’offre est large, les prix très accessibles, et certains objets s’achètent bien moins cher qu’en grande distribution. Encore faut-il le savoir. C’est aussi une question de transmission, d’éducation au goût.
3. DROUOT A UNE IMAGE PARFOIS INTIMIDANTE. QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS À UNE PERSONNE QUI N’A JAMAIS FRANCHI LA PORTE ?
Il faut voir, voir, voir. Commencer par se promener à Drouot, visiter les expositions avant les ventes, aller au musée. C’est à force d’observer qu’on apprend. Mais surtout, il faut casser les idées reçues : on trouve des objets dès 50 euros. Drouot est un lieu d’habitude, pas une forteresse. Les tendances changent, ce qui était délaissé hier revient en force aujourd’hui. On peut démarrer une collection avec peu de moyens, à condition d’être curieux et attentif.
Début avril, l’hôpital Beaujon de Clichy, qui fait partie de l’AP-HP, devenait le premier hôpital ambassadeur du don d’organes en France avec une labellisation décernée par le collectif Greffes +, qui regroupe les principales associations concernées par les dons d’organes ou de tissus. L’AP-HP nous raconte cette labellisation.
COMMENT S’EST DÉROULÉE CETTE LABELLISATION ?
« L’hôpital Beaujon AP-HP a été le 1er à recevoir cette labellisation car le 1er à avoir porté cette démarche avec le collectif Greffes+. »
« Il est suivi par les hôpitaux Robert-Debré (19e) et Bichat-Claude-Bernard (18e) en juin. »
« Pour l’AP-HP, s’engager dans cette labellisation, c’est sensibiliser à la culture du don auprès des soignants mais aussi auprès des familles. L’objectif étant, indirectement, de réaliser plus de greffes avec plus de donneurs. »
QUELLES ACTIONS SONT MENÉES PAR L’AP-HP DANS CE SECTEUR ?
« 1er acteur national de la greffe et du prélèvement d’organes, l’AP-HP réalise une greffe sur 4 en France et 9 sur 10 à Paris et en Île-de-France. »
« L’hôpital Beaujon n’est pas l’hôpital qui réalise le plus de greffes à l’AP-HP, il s’agit de la Pitié-Salpêtrière avec 366 greffes réalisées en 2024 (cœur, foie et rein). »
« En tout, en 2024, l’AP-HP a réalisé 177 prélèvements d’organes, 477 prélèvements de tissus et 1455 greffes d’organes (dont 781 greffes rénales et 438 greffes hépatiques). »
POURQUOI LE SUJET EST-IL SI IMPORTANT ?
« En France, la loi prévoit que nous soyons tous donneurs, geste de fraternité et de solidarité, sauf si nous avons exprimé un refus de notre vivant. Cependant, et malgré l’engagement de tous, le nombre de greffes réalisées chaque année reste insuffisant. »
« Chaque jour, 2 à 3 personnes décèdent faute d’organes disponibles. »
« Il est fondamental de donner une visibilité maximum à cet enjeu prioritaire de santé publique et de continuer à se mobiliser collectivement. »
REVUE DE PRESSE
Le Paris Basket champion de France
Le Paris Basketball a remporté mardi soir son premier titre de champion de France, à l’issue d’un match 5 disputé face à Monaco, à l’Adidas Arena (18e). Né en 2018, le club de la capitale a rapidement grimpé les échelons, remportant l’an dernier son 1er titre européen avec l’Eurocoupe, avant le trône national, explique L’Équipe.
L’esprit de Michou n’a pas quitté son cabaret
Depuis mars, le Michou Comedy club est ouvert du jeudi au samedi. L’ancien cabaret du roi des nuits parisiennes est resté dans son jus, après la mort de ce dernier et la reprise de l’établissement par Gad Elmaleh, et laisse aujourd’hui la scène à de jeunes humoristes. Le Parisien nous emmène pour un tour du propriétaire.
Lionel Richie à l’Accor Arena
Véritable légende de la musique américaine, Lionel Richie, 76 ans, se produit ce soir sur la scène de l’Accor Arena (12e) à 20h. L’auteur des tubes Say you, say me ou Endless Love, qui a collaboré avec quelques-uns des plus grands noms de l’histoire de la musique, garde une belle énergie et un plaisir de chanter intact.
- 20h.
- 8 boulevard de Bercy, 12e.
- Quelques places restantes ici, dès 73 €.
Découvrir l’art de la céramique
Dans le cadre de la Foire Saint-Sulpice, la place éponyme accueille d’aujourd’hui à dimanche une centaine de céramistes venus présenter leurs pièces dans le cadre de Saint-Sulpice Céramique. Des ateliers, conférences et initiations sont proposés pour faire connaître cette spécialité à tous.
- De 13h à 20h jeudi, de 11h à 22h de vendredi à dimanche.
- Place Saint-Sulpice, 6e.
- Gratuit.